J’aime cette belle réalité des « anges », que j’ai discernée de nombreuses fois au cours de l’existence, y compris dans des moments d’urgence. A mes yeux, les anges sont des messages de Dieu. En fait, le mot grec aggelos signifie « messager ». Ils viennent comme des amis dignes de confiance, non pas sous une forme visible aux contours limités, mais comme des intuitions silencieuses, et cependant très claires.
Les pensées angéliques abondent, ce sont des aides concrètes, efficaces. Dans la définition spirituelle des anges, que donne Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, on lit notamment ceci : « Pensées de Dieu se communiquant à l’homme ; intuitions spirituelles, pures et parfaites… » (p. 581) (Voir aussi l’article « Les anges » de Mary Baker Eddy, Ecrits divers 1883-1896, p. 306.) Voici comment l’un de ces anges est un jour venu à mon aide.
J’ai fait un beau voyage en Californie, au printemps de l’année dernière. Ma femme et son père se rendaient à la réunion annuelle d’une association de scientistes chrétiens ayant suivi le cours de Science Chrétienne avec un même professeur. Ce jour-là, je m’étais aventuré dans une forêt de séquoias. Par la suite nous avons eu le temps de profiter ensemble de paysages à couper le souffle. Outre le fait d’apprécier mutuellement notre compagnie, nous avons en commun un amour pour Dieu et pour les enseignements de la Bible à la lumière de la Science Chrétienne.
Au retour nous avons pris un vol avec correspondance. Alors que nous marchions vers la zone d’embarquement qui était très éloignée, j’ai soudain ressenti de fortes douleurs à l’estomac. Je portais deux lourds bagages à main et j’ai voulu faire une pause, mais je n’ai vu nulle place où m’asseoir confortablement. J’ai alors fait part de mon problème à ma femme, tout en continuant de marcher. Je me suis d’abord demandé si c’était à cause de ce que j’avais mangé. Et puis je me suis rappelé que le moyen le plus rapide de résoudre le problème n’était pas un raisonnement matériel, mais un traitement par la Science Chrétienne. Je me suis donc mis à prier comme me l’avait appris la Science Chrétienne. J’ai affirmé ce que je comprenais concernant Dieu et l’homme créé à Son image et à Sa ressemblance. J’ai rejeté la suggestion agressive selon laquelle cette douleur était réelle, puisqu’elle n’était pas conforme à la création harmonieuse de Dieu. Je me suis souvenu qu’il est écrit dans le livre de la Genèse (1:26-31) que tout ce que Dieu a créé est très bon.
Les pensées angéliques abondent, ce sont des aides concrètes, efficaces.
Nous sommes finalement arrivés dans la zone d’embarquement, et nous nous sommes assis. Mes compagnons se sont levés pour acheter à manger et m’ont demandé si je voulais quelque chose. J’ai répondu que la nourriture était la dernière chose dont j’avais envie, car je me sentais toujours très mal. Une fois assis, j’ai continué de prier. Cette fois, j’ai juste pensé ceci : « J’ai affirmé la vérité concernant Dieu et l’homme au mieux de ma compréhension ; sur cette base, j’ai nié la suggestion matérielle agressive d’un problème physique. A présent, je demeure en sécurité sur ce roc de Vérité ! » Voilà la seule vérité spirituelle que j’ai affirmée. L’instant d’après, ce message m’est clairement venu à l’esprit : « Je rendrai tes pieds semblables à ceux des biches ! » C’est une paraphrase de ce verset de l’Ancient Testament : « Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, et il me place sur mes lieux élevés. » (psaume 18:34)
Ce message était d’une rassurante clarté. J’ai compris que la vérité concernant Dieu et Sa création était fiable, immuable et solide comme le roc. Le mot « roc » est parfois utilisé dans l’Ancien Testament comme une métaphore pour Dieu. La confiance en Dieu offre un fondement solide sur lequel demeurer avec assurance, permettant ainsi de trouver le réconfort et un refuge à l’abri de la crainte, des symptômes de maladie et du danger.
Aussitôt j’ai senti la peur et le problème physique me quitter. Je n’avais plus de crampes, j’ai retrouvé des forces et la joie et, quelques instants plus tard, je me tenais debout devant un comptoir pour commander un repas. Je me suis rendu compte que j’avais bénéficié du ministère d’un ange, d’une idée de Dieu. Je savais aussi que ma femme et mon beau-père s’étaient fermement attachés à la vérité spirituelle pour m’aider à guérir, et je leur en étais reconnaissant. Nous avons terminé notre repas juste à temps pour nous placer dans la file d’embarquement, et le reste du voyage – le plus long des deux vols – s’est déroulé harmonieusement.
Dire que j’étais reconnaissant de cette guérison si rapide et complète est un euphémisme. Mais à chaque guérison, je constate que les leçons profondes que j’en retire sont un motif de réjouissance encore plus grand. Ces leçons s’imposent lorsque, grâce au pouvoir de Dieu, la prière chrétiennement scientifique sépare la réalité de l’illusion dans nos pensées. Ces leçons représentent la vraie moisson engrangée dans nos « entrepôts » spirituels.
Cette guérison m’a fait mieux comprendre que les anges sont réels et tangibles ! Ces idées nous arrivent rapidement, au moment précis où l’on en a besoin, dans la mesure de notre réceptivité. Quand j’ai reçu le message angélique porteur de guérison, il n’y a eu aucun argument de ma part, aucune réponse à apporter ; j’ai seulement été touché en moi-même par cette influence spirituelle sans équivoque qui a changé mon expérience humaine. Je dirais que j’ai éprouvé à ce moment le pouvoir infini de la Vérité divine qui ne connaît aucune opposition ; et ce qui semblait être une discordance bien réelle s’est dissout dans le néant.
J’ai aussi compris que le temps n’est absolument pas ce puissant dictateur qu’il semble être. En fait, sa tyrannie apparente ne pèse plus aucun poids quand on démontre la Vérité divine, qui est Amour. Les anges sont toujours proches, et ils se jouent totalement du temps ! La rapidité de ma guérison en a été la preuve, de même que l’harmonie de notre voyage retour, dont nous avons pleinement profité.
J’ai vu plus clairement que si la Vérité est toujours présente et toute-puissante, il nous faut néanmoins la mettre en pratique dans notre vie en l’acceptant. La Vérité, avec ses messages angéliques, est toujours disponible à la porte de notre pensée, toujours là pour corriger, guérir et restaurer.
Si nos prières pour guérir semblent n’être que des mots lancés contre une montagne de maux et de souffrances, sachons que ces mots, qui découlent de ce que nous avons appris en étudiant la Bible à la lumière de la Science Chrétienne, sont véridiques, et accueillons ainsi le pouvoir de la Vérité et ses idées angéliques. Ce secours et ce soutien sont toujours proches, où que l’on se trouve – que l’on soit seul ou entouré d’êtres chers ou de parfaits inconnus – car l’aide dont on a besoin tire toujours son origine et son impulsion de Dieu, le Créateur de tous ; et Dieu et Ses messages angéliques ne sont jamais absents.
