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Voir la ressemblance de Dieu guérit

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 2017

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal d’avril 2017


Il y a peu, après avoir marché le long d’un sentier escarpé dans les montagnes bleues, en Australie, je me suis réjouie de voir en redescendant une magnifique cascade. C’était une marche de quatre kilomètres aller-retour avec un dénivelé de 400 mètres. J’étais heureuse d’avoir pu faire cette randonnée sans aucune conséquence fâcheuse, après deux guérisons de blessures aux genoux.

La première de ces guérisons s’est produite il y a bien des années. Je m’étais blessée aux deux genoux durant une randonnée, sac au dos, sur le Wonderland Trail, dans l’Etat de Washington. J’avais été obligée de quitter mes compagnons au début du parcours. Au bout de plusieurs semaines de prière, mes genoux avaient été guéris, et je n’avais gardé aucune trace de blessures.

La deuxième guérison d’une blessure au genou a eu lieu il y a cinq ans. Cette guérison a marqué un tournant dans ma pratique de la Science Chrétienne. Voici comment cela s’est passé.

Un lundi après-midi, à l’heure de pointe, j’ai été contrainte de traverser en voiture le grand centre urbain où j’habite pour livrer un paquet qui, me semblait-il, aurait dû être confié à une autre personne. Force m’est d’admettre que je n’avais guère de pensées très chrétiennes à l’égard de cette personne.

Arrivée à destination, en montant sur le trottoir d’une hauteur inhabituelle, j’ai glissé sur des gravillons, et je me suis retrouvée allongée sur le dos, à fixer le ciel bleu de la Californie. Je me suis rapidement relevée, j’ai livré le paquet et je suis retournée chez moi.

A l’heure du dîner, mon genou était enflé, ankylosé et douloureux. De toute évidence je m’étais tordu la jambe en tombant. J’ai vite compris qu’en réalité ce n’était pas le genou tordu qui nécessitait une guérison rapide (en raison de vacances proches !), mais la façon dont je pensais à cette amie. Je devais me débarrasser de mes pensées peu chrétiennes !

Il fallait que je sois plus patiente et que j’apprenne à pardonner. Tandis que j’étudiais et priais ce soir-là, un passage familier de Science et Santé avec la Clef des Ecritures m’est venu à l’esprit : « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. » Mais c’est surtout la phrase d’après qui a retenu mon attention : « En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. » (Mary Baker Eddy, p. 476)

J’ai compris qu’il me fallait remplacer mes pensées peu chrétiennes à l’égard de mon amie par la vérité de son être. J’ai cherché quelles étaient les qualités émanant de Dieu qui étaient en l’occurrence pertinentes – la bonté, le respect, la compétence… – et j’ai reconnu que mon amie et moi les exprimions vraiment. J’avais besoin de guérir ma vision incorrecte pour comprendre que mon amie était la propre ressemblance de Dieu. J’ai donc continué de prier en ce sens.

Je savais qu’en corrigeant mes pensées et en voyant plus clairement la création de Dieu, je permettais à Son amour guérisseur de pénétrer mes pensées. Le lendemain après-midi, j’ai pu aller faire des courses à pied en boitillant. Au soir du deuxième jour, je ne boitais plus, et nul n’aurait pu savoir que je m’étais blessée. J’ai continué de prier, et à la fin de la semaine, j’étais tout à fait guérie. Plus rien ne m’empêchait de voyager dix-huit heures en avion pour aller en Australie-Occidentale. La guérison a été confirmée la semaine suivante lorsque mon mari et moi sommes partis en randonnée, car nous avons dû grimper et descendre le long de plusieurs petites parois rocheuses en nous aidant des mains et des pieds.

Depuis lors, j’ai beaucoup réfléchi à ce que signifie voir la vraie nature de tous ceux que je rencontre, de les voir en tant que ressemblance même de Dieu. J’en suis venue à cette conclusion : quelle que soit la situation matérielle apparente, il me faut voir chaque individu comme Dieu le voit, c’est-à-dire spirituel, parfait, complet, harmonieux et en bonne santé.

Je refuse d’accepter qu’une personne puisse représenter autre chose que la ressemblance même de Dieu. Je ne prétends pas être à cent pour cent vigilante tout le temps, mais je sais que c’est là la bonne façon de voir le monde, et je m’efforce de maintenir cette vision.

Je suis très reconnaissante de cette guérison. C’est à mes yeux la preuve évidente que, lorsque nous laissons la vérité spirituelle corriger nos pensées, la condition physique est guérie. J’en ai également tiré cette merveilleuse leçon spirituelle : il est important et nécessaire que je voie tous ceux que je rencontre tels que Dieu les a créés et les connaît – à Sa ressemblance.

Mary Bothwell
Pasadena, Californie, États-Unis

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal d’avril 2017

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