Si l’on vous demandait : « L’amour, c’est important pour vous ? Aimez-vous votre prochain ? », vous répondriez probablement : « Bien sûr que oui ! » Nous aimons nos enfants, nos parents, nos petits-enfants, nos amis – nous nous aimons les uns les autres. Mais que devient cet amour quand on est calomnié, trompé ou méprisé ? Dans quelle mesure est-on prêt à pardonner en pareil cas ? C’est précisément à ces questions que j’ai dû répondre un jour.
Que devient notre amour quand nous sommes calomniés, trompés ou méprisés?
Je venais d’obtenir mon premier poste d’enseignante dans une école, quand une de mes collègues est devenue très agressive à mon égard. Elle se moquait souvent de moi devant les élèves et mes autres collègues, et cela me rendait malheureuse. Finalement, j’ai demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de me soutenir par la prière, ce qu’elle a accepté de faire avec plaisir. Elle m’a cité ce passage d’un article de Mary Baker Eddy intitulé « Se juger offensé » : « La flèche mentale décochée par l’arc d’un autre est pratiquement inoffensive, à moins que notre propre pensée ne la garnisse de barbillons. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 223) Dans cet esprit, la praticienne m’a conseillé de ne pas réagir aux remarques désobligeantes de ma collègue en me sentant offensée. Je devais plutôt réfuter énergiquement chaque pensée perturbante qui voulait me séparer ou me détourner du bien que Dieu m’avait accordé en tant que Son enfant bien-aimée.
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