Lorsque le Brésil a été sélectionné pour organiser la Coupe du monde de football en 2014, les Brésiliens étaient dans l’ensemble très heureux. Après tout, le football est le sport national par excellence, et cette compétition internationale, qui est si populaire, se déroulera « chez nous ». Tout le monde s’en est réjoui, et plus encore lorsque la ville de Rio de Janeiro a été désignée pour organiser les Jeux olympiques de 2016. Beaucoup ont pleuré de joie.
Dans les temps anciens, les Grecs décidèrent d’établir des compétitions sportives périodiques entre leurs cités-Etats, dans le but de remplacer les guerres sempiternelles qui les opposaient : ils s’affronteraient désormais sur les terrains de sport et non plus sur les champs de bataille. On peut certainement dire que c’était là un progrès pour ces peuples, à cette époque. Pour la même raison, les peuples indigènes du Brésil créèrent des manifestations similaires, appelées kuarup, qui donnaient lieu à des compétitions sportives entre tribus. Le kuarup est devenu une tradition qui se perpétue encore aujourd’hui, tout comme les Jeux olympiques. Le sport et non la guerre, quoi de plus merveilleux ! C’est le signe qu’il existe une intelligence supérieure à l’œuvre dans la pensée collective.
Comme tout ce qui mérite notre soutien mérite également nos prières, de nombreux scientistes chrétiens au Brésil, y compris moi-même, n’ont pas tardé à ressentir le besoin d’élever leurs pensées pour acquérir une vue plus spirituelle des événements liés à la Coupe du monde – en l’occurrence, le besoin de prier.
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