De jeunes amis m’ont fait découvrir récemment « La Rage », une chanson de la fameuse rappeuse marseillaise Keny Arkana. Le dur message de cette chanson me rappelle que nous avons toujours l’occasion de prier pour promouvoir le calme en toute situation. Tant de personnes partout dans le monde expriment leur frustration, leur malheur ou leur exaspération, en explosant dans des rages violentes et parfois meurtrières. Il est certain que le quotidien semble porter tant d’injustice causée par la manière dont se comportent parfois les gens sur la route, au travail, au sein de leur famille, dans le gouvernement. Et même sur le plan international, quand on constate l’horreur du trafic humain, ou l’énorme différence de revenu entre les pauvres (si nombreux) et les riches (si peu nombreux), on peut se sentir impuissants à changer quoi que ce soit ; alors la rage semble justifiée, le seul moyen pour se faire entendre et provoquer un changement.
Il est normal de ne pas aimer l’injustice et d’être mal à l’aise par rapport aux abus de toutes sortes. En fait, nous ne devrions jamais accepter ce qui ne reflète pas le bien. Dieu, l’Amour infini, est le bien suprême et nous tous, Ses enfants, exprimons naturellement le bien : celui-ci est inné, la substance même de ce que nous sommes. Il n’est donc pas surprenant que tant de gens et d’organisations prennent position pour le respect, la liberté, l’écoute, le progrès et l’épanouissement des individus et des nations.
Ce qui aide à surmonter la rage, c’est de savoir que nous ne sommes jamais victimes ni bourreaux, et aussi, que nous sommes toujours capables de faire le bien et d’en ressentir les effets.
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