Avant-propos…

Un livre classique pour les enfants, Pollyanna, écrit par Eleanor Porter en 1913, soutient une approche complètement optimiste de la vie. Pollyanna est une jeune orpheline qui trouve toujours un aspect positif dans les situations auxquelles elle est confrontée ; ainsi, elle reste joyeuse même dans les moments les plus difficiles. Je me souviens qu’en lisant ce livre quand j’étais adolescente, je ne m’étais pas sentie tout à fait à l’aise avec cette approche de la vie. Bien entendu, je trouvais sympathique cet encouragement à toujours garder le moral, même dans l’adversité. Toutefois, sans pouvoir m’expliquer clairement pourquoi, cette attitude de vouloir voir à tout prix le bien dans le mal me semblait peu naturelle et même quelque peu forcée. 

Quand j’ai approfondi ma connaissance de la Science Chrétienne, j’ai mieux saisi qu’une attitude positive n’est pas suffisante pour résoudre les difficultés, mais qu’elle doit être élevée et transformée spirituellement pour être efficace. L’optimisme aide à « faire avec ».
La Science Chrétienne, par contre, aide à comprendre que le bien, Dieu, est le seul pouvoir et la seule réalité, et que le mal n’a donc aucune place ni aucun fondement. Ainsi, au lieu de se forcer à trouver le bien dans le mal, on perçoit la présence du bien partout, emplissant tout l’univers, et le mal disparaît tout naturellement de notre conscience. La pensée positive est alors transformée en pensée spirituellement scientifique : on ne fait plus « avec » le problème, en cherchant des raisons pour nous réconforter, mais on trouve une solution à la situation – une guérison, une transformation, une régénération.

Pour Dieu, le verre n’est ni à moitié plein ni à moitié vide : Il ne voit que le bien sans mesure ! Ainsi, nous pouvons, nous aussi, voir le bien sans mesure à tout moment dans notre vie quotidienne, parce que cela est la réalité de toute chose, ce qui est vrai au sujet de la création de Dieu.