Un jour, il y a environ un an, j’étais montée sur un escabeau à six marches pour attraper une grande valise rangée en haut d’une armoire, quand j’ai perdu l’équilibre. Je me suis retrouvée par terre, suivie de la valise, qui est tombée sur moi. Elle contenait une autre valise et était relativement lourde. J’ai senti une vive douleur au côté droit et je ne pouvais plus bouger.
La Science Chrétienne nous apprend que nous sommes tous les enfants spirituels de Dieu, l’Esprit, et que l’univers est gouverné uniquement par Sa loi. Alors, comme j’étais toujours immobile sur le sol, j’ai affirmé avec force que j’avais toujours été gouvernée et soutenue par la loi de Dieu, par la loi de la Vie, de la Vérité et de l’Amour, et non par une loi matérielle capable de me nuire en me faisant tomber.
Tandis que je priais, je me suis rendu compte qu’avant de monter sur l’escabeau, j’avais été très contrariée par la personne à qui j’allais prêter cette valise ; cela expliquait l’état d’énervement dans lequel j’étais montée sur l’escabeau et le mouvement brusque avec lequel j’avais attrapé la valise et qui m’avait fait tomber. Chaque fois qu’on cède à la colère ou à la mauvaise humeur, on cesse d’être en harmonie avec la loi de l’Amour divin, qui gouverne toutes choses avec patience, miséricorde et compassion. En priant, j’ai alors reconnu que je m’appuyais uniquement sur cette loi de l’Amour et que cette loi seule me soutenait. Cette loi spirituelle est suprême, donc aucune prétendue loi matérielle ni même aucun mouvement d’humeur n’avait en réalité le moindre pouvoir de nuire.
Après avoir prié pendant quelques minutes, j’ai senti la colère et l’irritation s’évanouir, et la joie revenir. J’étais remplie de gratitude à l’idée de disposer d’une valise que je pouvais prêter à quelqu’un pour lui rendre service. La douleur a disparu et j’ai pu me relever.
J’ai reconnu que je m’appuyais uniquement sur la loi de l’Amour et que cette loi seule me soutenait.
Mais peu de temps après, j’ai remarqué que ma cheville droite était enflée et qu’elle prenait une teinte violacée. J’ai alors pensé que j’avais dû me faire une entorse en tombant. Je me suis à nouveau tournée vers Dieu en prière. Je me suis souvenue de ce passage de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Les accidents sont inconnus à Dieu, l’Entendement immortel, et nous devons abandonner la base mortelle de la croyance et nous unir à l’unique Entendement, afin de remplacer la notion de hasard par le vrai sens de la direction infaillible de Dieu et faire ainsi paraître l’harmonie. » (p. 424) La Science Chrétienne nous apprend que nous sommes tous le reflet de Dieu, créés à Son image et à Sa ressemblance. Etant « un » avec Dieu, nous ne connaissons que ce qu’Il connaît. Si Dieu n’a pas conscience d’un accident, comment pouvais-je en avoir conscience ? Si Dieu est parfait et qu’Il est la seule cause, comment un soi-disant accident pouvait-il entraîner une entorse à la cheville ?
J’ai continué de chérir ces pensées en tâchant de ne pas regarder la cheville pour en vérifier l’aspect. Au cours des deux jours suivants, ma pédicure et ma femme de ménage ont remarqué mon état et se sont inquiétées. J’ai alors prié pour reconnaître que seul mon être véritable, intact et parfait, pouvait apparaître aux yeux de tous, y compris de ces deux personnes et moi-même. Elles m’ont conseillé d’appliquer de la glace sur la blessure et de rester allongée, mais je me suis appuyée uniquement sur la prière pour guérir, tout en m’efforçant de vaquer normalement à mes occupations quotidiennes.
En deux jours seulement, ma cheville a retrouvé son aspect normal. Mais le plus important, à mes yeux, n’était pas la guérison physique. J’ai compris qu’il est nécessaire de demeurer toujours calme et en harmonie avec Dieu, au lieu de se laisser emporter par la colère. En fait, j’ai mieux compris que si Dieu, l’Amour divin, est toujours dans un état d’harmonie, je ne pouvais pas, en tant que son reflet, avoir été irritée et ne pourrais jamais l’être.
La Bible fait plusieurs fois allusion aux bras de Dieu, comme par exemple dans le passage suivant : « Le Dieu d’éternité est un refuge, et sous ses bras éternels est une retraite. » (Deutéronome 33:27) Qu’il est bon de savoir que nous sommes toujours protégés et soutenus par les bras de Dieu, puissants et pleins de tendresse !
Rio de Janeiro
