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La vie n’a pas de fin

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 2012


L'étude et la pratique de la Science Chrétienne nous donne une base sur laquelle mieux comprendre notre relation à Dieu, qui est la Vie.

Il y a quelques années, avant de commencer l'étude de cette Science, je me demandais toujours pourquoi les gens vivent et meurent. Mais en lisant Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, cette phrase m'a interpellée: « Quand nous apprendrons que la maladie ne peut détruire la vie et que la mort ne rachète pas les mortels du péché ou de la maladie, cette compréhension nous éveillera à une vie nouvelle. » (p. 426) Je me suis rendu compte que chaque fois que nous reconnaissons que nous sommes tous, sans exception, les enfants bien-aimés de Dieu et que nous cherchons à mieux comprendre qu'Il est la Vie, nous constatons alors des changements radicaux dans notre façon de penser et dans notre vie quotidienne.

En étudiant la Science Chrétienne, j'ai appris que la Vie est spirituelle, éternelle et infinie, qu'elle n'a ni commencement ni fin. J'ai compris également que la Vie est Esprit, Entendement, Âme, Principe, Amour et Vérité, car sont là les sept synonymes de Dieu énoncés par Mary Baker Eddy dans Science et Santé. Notre vie reflétant Dieu, elle est donc le déroulement naturel et constant d'attributs tels que l'activité, l'énergie, la beauté, l'ordre, l'harmonie, l'amour et la fidélité. Comme ces qualités reflètent le divin, elles sont spirituelles et infinies. Elles n'ont pas besoin d'un corps physique pour être exprimées, mais sont toujours présentes et ne peuvent être interrompues dans leur manifestation par la maladie ou la mort.

C'est en gardant à l'esprit ces vérités spirituelles et en les mettant en pratique que nous obtenons des guérisons accompagnées d'un sentiment de paix et de liberté. Le fait de reconnaître que Dieu est la seule Vie et qu'Il est Tout me permet de discerner l'innocence qui est en chacun de nous, Ses enfants bien-aimés.

L'année dernière, j'ai travaillé à Boston, aux États-Unis, pendant plusieurs mois. Durant cette période, mon père est décédé.

Nous sommes toujours à notre juste place, car nous vivons dans l'Entendement divin, dans la conscience de la Vie et de l'Amour immuables, où n'existe que le bien.

Lorsque j'ai appris qu'il n'allait pas bien, l'idée m'est venue de lire le chapitre de Science et Santé intitulé « La Science de l'être ». Le passage suivant m'a été d'un grand réconfort: « Le corps et l'entendement matériels sont temporels, mais l'homme réel est spirituel et éternel. » (p. 302) Ces idées, ainsi que ma compréhension de Dieu, m'ont donné la force nécessaire pour demeurer consciente de l'identité spirituelle véritable de chacun de nous dans l'éternité de la Vie.

J'ai longuement réfléchi aux qualités pures et spirituelles que nous exprimons tous, tels que l'honnêteté, l'humilité, la patience, la réceptivité au bien, etc. Mon père avait toujours exprimé ces qualités et bien d'autres qualités chrétiennes, par exemple en aidant son prochain, en s'abstenant de critiquer de façon négative, en aimant la vie, et en ayant un sens de justice fondé sur l'assurance que Dieu est bon. Méditer ces idées m'a apporté la paix, et j'ai continué d'approfondir avec joie ma compréhension de la Vie.

Cependant, le jour où j'ai appris la mort de mon père, un mercredi, il était prévu que je serve à l'accueil lors de la réunion de témoignage de L'Église Mère, à midi. Après avoir appris la triste nouvelle, je ne me suis pas sentie bien. J'avais des douleurs partout et très mal à la tête. Malgré tout, j'ai décidé d'être à mon poste, tout en continuant de prier et d'écouter les idées que Dieu me communiquait.

En attendant l'ouverture des portes de l'église, je me tenais debout face à un mur qui portait cette inscription biblique: « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » (Jean 5:24) Sur le même mur, j'ai lu ce passage de Science et Santé qui m'avait interpellée au début de mon étude du livre: « Quand nous apprendrons que la maladie ne peut détruire la vie et que la mort ne rachète pas les mortels du péché ou de la maladie, cette compréhension nous éveillera à une vie nouvelle. Elle vaincra tant le désir de mourir que la terreur de la tombe, et détruira ainsi la grande crainte qui obsède l'existence mortelle. » (p. 426) Je me suis alors rendu compte que, jusquelà, j'avais prié pour mieux comprendre Dieu en tant que Vie, Âme et Esprit, et pour comprendre que nous sommes tous Ses enfants harmonieux et immortels. Maintenant, il me fallait reconnaître que ces vérités spirituelles s'appliquaient précisément à mon père.

J'ai réfléchi à ces deux citations pendant un moment et j'ai eu le très fort sentiment que l'Amour divin m'enveloppait et inondait ma conscience, au point de percevoir que mon père était également porté par l'Amour et par le message angélique qui révèle notre innocence éternelle en tant qu'enfants bien-aimés de Dieu. Par conséquent, mon père ne pouvait pas souffrir, car dans la réalité divine il n'était pas touché par la pensée générale selon laquelle l'homme est condamné à souffrir et à mourir à cause de la maladie ou de l'infraction à une loi matérielle. Je ne pouvais pas non plus souffrir d'être séparée de mon père. À ce moment, j'ai compris qu'il avait toujours existé et qu'il existerait toujours dans la totalité de Dieu, en tant qu'idée pure, immortelle et libre. J'ai ressenti une paix profonde, et, quelques instants plus tard, la sensation de malaise physique a disparu. J'ai accueilli les gens au service d'église avec une joie et une reconnaissance infinies.

J'ai aussi compris que nous sommes toujours à notre juste place, car nous vivons dans l'Entendement divin, dans la conscience de la Vie et de l'Amour immuables, où n'existe que le bien et où la loi de l'harmonie est toujours active et omnipotente. Je n'étais pas séparée de mon père comme il ne l'était pas de moi, car nous existons tous en Dieu et nous demeurons à jamais unis en Lui.

La guérison du problème physique et du chagrin s'est avérée définitive. Je n'ai plus ressenti de tristesse ni le moindre sens de condamnation. Je n'ai pas non plus souffert de l'absence de mon père.

J'éprouve seulement une grande joie et une gratitude profonde envers un papa qui a toujours exprimé, et exprimera toujours, les qualités divines avec spontanéité et sincérité, apportant ainsi la preuve de la présence éternelle de Dieu et de Son univers.

Original en portugais

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