Un de mes amis insistait autrefois pour que je « rende gloire à l'infini ». Il savait de quoi il parlait. Il y avait consacré sa vie. A une certaine époque, il avait été obligé de garder le lit, complètement immobilisé. Un de ses parents, venu lui rendre visite, avait été si alarmé par son état qu'il lui avait demandé s'il avait fait un testament. Cependant, lorsque ce parent revint un mois plus tard, il trouva mon ami complètement libéré et s'acquittant joyeusement de ses tâches quotidiennes.
Que s'était-il passé ? Mon ami avait rendu gloire à l'infini — par la prière. Bien que, pendant des jours, il se soit trouvé incapable de bouger même le petit doigt, au lieu de s'apitoyer sur son sort, il avait consacré toutes ses pensées à glorifier Dieu. Heure après heure, il avait affirmé et réaffirmé, par la prière, la totalité, l'omniprésence et le caractère unique de Dieu, le bien omniactif.
Cette reconnaissance, humble mais ferme, de la totalité de Dieu l'avait guéri ! Et c'est loin d'être la seule fois où il a prouvé que rendre gloire à Dieu permet d'exprimer la joie, la maîtrise et la liberté qui constituent l'héritage de l'homme, fils de Dieu. Il n'est donc pas étonnant qu'il en ait exhorté d'autres à rendre gloire, eux aussi, à l'infini.
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