Quand on nous demande de servir notre église en acceptant certaines fonctions, rendons-nous grâces à l'Amour divin qui nous offre de participer à ce travail et d'en recevoir les bénédictions? Écoutons-nous plutôt l'entendement mortel qui nous dit que nos devoirs au sein de l'église dérangeront nos plans et restreindront les plaisirs que procure la société?
Si nous écoutons sincèrement la voix de Dieu, les raisonnements incorrects ne nous égareront point. Il est bon de se rappeler ce simple fait: la route de l'Amour divin est toujours celle de l'abnégation, tandis que la route de l'entendement mortel conduit vers le moi — loin de Dieu; aussi la Bible affirme-t-elle que ce prétendu entendement est « inimitié contre Dieu. » Réalisons-nous que nos progrès spirituels surpassent en importance toute autre chose et que si nous donnons à Dieu la première place, Il aura soin de nous? Résistant à la pression de la pensée mortelle qui voudrait mettre au second rang notre prospérité spirituelle, nous prouverons qu'avancer vers l'Esprit, fût-ce dans une faible mesure, apporte une joie bien supérieure à l'éphémère satisfaction des plaisirs mondains. La crainte, la timidité, une sensibilité excessive semblent parfois se dresser comme une solide barrière sur notre chemin; mais le travail pour l'église nous donne l'occasion de balayer ces erreurs par l'activité spirituelle.
L'auteur du présent article se souvient avec gratitude qu'étudiant depuis peu la Science Chrétienne, il obtint une guérison longtemps attendue qui vint lorsqu'il accepta de servir l'église filiale dont il était membre. Si d'accord avec son premier mouvement, il avait décliné cette invitation en prêtant l'oreille aux suggestions de crainte et d'incapacité, il n'eût pu franchir la porte de la liberté que l'Amour divin ouvrait pour lui.
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