Riche en inspiration, la prière de Jésus devant le tombeau de son ami Lazare causa peut-être à son entourage autant de surprise que la preuve visible de la Vie éternelle qui suivit immédiatement. S'attendant à une merveilleuse victoire sur la mort et le sépulcre, il dit (Jean 11:41, 42): « Père, je te rends grâces de ce que tu m'as exaucé! Je savais bien que tu m'exauces toujours; mais je parle ainsi à cause de cette foule qui m'entoure, afin qu'elle croie que c'est toi qui m'as envoyé. »
Pour le sens humain, rien n'indiquait que la prière du Maître fût exaucée; pourtant il remerciait Dieu de lui avoir répondu. Luimême savait que la réponse était déjà venue, car il était toujours conscient de la Vie omniprésente. Il priait pour que les personnes qui allaient assister à la résurrection de Lazare puissent aussi reconnaître la vérité et la réalité de la Vie spirituelle. La conviction spirituelle du Maître était sereine, sans égale; elle indiquait une foi vivante dans la toute-puissance divine et la présence universelle de Dieu.
Pendant le dernier repas qu'il eut avec ses disciples avant la crucifixion, Jésus leur donna des instructions précieuses et leur dit (Jean 15:11): « Je vous ai parlé ainsi, afin que cette joie qui est la mienne soit en vous et que votre joie soit dans sa plénitude. » Cette joie était toujours avec le Maître parce qu'il comprenait la réalité spirituelle, la totalité de Dieu et le rapport unissant l'homme au Père. Cette même joie spirituelle accompagne à coup sûr l'apparition du Christ dans la conscience, la perception naissante de ce grande fait: comme image et ressemblance de son Père-Mère Dieu, l'homme est pur, sans péché.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !
