Celui qui étudie la Science Chrétienne se rend bientôt compte qu’elle est destinée à guérir non seulement les humains malades, mais les nations. Il voit qu’elle définit à nouveau et simplifie beaucoup le problème du gouvernement et de la paix universels; que de plus elle en donne la solution. Lui-même est profondément stimulé, inspiré, lorsqu’il reconnaît les perspectives que cette Science ouvre à lui-même et à chacun, nous donnant l’occasion d’aider à résoudre les problèmes du monde.
Tout d’abord, la Science Chrétienne montre clairement que pour établir dans le monde un gouvernement efficace comme pour guérir les maladies, la tâche essentielle consiste non point à changer la réalité, mais à en reconnaître la vraie nature. Ce fait extrêmement utile devient manifeste lorsqu’on accepte comme vérité scientifique la totalité de Dieu enseignée dans les Écritures. Dans la totalité du divin Entendement, de la Vie, de l’Amour, le gouvernement ne saurait faire défaut. Ce qui paraît être une carence, même si elle semble réelle et générale, ne peut être autre chose qu’une suggestion mesmérique — une croyance absolument illusoire, irréelle, prétendant que Dieu n’est pas Tout.
Ce manque apparent semble corroboré par des indices matériels; mais cela ne change point la situation, car en Science on constate que la matière elle-même n’est pas substantielle: c’est la forme extérieure d’une croyance erronée, qui doit céder à la réalisation de la vérité spirituelle. Comme le dit le Psalmiste: « Il fait entendre sa voix: la terre se fond. » Les conditions matérielles qui semblent confirmer l’absence d’un bon gouvernement sont des phases de la croyance que Dieu n’est pas présent; et quand cette croyance est rectifiée par la vérité spirituelle, les indices changent.
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