Depuis que je connais la Christian Science — il y a de cela trente-six ans — j'ai eu ou vu dans ma famille la guérison des maux suivants: dépression nerveuse, troubles organiques remontant à bien des années, intoxication alimentaire, sciatique, abcès à une dent (guéri trente minutes après qu'on eut demandé de l'aide), migraines dont j'avais souffert dès mon enfance, grippe et lumbago. Quand il sembla que deux membres de la famille devraient subir une amputation et perdre soit le pouce soit un autre doigt, ils furent guéris en Christian Science.
Trois fois j'ai souffert d'appendicite, mais la guérison de la dernière crise m'a permis de faire face ensuite à d'autres épreuves avec l'inébranlable conviction de la présence et de la toute-puissance divines. Je fus réveillée pendant la nuit par ce qui semblait être une crise plus violente que les deux premières. Sans déranger personne, je me levai, pris le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy et m'isolai dans une chambre dont je fermai la porte à clef.
Dans ce petit village, il n'y avait aucune praticienne; mais j'étais sûre de n'être pas seule, car la présence de Dieu était pour moi si réelle que je pus Lui parler ainsi: « Père-Mère Dieu, j'ai vu l'action de la loi divine et j'ai eu plusieurs guérisons certaines, permanentes; aussi j'ai la foi et je veux obéir. J'écoute. Montre-moi le message angélique qui me délivrera! » Ouvrant le livre, je commençai à la première page de la Préface. En arrivant à la page 14, je sus ce qu'il me fallait faire: « Devenez conscient un seul moment du fait que la Vie et l'intelligence sont purement spirituelles, — qu'elles ne sont ni dans la matière ni matérielles, — et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d'une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri.
Pendant toute la nuit, des passages de la Bible et de Science et Santé me vinrent à la pensée pour me soutenir et m'encourager — des passages qui me semblaient nouveaux; vers le matin, j'eus la conviction que «la Vie et l'intelligence sont purement spirituelles, — qu'elles ne sont ni dans la matière ni matérielles. Puis vint la preuve — le corps ne fit plus entendre aucune plainte et je me trouvai « soudainement » guérie. Je me recouchai avec le sentiment que j'avais vu Dieu face à face. A l'heure habituelle je me levai, pleine de joie, et me rendis au bureau pour y travailler toute la journée. Le mal n'a jamais reparu; je puis vraiment dire que cette dure expérience m'a permis de faire face à d'autres épreuves avec bien moins de crainte, ce dont je suis reconnaissante. « Est-il une chose que Dieu ne puisse faire? » (ibid., p. 135.)
J'ai eu le bonheur de venir à Boston pour l'Assemblée annuelle de L'Eglise Mère, ce qui est un sujet d'une profonde gratitude. Cela m'a fait mieux comprendre « l'ampleur de Sa miséricorde » (Cantique 340) et j'ai pu maîtriser davantage le mensonge des limitations.
Je suis très heureuse d'avoir suivi le cours d'instruction en Christian Science avec un professeur consacré et de pouvoir fréquenter les réunions annuelles de notre association, où je puise toujours une inspiration nouvelle.
Les paroles me manquent pour exprimer ma reconnaissance envers Dieu et envers notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, qui a découvert, fondé, établi cette grande vérité pour que nous y ayons accès aujourd'hui. Je dois beaucoup aux conférences, aux périodiques et à toutes les œuvres que poursuivent L'Eglise Mère et ses filiales. Je suis en voie d'apprendre que ce qui me gouverne, c'est non pas ma volonté mais celle de Dieu — la volonté du bien qui doit s'accomplir.
Santa-Monica (Californie), États-Unis.
