La première lecture que je fis se rapportant à la Science Chrétienne fut...

La première lecture que je fis se rapportant à la Science Chrétienne fut celle d'un livre sur Mrs. Eddy. On examinait sa vie d'un point de vue uniquement matériel et on la présentait avec un scepticisme diffamatoire. De la lecture de ce livre, qu'une circonstance tout à fait fortuite m'avait mis entre les mains, je ne retins qu'une chose: la curiosité de lire le livre extraordinaire appelé Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Très peu de temps après, je rencontrai une parente Scientiste Chrétienne qui me prêta notre cher livre de texte. Il y a de cela plus de deux ans.

J'étais à cette époque moralement et physiquement dans un état lamentable. Je m'étais rendu compte que les choses purement humaines qui nous paraissent les plus sûres et qui nous sont les plus chères peuvent s'écrouler du jour au lendemain. J'avais fait cette expérience en perdant mon mari plusieurs années auparavant; et en plus du grand chagrin que j'avais, il subsistait une sensation du néant de la vie mortelle que rien ne pouvait effacer. J'étais très malheureuse. Dieu me semblait trop éloigné pour pouvoir combler ce vide.

Mais dès la lecture des premières pages de Science et Santé, je fus brusquement tirée de ma torpeur mentale par ce beau passage de la page 9: « Aimes-tu “le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée"? » Je me demandai comment il était possible d'obéir à ce commandement. Je continuai avec beaucoup d'ardeur la lecture du livre et, lorsqu'un mois plus tard j'arrivai au dernier chapitre, je fus toute surprise de constater que je n'avais plus de chagrin. Non seulement il avait complètement disparu, mais il était remplacé par une grande joie qui depuis ne m'a jamais quittée — la joie de savoir que nous pouvons dès à présent percevoir l'éternité de la Vie par la réalisation de notre union avec notre seul créateur, l'Amour divin, en qui nous sommes tous réunis.