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C'est dans l'espoir d'encourager ceux qui luttent avec une maladie...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1927


C'est dans l'espoir d'encourager ceux qui luttent avec une maladie tenace que j'envoie ce témoignage attestant la guérison effectuée par le pouvoir scientifiquement chrétien de l'Entendement.

Durant des années j'avais souffert de la tête. A l'âge de trois ou quatre ans, le mal se déclara par des étourdissements. Ceux-ci disparurent et me laissèrent de légers maux de tête dont je souffrais après m'être fatiguée ou surexcitée; d'année en année ils devenaient plus violents et plus fréquents, et m'obligeaient à garder le lit dans une chambre obscure deux ou trois jours consécutifs, et cela souvent une fois par semaine. On me fit soigner dans cette ville par des médecins réputés qui me traitèrent au moyen de l'allopathie, de l'homéopathie et plus tard de l'électricité. Je me laissai aussi appliquer des ventouses sèches par un oculiste renommé qui les plaça sur les tempes pour me décongestionner. Sur le conseil des médecins, je ne fréquentai pas l'école pendant deux ans. Aucun de ces efforts ne réussirent à me guérir ni même à m'apporter un soulagement sensible. Lorsque j'avais environ dix-huit ans, ma mère me conduisit chez un spécialiste à New-York, qui déclara que les maux de tête provenaient d'une maladie de l'épine dorsale. Il me conseilla d'essayer d'une cure de repos et me dit que je ne devrais, sous aucun prétexte, jouer du piano pendant plus de quinze minutes à la fois.

Environ deux ans plus tard, ma mère,— ma compagne inséparable et amie compatissante, qui me servait de père et de mère,— passa dans l'au-delà. Ensuite, je subis des pertes financières et me trouvai seule, plongée dans le chagrin et le doute, entraînée vers l'athéisme. Alors, les médecins avouèrent franchement qu'ils ne pouvaient faire autre chose que de me donner du chloral ou me faire des piqûres de morphine lorsque les violents maux de tête me prendraient.

Puis je découvris le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Dès que je commençai à le lire, je me débarrassai du flacon de chloral que le médecin m'avait donné en me faisant soigneusement des recommandations pour l'emploi. Ayant reconnu que Dieu est Principe divin, Entendement, j'abandonnai pour toujours les médicaments, et je n'ai plus jamais fait usage de remèdes matériels dans aucun but. Ma santé en général s'améliora insensiblement à mesure que j'étudiais la Science Chrétienne. Quelques-unes des complications disparurent, entre autres une maladie d'estomac qui avait duré pendant des années; ma foi déclinante en la Bible et en la prière se vivifia au point où je pus démontrer ce que je comprenais; la vérité me consola de mon chagrin insurmontable “comme une mère console son enfant.”

Mais les maux de tête persistèrent avec une défiance opiniâtre. Lorsque je souffrais je demandais de l'aide à de sincères, patients et affectueux amis Scientistes Chrétiens. Parfois, lorsque le mal commençait, un seul traitement suffisait à l'enrayer; d'autres fois je restais quelques mois relativement affranchie. Il y eut des luttes avec le découragement et d'autres ennemis mentaux, et souvent ce cri s'échappait de mon cœur: "O Éternel! Jusques à quand...?” Quelquefois je luttais toute seule à l'aide de Science et Santé, jusqu'à ce que la paix de Dieu vienne comme une bénédiction et que je pusse m'endormir ou me reposer. Finalement la délivrance vint: les crises cessèrent soudainement. C'était comme si Dieu avait dit: “Tu viendras jusqu'ici et tu n'iras pas plus loin.” Des mois et des années se sont écoulés sans que le mal reparaisse. Je me suis fortifiée et j'ai été à même de prendre sans discontinuer les responsabilités d'un travail dans la Science Chrétienne, ce qtie je n'aurais pu faire auparavant.

Cette guérison n'a pas eu lieu comme par hasard; je ne me suis pas débarrassée du mal graduellement. Les médecins avaient dit que le mal s'aggraverait d'année en année. Un spécialiste m'avait mise en garde contre une maladie qui, disait-il, se déclarerait fatalement en temps voulu, et il avait ajouté d'un ton significatif: “Si vous vivez jusque-là.” La guérison s'effectua à mesure que, selon ma compréhension, je suivis les règles données dans Science et Santé pour obtenir la guérison, et grâce à l'aide d'un professeur, de praticiens et d'amis, et aussi en veillant, jeûnant et priant, conformément au sens spirituel de ces termes employés dans la Science Chrétienne. Par suite de ce système de guérison vraiment scientifique et divin, j'ai aujourd'hui la santé physique que les médecins avaient déclarée impossible, j'ai une quiétude et une paix mentales que le monde ne saurait donner ni enlever, parce qu'elles viennent de Dieu, l'Amour divin.

Ce n'est ni en donnant de l'or ni en faisant des sacrifices terrestres que je cherche à rendre hommage au Tout-Puissant; ce n'est ni par des écrits ni par des paroles que je pourrais exprimer ma profonde gratitude envers Mary Baker Eddy, l'auteur du livre qui, le premier, m'apporta l'espoir de guérir. C'est en servant journellement ceux qui viennent à ma porte, ayant faim du pain de Dieu qui m'a nourrie pendant des années, et ayant soif de l'eau de la Vie qui apaise les désirs terrestres, que je fais les “offrandes d'actions de grâces.” C'est par l'intermédiaire des activités de L'Église Mère et de ses églises filiales, qui ouvrent leurs portes au service de l'humanité, et pendant l'heure bénie à l'École du dimanche, que j'offre mes dîmes au Christ vivant.

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