Dans l'épître de saint Jacques nous lisons ces mots: "Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d'en haut et descendent du Père des lumières, en qui il n'y a aucune variation ni aucune ombre de changement." L'un de ces dons parfaits est la possession du moment, de l'heure et du jour actuels où nous avons à travailler à notre salut, à éviter quelque erreur ou croyance à la maladie, au péché ou au chagrin. Il n'est jamais trop tôt, jamais trop tard, et nous n'avons non plus transgressé la loi de Dieu trop souvent, pour qu'une nouvelle occasion de réforme nous soit permise. La compassion de Dieu est infinie, et Il nous offre sans cesse le présent dans lequel nous pouvons éprouver le soulagement de tout mal qui peut sembler nous avoir donné quelque difficulté.
De quel éclat les yeux brilleraient, que le cœur serait joyeux, si chacun de ceux qui sont dans la détresse connaissait ce grand don, qui est directement et constamment accessible à chacun de nous! Étant donné sa sagesse et son amour, Christ Jésus n'eût pas enjoint à ses imitateurs de guérir les malades, de réformer les pécheurs, d'aimer leur voisin, de ressusciter les morts, et de se réjouir de faire toutes ces choses, s'il n'avait pas été possible d'y obéir. Ces commandements ne renferment rien de vague non plus. Il n'a pas dit de guérir les malades si la maladie n'était pas trop avancée; de sauver le pécheur s'il n'était pas trop avili; d'aimer notre prochain s'il n'était pas trop désagréable; de ressusciter le mort s'il n'était pas parti depuis trop longtemps; ou de nous réjouir si nous n'avions pas trop lieu d'être malheureux. Quels que soient les symptômes ou les manifestations, le fait demeure que l'homme de Dieu, l'univers de Dieu, est parfait; et ce qu'il nous faut faire, afin de voir cette perfection, c'est de comprendre et de prouver individuellement le néant de la croyance que quelque chose appartenant à la création de Dieu va de travers. En dernière analyse il n'y a aucune autre création à considérer, puisque "toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle."
Ce n'est ni la mauvaise pratique d'une autre personne, ni l'attitude erronée de notre prochain, ni une chose ni une circonstance matérielles que nous avons à changer, mais notre pensée erronée concernant ces choses. Ce fait simplifie grandement notre œuvre de guérison, parce qu'en réalité nous n'avons pas à changer la matière. La seule chose nécessaire est que chacun de nous corrige tranquillement dans son mode de penser tout ce qui est dissemblable au bien. De plus, si chacun faisait cela fidèlement, nous aurions tous, dès maintenant, le sentiment du ciel et de l'harmonie universels.
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