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Une seule voix

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 28 avril 2025


Où que nous soyons et quoi que nous fassions dans la vie, nous pouvons toujours entendre Dieu. Ainsi que l’écrit Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, « ... il n’est pas de place où Sa voix ne soit entendue... ». (Unité du Bien, p. 2)

N’est-ce pas là une part importante de la guérison, quand on a supprimé tout sens personnel, et qu’il n’existe plus de discussion entre deux points de vue opposés, le bien et le mal, le spirituel et le matériel ? Quand on entend uniquement Dieu, Son « murmure doux et léger » et que l’on comprend que l’Amour gouverne tout ?

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Un instant de conscience divine, la compréhension spirituelle de la Vie et de l’Amour, est un avant-goût de l'éternité. » (p. 598). Quelle belle promesse ! Dans cet « instant de conscience divine », nous trouvons la paix, la confiance et la guérison.

Il y a quelques années, je marchais avec difficulté. Je priais et gagnais un peu en compréhension, – et même un certain soulagement physique. Mais j’en étais arrivée à un point où, la plupart du temps, je marchais avec une canne et ressentais des douleurs la nuit. J’ai envisagé d’utiliser un déambulateur. Mais je m’attendais à une guérison complète, et je savais que cet état physique n’était pas vrai à mon sujet, car je suis une expression de Dieu, Son idée parfaite, droite et libre. J’ai également compris qu’il ne s’agissait pas de guérir une jambe ou un mal courant, mais de changer ma façon de penser afin de prendre conscience de la santé et de la mobilité qui, selon ma compréhension spirituelle, étaient déjà présentes.

J’ai alors pris contact avec une maison d’accueil de la Science Chrétienne dans ma région. On m’a dit qu’on viendrait m’aider et qu’on répondrait à mes besoins. Tandis que j’expliquais les problèmes que je rencontrais et mentionnais le matériel qui me serait sans doute nécessaire, je savais que mes interlocuteurs reconnaissaient à ce moment même ma perfection spirituelle. Je pouvais sentir leur amour.

Dans mes prières, j’ai traité la question de l’âge et du temps qui passe en insistant sur le fait que j’étais à jamais une idée spirituelle, à l’abri de toute suggestion de limitation. J’ai aimé méditer cette définition du « temps » dans Science et Santé : « Mesures mortelles ; limites à l’intérieur desquelles sont réduites toutes les actions, pensées, croyances, opinions, connaissances humaines ; matière ; erreur ; ce qui commence avant et continue après ce qu’on appelle la mort, jusqu’à ce que le mortel disparaisse et que la perfection spirituelle apparaisse. » (p. 595)

Cela s’accordait parfaitement avec la définition du « jour », qu’on trouve également dans Science et Santé : « L’irradiation de la Vie ; lumière, l’idée spirituelle de la Vérité et de l’Amour.

« “Il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.” (Gen. 1:5) Les objets du temps et des sens disparaissent dans l’illumination de la compréhension spirituelle, et l’Entendement mesure le temps d’après le bien qui se déroule. Ce déroulement est le jour de Dieu, et là “il n’y aura plus de nuit”. » (p. 584)

La définition du mot « année » couronnait le tout. On y lit notamment ceci : « Une mesure solaire du temps ; mortalité ; temps nécessaire à la repentance.

« “Devant le Seigneur, un jour est comme mille ans.” (II Pierre 3:8)

« Un instant de conscience divine, la compréhension spirituelle de la Vie et de l’Amour, est un avant-goût de l’éternité. » (Science et Santé, p. 598)

Ces idées m’ont beaucoup inspirée. Je me suis appuyée sur Dieu et je suis restée avec Lui. Je dois dire que je n’ai vraiment jamais été découragée. Aussi, je n’ai jamais demandé pourquoi, quand ou comment cette guérison allait se produire.

Et puis, un soir, au cours d’une réunion de témoignage du mercredi, j’ai entendu le récit d’une belle guérison. Une femme a raconté qu’elle avait été blessée, ainsi que son cheval, lors d’un grave accident. Ils avaient été guéris tous les deux – une guérison si parfaite qu’ils avaient pu ensuite participer à une compétition, et qu’ils l’avaient gagnée. Je me suis couchée ce soir-là confiante dans la présence d’une perfection totale, et cette pensée plutôt inhabituelle qui disait : « Dieu parfait, homme parfait, cheval parfait. »

A mon réveil, le lendemain matin, je me suis sentie plus libre que je ne l’avais été depuis des mois. Je n’avais ressenti aucune douleur pendant la nuit. J’ai sorti les déchets recyclables, je suis allée faire des courses et j’ai rendu visite à une amie très chère. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu une matinée aussi bien remplie. Le samedi matin, j’étais complètement rétablie. Ni douleur, ni boitement, ni canne ! Grâce à la Science Chrétienne j’ai pu rejeter toutes les suggestions selon lesquelles j’étais séparée de Dieu.

Alors même que j’écris ces lignes en repensant à cette guérison, je réalise que je n’avais fait que changer de point de vue. J’avais totalement abandonné une perception mortelle et acquis une perception entièrement spirituelle de mon être en tant qu’image de Dieu. Je savais que le fait d’entendre un message céleste cette nuit-là (« Dieu parfait, homme parfait, cheval parfait ») était « un instant de conscience divine », durant lequel je n’écoutais que Dieu. Je demeure dans l’Etat de Géorgie, aux Etats-Unis, mais la réunion de témoignage à laquelle j’avais assisté par Zoom était en Californie. Pourtant, j’ai eu le sentiment qu’il n’y avait pas de temps, pas d’espace, ni de limite, et qu’il y avait une église sans murs, avec seulement Dieu et Ses enfants unis au Divin.

Je savais aussi que pendant cette période de prière constante, ma lampe avait été allumée. La Vérité illuminait chaque jour les prétendues ténèbres de l’entendement mortel. Je m’attendais à la guérison en reconnaissant l’irréalité de la vieillesse et du temps qui passe.

Le fait d’être allée me coucher après la réunion de témoignage avec à l’esprit ce message céleste rafraîchissant, lumineux, simple et pourtant plein d’inspiration – alors qu’il était minuit ! – est un souvenir particulièrement précieux. Cela m’a rappelé cette affirmation de Mary Baker Eddy : « En Science Chrétienne, le milieu de la nuit sera toujours l’heure nuptiale, jusqu’à ce qu’il n’y ait “point de nuit”. Les sages auront leurs lampes allumées, et la lumière éclairera les ténèbres. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 276)

Il n’était pas nécessaire d’avoir une conversation avec des points de vue opposés sur le bien et le mal, la vie et la mort, l’Esprit et la matière, parce que la Vérité parle d’une seule voix. Et je l’avais entendue.

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