Mon mari était militaire lorsque j’ai connu la Science Chrétienne. Nous étions stationnés à Hawaï et recevions constamment la visite d’amis et de membres de la famille venus du continent. Bien que nous nous réjouissions d’avoir gardé des liens aussi merveilleux avec tous ces proches, notre budget était très serré. Nos invités n’avaient aucune idée de la difficulté que nous avions à les recevoir. A un moment donné, j’attendais avec impatience une période de deux semaines sans aucune visite prévue afin de pouvoir récupérer un peu.
Avant même d’avoir eu une journée à nous, nous avons reçu un appel d’une femme que nous ne connaissions pas. Elle avait un cadeau à me remettre de la part d’une de mes tantes, qui travaillait avec elle à la cuisine de l’aéroport. Mon mari et moi nous sommes donc rendus à son hôtel à Waikiki Beach. Elle nous a appris qu’elle s’était foulé la cheville en sortant du taxi ce jour-là et qu’elle serait clouée dans un fauteuil, dans sa chambre d’hôtel, pendant ses deux semaines de vacances. Cette personne était très gentille ; mon mari trouvait qu’elle lui rappelait sa mère. Il a ressenti une telle empathie pour elle qu’il l’a invitée à séjourner chez nous pendant ces deux semaines pour que je puisse prendre soin d’elle.
Je lui en voulais d’avoir fait cette offre sans me consulter. Comme c’était moi qui gérais nos finances, il n’avait aucune idée du peu d’argent dont nous disposions pour nos propres besoins, à plus forte raison avec une personne en plus. Néanmoins, nous l’avons aidée à monter dans notre voiture. Au début de notre trajet retour, je me suis demandé avec inquiétude comment subvenir à ses besoins à un moment aussi mal choisi. Je m’apitoyais sur mon sort et j’étais en colère.
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