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Le pouvoir que donne une identification correcte de soi

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 10 février 2025


Après avoir pris ma retraite en tant que professeure d’art à l’école primaire, j’ai travaillé encore plusieurs années comme suppléante dans des écoles publiques jusqu’à leur fermeture, début 2020, à cause de la pandémie. Cette inactivité et cet isolement social forcés me donnaient le sentiment que ma vie n’avançait pas. J’ai donc décidé de me concentrer sur ma croissance spirituelle. J’ai passé des mois à lire et à étudier le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, ainsi que d’autres écrits de Mary Baker Eddy, ce qui m’a beaucoup apporté.

Les chapitres intitulés « La Genèse » et « La création », dans le livre d’étude ont particulièrement retenu mon attention. Ces deux chapitres explorent le récit spirituel de la création exposé dans la Bible, dans le premier chapitre de la Genèse, ainsi que la véritable nature de l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, l’Esprit. On y lit également que le récit matériel de la création, tel qu’il est relaté dans les trois chapitres de la Genèse qui suivent, est irréel du fait d’inexactitudes et de déformations. Tout ce que j’ai appris pendant cette période tranquille, consacrée à l’étude et à la réflexion, s’est avéré inestimable quelques mois plus tard, au moment de prendre une décision importante.

Quelques semaines avant la réouverture des écoles de mon Etat, en août 2021, j’ai été contactée par une enseignante exerçant dans une autre zone géographique. Elle allait être en congé de maternité pendant neuf semaines et me demandait si cela m’intéresserait de la remplacer pendant cette période pour enseigner l’art à plein temps à six classes de niveau élémentaire.

Il m’a fallu d’emblée surmonter plusieurs obstacles mentaux. Tout d’abord, je n’étais pas sûre d’avoir la vigueur nécessaire pour rester debout toute la journée, cinq jours par semaine, pour faire un travail dont je savais qu’il était physiquement exigeant. L’année et demie passée sans activité physique, à cause du confinement, n’avait rien arrangé, et je ne me sentais plus aussi vaillante qu’avant. D’autre part, c’était un travail qui impliquait de côtoyer un très grand nombre de personnes, juste après une grande crainte générale des contacts sociaux liée à la pandémie. Je m’occupais également de deux personnes de ma famille à la maison, dont l’une nécessitait une attention particulière. Il aurait été très facile de décliner toute responsabilité supplémentaire et de refuser même d’envisager ce travail.

En priant pour être guidée, je me suis posé une série de questions : « Est-ce que j’entretiens un faux concept de mon identité ? Est-ce que je me considère comme une mortelle, créée à partir de la poussière de la terre, de la matière, et livrée à elle-même, privée de paix et d’harmonie, sensible aux idées de doute, de fatigue, de déchéance et de maladie qui peuvent s’insinuer en moi ? Qu’est-ce qui me pousse à avoir peur et à accepter un sens limité de moi-même ? » Le chapitre « La création » expose les conséquences qu’il y a à se considérer à tort comme étant créés par la matière plutôt que par l’Esprit. On y lit ceci : « La base de la discordance mortelle est un faux sens concernant l’origine de l’homme. Bien commencer, c’est bien finir. » (Science et Santé, p. 262) 

J’ai clairement vu que le défi à relever consistait à « bien commencer » et à spiritualiser le concept que j’avais de moi-même. J’ai prié pour rapprocher mes pensées de Dieu et pour mieux comprendre que j’avais une relation permanente et indéfectible à mon Père-Mère Dieu, en tant qu’expression de la Vie divine. J’ai reconnu que Dieu, la Vie, est mon seul créateur et qu’Il m’a donné, ainsi qu’à tous Ses enfants, la domination sur toutes choses. Un Dieu tout aimant ferait-il dépendre notre bien-être de circonstances humaines ? Certainement pas ! Ses enfants n’errent pas en trébuchant dans un climat de peur et de doute, livrés à eux-mêmes, privés de la santé, de l’harmonie, du bonheur et de la paix que symbolise, dans la Bible, le jardin d’Eden. Je savais que chacun des enfants de Dieu demeure en sécurité auprès de Lui, « car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être » (Actes des apôtres 17:28).

La semaine suivante, j’ai pris rendez-vous avec cette enseignante et le directeur de l’école pour parler des exigences et des conditions du poste. J’ai également appelé un praticien de la Science Chrétienne afin qu’il prie avec moi. Je ne voulais pas que la peur joue un rôle dans ma décision, et je savais que le traitement en Science Chrétienne commence toujours par apaiser la crainte. Le praticien était plein de joie et de gratitude que l’on m’ait offert ce poste. Je me suis rendu compte que je ne tenais pas à me dérober face à cette demande, et que toute forme de stagnation devait être remise en question. Nous avons prié pour que Dieu m’indique la voie à suivre.

Plusieurs choses se sont alors produites : tout d’abord, la crainte s’est dissipée. J’avais eu de nombreuses preuves de la tendre sollicitude de Dieu tout au long de ma vie, et j’étais persuadée que cette sollicitude n’avait pas subitement pris fin ; aimant avec constance Ses enfants, Il continuait d’assurer leur bien-être. Ensuite, j’ai vu dans cet emploi temporaire la possibilité d’exprimer mon amour des enfants et de l’art, tout en rejetant la croyance trompeuse à l’inertie. Enfin, j’ai compris que j’avais l’occasion de soutenir la future maman en acceptant son poste pour qu’elle puisse être avec son bébé nouveau-né et son petit garçon. Si c’était le moyen que Dieu me donnait d’être pour elle une bénédiction, j’en retirerais moi aussi un bienfait.

Là où j’ai le plus appris, c’est lorsque j’ai remis en question la suggestion selon laquelle la vie peut stagner ou que l’on peut être « sur le déclin », incapable ou peu désireux d’accepter des propositions et des responsabilités nouvelles. Je me suis plus systématiquement identifiée en tant qu’enfant de Dieu, une expression de la Vie éternelle, toujours active au service de Dieu. Comme je suis Son enfant, aucune suggestion de déclin ou de limite ne peut m’influencer. Dieu est l’Entendement divin, la source unique de la vérité et de la connaissance que nous avons de notre véritable identité spirituelle et de nos capacités illimitées.

Après avoir prié en m’inspirant de ces idées pendant deux jours, j’ai accepté le poste. Et j’ai continué à soutenir cette décision chaque jour dans mes prières. En m’identifiant sans cesse selon le point de vue de Dieu – c’est-à-dire comme en étant parfaitement capable – j’ai pu effectuer le travail que l’on attendait de moi et respecter les protocoles de sécurité mis en place dans l’école. J’ai beaucoup apprécié les élèves, le personnel serviable et amical, ainsi que le temps passé à enseigner, tout en continuant de pouvoir également assumer mes responsabilités à la maison.

On lit ceci dans le livre d’étude de la Science Chrétienne : « La Vie divine est complètement séparée de la croyance à une existence matérielle et du songe de cette existence ; elle révèle la compréhension spirituelle et la conscience de la domination qu’à l’homme sur toute la terre. » (p. 14)

Chacun d’entre nous possède cette domination et cette conscience que Dieu est sa Vie. Nous pouvons accepter notre héritage spirituel et l’identité qui nous vient de Dieu en menant une vie sans crainte – la vie sans limite que Dieu nous a donnée.

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