« Je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu, et qui n’ont point de mal ; et la figure du quatrième ressemble à celle d’un fils des dieux. » (Daniel 3:25) Plusieurs siècles avant la naissance de Christ Jésus, ces propos ont été tenus par Nebucadnetsar, roi de Babylone, après qu’il ordonna qu’on ligote trois jeunes gens, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, et qu’on les jette dans une fournaise ardente en raison de leur fidélité inébranlable à la suprématie de Dieu sur la terre. On peut comprendre pourquoi ils furent protégés du mal quand on lit la description que fait saint Jean de la « nouvelle Jérusalem » (voir Apocalypse 21:2-4), dans laquelle la loi de Dieu qui assure l’ordre et la sécurité nous apparaît. Je suis reconnaissant de pouvoir dire que mon fils a été guéri grâce aux enseignements tirés de ces récits.
L’été dernier, juste avant notre départ pour un séjour en camping en famille, ma femme m’a envoyé un message pour me dire que notre jeune fils était tombé et s’était violemment cogné la tête alors qu’ils faisaient des courses ensemble. Elle avait appelé une praticienne de la Science Chrétienne pour lui demander un traitement par la prière, et elle voulait que j’apporte également tout de suite mon soutien et mon aide. Elle avait aussi rassuré notre fils tout en lui bandant la tête et ils étaient en train de rentrer à la maison.
Je me suis aussitôt mis à prier pour notre fils. Je me suis souvenu que, la veille, la réunion de témoignage du mercredi soir de mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, incluait des passages tirés de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, sur le sujet de la « Nouvelle Jérusalem ». J’ai réfléchi au fait que si Dieu est tout-puissant et uniquement bon et que Son royaume est venu sur la terre, comme l’affirme Jésus, alors il ne peut exister ni force désordonnée, ni aléa, ni hasard susceptibles de provoquer un accident dont mon fils serait victime. Et s’il n’y avait pas d’accident, mon fils ne pouvait être blessé. Je me suis donc attaché à la vérité selon laquelle il vivait et se déplaçait toujours dans un endroit si protégé qu’il était impossible qu’il soit sujet à un quelconque accident ou subisse un dommage physique.
Lorsque ma femme et mon fils sont arrivés à la maison, j’ai d’abord été alarmé de voir du sang sur l’appui-tête de son siège de voiture. Mais j’ai mentalement rejeté cette image en sachant qu’elle ne venait pas de Dieu et qu’il était impossible qu’elle existe dans le royaume des cieux. Partant de l’idée que la vie de mon fils était l’expression de la Vie divine, de l’harmonie des cieux, j’ai affirmé mentalement que l’image d’une tache de sang sur le siège de voiture était erronée, injustifiée et sans fondement.
Alors que j’emmenais mon fils à l’intérieur pour changer ses vêtements, j’ai examiné sa tête pour voir s’il avait besoin d’un pansement ou de soins d’une nurse de la Science Chrétienne. Il n’y avait aucune trace de blessure sur sa tête ; pas de coupure, de bosse ni d’hématome.
Toutefois, il était encore bouleversé et racontait sa chute ; je voyais que le souvenir de l’incident revenait sans cesse dans ses pensées. Je lui ai parlé de Schadrac, Méschac et Abed-Nego et du Fils de Dieu, dont nous avions bien souvent discuté. Il avait appris cette histoire à l’école du dimanche quelques mois plus tôt. Il nous avait relaté que le Fils de Dieu était avec ces trois jeunes gens et qu’il les avait sauvés du feu. Je lui ai dit que le Fils de Dieu, le Christ, était avec lui maintenant même et pouvait le délivrer de la douleur, tout comme il avait protégé du feu les trois jeunes Hébreux. Il a alors cessé de se focaliser sur la chute, il a laissé tomber le sujet et il est allé tout content jouer avec sa petite sœur.
Pendant ce temps, ma femme priait pour rejeter l’image mortelle de la chute afin d’établir mentalement l’image divine qui, nous le savions, constituait la réalité. Puis, comme notre fils ne montrait aucun signe de douleur ou de blessure, nous avons décidé de maintenir notre séjour au camping, tout en restant en contact avec la praticienne de la Science Chrétienne. Elle avait établi dans son traitement que sa guérison était permanente et que l’existence de mon fils dans le royaume de Dieu signifiait qu’il n’était pas sujet à des prétentions erronées selon lesquelles il pourrait être temporairement privé de la présence protectrice de Dieu, que son état de santé pourrait se détériorer ou qu’il pourrait de nouveau souffrir.
Notre fils n’a jamais montré la moindre gêne physique pendant le voyage. Le séjour au camping a été un moment fort de notre été, et notre enfant n’a plus jamais mentionné l’incident survenu quand il faisait des courses avec sa mère. Il n’a gardé aucune séquelle de sa chute.
Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, définit ainsi la « Nouvelle Jérusalem » : « … les faits spirituels et l’harmonie de l’univers ; le royaume des cieux, ou règne de l’harmonie. » (Science et Santé, p. 592) Il ne s’agit pas d’une simple hypothèse théologique dont les scientistes chrétiens espèrent avoir confirmation dans l’au-delà. Le salut omniprésent du Christ, dont il est question tout au long de l’Ancien et du Nouveau Testament, qui nous délivre des souffrances imminentes, n’est jamais interrompu et se poursuit encore aujourd’hui. La découverte de la Science Chrétienne par Mary Baker Eddy au 19e siècle et les effets guérisseurs de notre pratique de la Science Chrétienne démontrent que le salut est une vérité éternelle, scientifique et logique.
La guérison de mon fils m’a appris de manière nouvelle que nous ne sommes pas soumis à des forces apparemment aléatoires de la nature ni aux agissements inexplicables d’un Dieu sujet à la colère. La pratique de la Science du Christ permet au contraire de nous protéger des maux physiques et mentaux, et de les guérir.
Graham Thatcher
Woodinville, Washington, Etats-Unis