Il y a quelques années, je me trouvais à New York durant un week-end. Je devais prendre la parole lors de la réunion annuelle de l’association scientiste chrétienne dont j’étais membre, car notre professeur de Science Chrétienne était décédé quelques années auparavant. Pour moi, c’était un privilège particulier. Les allocutions qui sont données lors des journées d’association de la Science Chrétienne ont pour but d’élever la pensée et de la stimuler, afin de renforcer la pratique de la guérison spirituelle des personnes présentes, lesquelles ont toutes suivi le Cours Primaire avec un professeur de Science Chrétienne.
Le matin de l’allocution, je me suis réveillé dans ma chambre d’hôtel, plein d’entrain en me réjouissant de cet évènement. Mais quand je me suis levé, j’ai ressenti une douleur fulgurante dans le dos et je me suis effondré sur le sol. Cela faisait plus de dix ans que j’avais sporadiquement des douleurs dans le dos, et j’avais prié à ce sujet de temps en temps. J’ai réussi à me lever et à faire quelques pas, mais au bout d’une minute ou deux, les spasmes sont revenus.
J’ai tout de suite compris qu’il s’agissait d’une résistance matérielle à la vérité spirituelle que j’allais affirmer et explorer ce jour-là dans mon allocution. Cette résistance prenait la forme d’une suggestion mentale agressive selon laquelle Dieu n’était pas omniprésent ni omnipotent ; c’était une erreur de croyance qui tentait de gâcher une merveilleuse opportunité.
Ce matin-là, je n’ai cessé d’affirmer « l’exposé scientifique de l'être » énoncé par Mary Baker Eddy dans le livre d’étude de la Science Chrétienne : « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. L’Esprit est la Vérité immortelle ; la matière est l’erreur mortelle. L’Esprit est le réel et l’éternel ; la matière est l’irréel et le temporel. L’Esprit est Dieu, et l’homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l’homme n’est pas matériel ; il est spirituel. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 468)
J’ai maintenu ces vérités dans ma pensée avec persistance. Malgré les douleurs continuelles qui me rendaient la marche difficile, je suis arrivé à l’église où je devais prendre la parole. On m’a conduit dans une petite pièce où j’ai pu continuer de prier pendant un moment avant de prononcer mon allocution. A un moment donné, je me suis adressé à Dieu en disant : « Père, tu connais ma sincérité. Je suis ici avec un cœur plein de gratitude pour exprimer mon amour pour Toi et Tes enfants et pour offrir “un verre d’eau froide au nom du Christ”, afin d’aider ceux qui en ont besoin. »
Lorsque le moment est venu de prendre la parole, j’ai pu me lever, marcher jusqu’à l’estrade et prononcer mon discours de cinq heures sans la moindre gêne. Je n’ai plus jamais eu mal au dos.
Chris Wye
Washington, DC, Etats-Unis
