Il fut un temps où j’écrivais beaucoup d’articles pour les périodiques de la Science Chrétienne. Je trouvais que cette activité me donnait un doux sentiment d’humilité, et j’aimais partager ma façon de prier et de trouver l’inspiration dans la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy. Mais j’ai cessé d’écrire lorsque ma mère est décédée. J’étais tellement triste que je n’arrivais pas à me débarrasser du poids de ce chagrin et de la perte d’un être cher.
Et puis un jour, il y a environ un an, j’ai raconté une guérison lors d’une réunion de témoignage du mercredi soir dans mon église de la Science Chrétienne. L’idée m’est venue ensuite d’écrire ce témoignage pour le soumettre aux périodiques afin de le partager avec le public.
Mais au cours des jours suivants, lorsque je m’asseyais pour tenter d’écrire, les mots ne venaient pas. Mes doigts ne voulaient pas taper sur le clavier. Alors que je priais à ce sujet, j’ai ouvert La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, un livre de Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne. Mes yeux sont tombés sur ces mots : « Je n’ai qu’à laisser mon cœur instruire ma plume… » (p. 125) Cela m’a beaucoup touchée. Alors cette belle pensée céleste m’est venue : « Bon ! je n’écris pas avec une plume, mais je tape sur des touches, et je vais taper dans « la tonalité de l’Amour ». C’était la « douce petite voix » qui me rassurait.
L’impression que j’avais d’être une mortelle accablée par le chagrin et incapable d’écrire s’est tout simplement dissoute, et je me suis mise à écrire le jour même et la nuit qui a suivi. J’ai terminé l’article au bout de plusieurs jours. Il a été publié le 20 novembre 2023 dans le Christian Science Sentinel, une publication sœur du Héraut (voir « L’inspiration biblique et la traversée à pied sec de la mer Rouge », publié en ligne le 15 août 2024).
Me remettre à écrire a été une véritable guérison ! Je m’étais vraiment sentie perdue sans ma mère, qui était une fervente scientiste chrétienne et ma meilleure amie, mais j’ai été instantanément libérée de ces sombres pensées. Plus de deuil, d’émotions erronées ou de tristesse, ni même de syndrome de la page blanche ! Comme ma mère était pianiste de concert, le message de guérison concernant « la tonalité de l’Amour » m’a touchée au-delà de toute mesure.
En repensant à cette période, je me rends compte qu’elle m’a beaucoup appris. Notamment que chaque service religieux de la Science Chrétienne est un service de guérison, une invitation à guérir et à être guéri. Grâce au témoignage que j’ai donné ce soir-là, j’ai certainement acquis une compréhension plus inspirée de la vie éternelle et du tendre gouvernement de Dieu. J’ai aussi appris que la Science Chrétienne est le Consolateur, qui nous montre l’irréalité de l’erreur ou le mal, et la totalité de Dieu, l’Entendement omnipotent. Cet Entendement est Dieu et gouverne Ses enfants avec amour. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « L’Esprit est Principe divin, et le Principe divin est Amour, et l’Amour est Entendement, et l’Entendement n’est pas à la fois bon et mauvais, car Dieu est Entendement ; par conséquent il n’y a en réalité qu’un seul Entendement, parce qu’il y a un seul Dieu. » (p. 330)
Cette expérience m’a également appris que la Science Chrétienne fait taire toute pensée qui prétend que nous sommes séparés de Dieu et suggère que nous sommes incapables d’achever la tâche que nous avons à accomplir. Cela me rappelle ce que Mary Baker Eddy a écrit un jour à un élève : « Quand l’entendement mortel dit : “Je ne suis pas capable”, vous devez affirmer “Je suis capable”, car “Je suis capable” est le Fils de “Je suis ”. » (Nous avons connu Mary Baker Eddy, tome II, édition augmentée, p. 299) Nous sommes tous enveloppés dans les bras aimants de Dieu et soutenus par Lui ; nous ne sommes jamais seuls, isolés ou perdus en aucune façon.
Peu de temps après avoir soumis l’article que j’avais écrit, j’étais en train de plier mon linge quand j’ai trouvé, au milieu des vêtements, un petit écusson d’environ 4 cm. Je l’ai mis de côté, puis en le regardant de plus près (et après avoir fait quelques recherches en ligne), j’ai découvert qu’il s’agissait d’un écusson octroyé par le Club des éclaireuses et qui reconnaît l’habilité dans la communication. J’ai éclaté de rire, tandis que s’imprimait profondément en moi cette puissante pensée émanant de notre Père-Mère Dieu : « Tu es capable ! » Il s’est avéré que mon fils avait fait des achats dans une friperie ; le petit écusson s’était certainement glissé dans un vêtement qu’il avait mis dans la machine à laver. J’y ai reconnu la tendre et inspirante confirmation que j’avais bien agi.
C’est un grand privilège que de disposer de cet espace pour exprimer ma gratitude envers Christ Jésus, Mary Baker Eddy et la Science Chrétienne, ainsi qu’envers tous ceux qui travaillent aujourd’hui pour la Société d’édition de la Science Chrétienne, et à tous ceux qui ont écrit ou travaillé pour les périodiques de la Science Chrétienne.
