Je passais des vacances en famille quand ma petite-fille a remarqué que mon œil était rouge. J’ai pensé que de l’eau s’était infiltrée dans mon masque pendant que nous faisions de la plongée. Mais de retour à la maison, j’ai constaté l’apparition d’un orgelet.
Dans la Leçon biblique, indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne de cette semaine-là, se trouvait le passage suivant : « Tes yeux sont trop purs pour voir le mal, et tu ne peux pas regarder l’iniquité. » (Habacuc 1:13) J’ai alors pris conscience que je n’avais pas toujours considéré mes semblables sous leur meilleur jour, à commencer par mes enfants, leurs compagnons et mes petits-enfants. Je voyais leurs défauts et j’essayais de comprendre que ceux-ci ne faisaient pas partie de leur vraie nature, au lieu de partir du point de vue spirituel selon lequel ils étaient déjà parfaits (sans défaut), créés à l’image de Dieu, comme il est expliqué dans le premier chapitre de la Genèse. Je me suis souvenue d’un poème que mon moniteur de l’école du dimanche de la Science Chrétienne m’avait appris (je ne sais plus qui en est l’auteur) :