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Cet « élément puissant » qui est à l’œuvre

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 31 mars 2025

Publié à l’origine dans le Christian Science Journal de janvier 1978.


Il arrive parfois qu’un moniteur de l’école du dimanche enthousiaste fasse un surintendant réticent. A première vue, les responsabilités administratives du surintendant peuvent paraître d’un faible avantage par rapport aux défis et aux satisfactions liés à l’enseignement, du moins jusqu’à ce que les joies, les possibilités particulières, ainsi qu’une vision unique de l’activité de l'église se révèlent au surintendant dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Dans une lettre adressée au surintendant et aux moniteurs de l’école du dimanche de L’Eglise Mère, notre Leader, Mary Baker Eddy écrit ceci : « C’est une joie de savoir que ceux qui sont fidèles dans les missions fondamentales comme l’éducation chrétienne de nos chers enfants récolteront la récompense de la droiture, s’élèveront sur l’échelle de l’être et réaliseront enfin la promesse de leur Maître : “Ils seront tous enseignés de Dieu.” » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 230)

L’activité de l’école du dimanche est en effet fondamentale pour la bonne progression de chaque jeune scientiste chrétien, pour l’expansion du mouvement de la Science Chrétienne dans le monde entier et pour la mission de l’église filiale. Cette activité fait partie intégrante du système éducatif de la Science Chrétienne, régi et protégé par le Manuel de L’Eglise Mère, de Mary Baker Eddy. La vitalité de chaque église filiale, sa capacité à bénir le quartier dans lequel elle est implantée, est donc directement liée au dynamisme et à la prospérité de son école du dimanche.

L’œuvre de notre Leader en tant que fondatrice de la Science Chrétienne prend une nouvelle dimension lorsque l’ampleur et la durabilité du système éducatif de l’Eglise du Christ, Scientiste commencent à être perçues. Qu’est-ce qui fait le succès d’une école ? Certainement les résultats que l’on constate dans la vie de ses élèves. Comment y parvient-on ? Grâce au contenu de l’enseignement et à la manière dont il est donné, à la qualité et à l’exemplarité des moniteurs, et à leur attitude à l’égard des élèves.

Les sujets traités à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, ainsi que les techniques pédagogiques de base, sont définis de manière concise et complète en seulement dix-huit lignes dans le Manuel de l’Eglise (voir art. XX, sect. 2 et 3). Pour apprécier pleinement combien ces instructions sont complètes, il est peut-être nécessaire d’avoir été appelé à enseigner sans avoir jamais été élève à l’école du dimanche ni avoir la moindre expérience en matière d’enseignement sur laquelle s’appuyer.

Les moniteurs sont choisis parmi les membres de l’église filiale. Leurs compétences, leur comportement et leur attitude envers les élèves dépendent de la sincérité avec laquelle ils démontrent leur compréhension de la Science Chrétienne, et de l’étude assidue grâce à laquelle ils développent cette compréhension. Acceptent-ils la disposition du Manuel relative au Cours Primaire de Science Chrétienne ? Un surintendant découvrira peut-être qu’une partie essentielle de sa fonction consiste à maintenir constamment l’importance et la joie d’enseigner à l’école du dimanche aux yeux de tous les membres, de sorte que les membres aient envie d’enseigner, et que le conseil d’administration soit disposé à libérer de leurs autres fonctions les membres les mieux qualifiés pour répondre aux besoins immédiats de l’école du dimanche.

J’étais sur le point d’achever mon mandat de trois ans en tant que surintendante, quand on m’a demandé, contre toute attente : « Si vous pouviez donner un seul conseil à votre successeur, quel serait-il ? » La réponse m’est venue spontanément en un seul mot : « Ecouter ! » Avec le recul, je m’en tiens à ce seul mot. Le surintendant ne peut travailler que sur la base de sa compréhension actuelle et des besoins du moment. Même s’il ne se sent pas à la hauteur au début de son mandat, il peut faire confiance au conseil d’administration qui a écouté sans a priori ce que Dieu lui a révélé par la prière pour faire le meilleur choix possible en fonction des besoins actuels. Alors en étant lui aussi à l’écoute de ce que lui disent ses prières, le surintendant saura comment travailler, ce qu’il faut faire, de quelle façon et à quel moment. « Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » (psaume 91:11)

La première chose qui m’est apparue en faisant preuve de cette écoute, c’est que l’église filiale est une avec l’école du dimanche au sein du processus parfaitement intégré de notre éducation chrétienne scientifique, ainsi que la nécessité pour les membres d’apprécier cette unité afin que l’église puisse constituer un « centre de formation » dynamique et en constant renouvellement pour les futurs moniteurs de l’école du dimanche. En écoutant encore, j’ai entrevu l’unité de l’église et de l’école du dimanche dans leur capacité à répondre aux besoins de toute la famille. A une époque où l’on sous-estime la famille et l’importance qu’elle revêt pour les progrès de la société, cette capacité accrue de chaque église filiale de L’Eglise du Christ, Scientiste, à inclure toute la famille dans son ministère plein d’amour est d’une valeur inestimable.

C’est peut-être parce qu’auparavant j’avais été la présidente d’un comité particulièrement à l’écoute du voisinage immédiat de mon église, que j’avais un concept plutôt géographique du champ de l’église, même si, comme la plupart des membres, j’habitais plus loin. En orientant à présent mon écoute du point de vue du surintendant, j’ai compris que le champ de l’église représentait un concept bien plus large : il comprenait les contacts quotidiens des membres quel que soit le lieu de leur habitation, de leur travail, de leur école. (S’il en était autrement, une église pourrait se réduire à un club restreint, et l’activité des membres sur leur lieu de travail et au sein de leur foyer pourrait ne pas être reconnue comme l’activité de scientistes chrétiens).

Au fur et à mesure que ces idées mûrissaient , j’en ai fait part à tous, et les moniteurs ont parlé de leur travail – aussi bien des problèmes que des réussites – pendant le temps prévu au début de chaque année lors d'une réunion des membres. De cette façon le travail de l’école du dimanche est devenu une priorité pour chaque membre, quelle que soit sa nouvelle tâche, et c’est ainsi que s’est développée l’unité de notre activité.

Membres et élèves ont peu à peu amené d’autres enfants à l’école du dimanche. Comme on l’a constaté, les nouveaux venus étaient stimulés grâce non seulement au soutien continu de leurs moniteurs, mais aussi à l’intérêt constant pour leurs progrès de la part de ceux qui les avaient amenés. Leurs parents sont également venus à l’église. Comme les petits ruisseaux vont vers la rivière, les enfants sont attirés là où ils se sentent valorisés, aimés et compris. Les élèves amènent volontiers leurs amis s’ils apprécient eux-mêmes l’enseignement de l’école du dimanche, s’ils constatent qu’ils peuvent le mettre à profit, emprunter des livres, et si on les incite à s’investir activement dans leur école du dimanche.

En organisant des petits ateliers pour les moniteurs au début de chaque année, on a constaté que les nouveaux moniteurs prenaient plus rapidement leurs marques, avec confiance, et voyaient le lien entre le travail accompli dans leur classe et l’expérience individuelle de tous les élèves de l’école du dimanche. (Ces ateliers s’ajoutaient aux deux réunions annuelles de toute l’école du dimanche. Afin de maintenir l’unité de cette activité, et de s’assurer  que le bibliothécaire, le secrétaire, les moniteurs substituts, les huissiers et les pianistes puissent travailler en étroite collaboration avec les moniteurs, tous ceux qui occupaient ces postes participaient au moins à l’un de ces petits ateliers informels.) Un moniteur vraiment soucieux des progrès individuels de ses élèves – en apprenant à les connaître ainsi que leurs amis, en prévoyant des devoirs appropriés à faire à la maison, en les encourageant à progresser en appliquant pendant la semaine les vérités comprises – un tel moniteur partage nombre des joies les plus profondes d’un parent, mais avec une famille qui change et s’agrandit sans cesse.

Le rôle du surintendant est quelque peu différent. Il chérit le travail de l’école du dimanche dans son ensemble, soutient les moniteurs et tous ceux qui collaborent à cette activité, accueille les élèves et accompagne les visiteurs à leur place, rassure les parents. En fait, son rôle pourrait s’apparenter à celui d’un grand-parent : par l’attention affectueuse qui n’est pas de l’ingérence, le maintien des valeurs et du cap à suivre, l’invitation faite à tous à découvrir et à utiliser avec succès les capacités que Dieu leur confère, l’accompagnement dans leurs difficultés comme dans leurs réussites. De très jeunes enfants ont récemment parlé à la radio de leurs grands-parents. « Ils ont toujours du temps pour nous », confiait l’un d'eux ; et un autre d’ajouter : « Les grands-parents sont vraiment très jeunes. De temps en temps ils ont juste l’air un peu vieux, à l’extérieur. » Les surintendants de l’école du dimanche ne correspondent-ils pas, eux aussi, à cette description ? Ils ont toujours le temps. Et surtout, au lieu de s’activer sans cesse pour que tout le monde exprime l’Amour, ils observent tranquillement et avec gratitude l’Amour divin, l’unique Entendement, s’exprimer en tant que Tout.

« Un solide bon sens, un élément puissant enseveli dans les profondeurs de l’invisible a opéré une résurrection parmi vous, et a rejailli en amour vivant », a écrit un jour notre Leader aux églises de Chicago. Elle faisait référence à la croissance et à la prospérité récentes de la Science Chrétienne dans cette ville. « Quel est ce quelque chose, ce feu du phénix, cette colonne lumineuse pendant le jour éclairant, guidant, et protégeant vos voies ? », demande-t-elle ensuite. Ce à quoi elle répond : « C’est l’unité, le lien de la perfection, l’expansion multipliée par mille qui va encercler le monde, – unité qui développe notre pensée la plus intérieure en ce qu’il y a de plus grand et de meilleur, la totalité de tout ce qui est réel et bon. » (Miscellanées, p. 164) La fonction de surintendant offre un point de vue privilégié d’où observer cet « élément puissant » qui est à l’œuvre, alors qu’il élargit tranquillement et sûrement l’église ainsi que l’école du dimanche, qui apporte la guérison et inclut tout dans son étreinte.

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