L’amour de Christ Jésus pour les petits enfants se manifestait de plusieurs manières. Un jour, alors que les disciples de Jésus réprimandaient ceux qui lui amenaient de jeunes enfants pour qu’il les bénisse, il a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. » (Marc 10:14)
Les écoles du dimanche de la Science Chrétienne offrent aux enfants l’amour chrétien que le Maître a enseigné. Le centre d’attraction même de l’école du dimanche est le Christ. C’est l’amour chrétien qui les attire là où ils peuvent en apprendre davantage sur Dieu et sur le grand amour qu’Il leur porte. C’est cet amour qui pousse le moniteur de l’école du dimanche à reconnaître chaque enfant comme la création spirituelle de Dieu.
Un bon exemple de la puissance de l’amour et de la vision du Christ s’est produit dans une école du dimanche de la Science Chrétienne lorsque j’étais surintendant. Une monitrice remplaçante m’avait dit qu’un garçon de sept ans perturbait la classe par son énergie débordante. Le dimanche suivant, avant que l’école du dimanche ne commence, j’ai prié pour avoir une inspiration nouvelle concernant ce problème. Je me suis tourné vers Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, et il s’est ouvert sur ces lignes : « Il nous faut scruter profondément le réel au lieu de n’accepter que le sens extérieur des choses. » (p. 129) En ouvrant le livre à une autre page, j’ai lu : « La métaphysique résout les choses en pensées et remplace les objets des sens par les idées de l’Ame. » (ibid., p. 269)
Voilà la réponse que je cherchais. Il m’est apparu clairement que l’Entendement divin, Dieu, est la source de toute pensée et de toute action. Scruter « profondément le réel » m’a obligé à accepter et à admettre que la création spirituelle de l’être est réelle (à voir que la création originelle et spirituelle de l’homme par Dieu est la seule création) et à rejeter comme irréel le sens mortel adamique (le concept matériel erroné selon lequel l’homme est un mortel physique). Je savais qu’en opérant ce changement mental, ce qui semblait être un enfant casse-pieds céderait au fait spirituel, et l’harmonie s’en suivrait naturellement. « Les objets des sens » seraient remplacés par « les idées de l’Ame ».
Ce matin-là, la salle de l’école du dimanche m’a semblé resplendir de la lumière du Christ, de l’idée spirituelle rayonnante de Dieu à l’œuvre dans la conscience humaine. Elle est apparue comme une lumière, une lumière presque visible qui a illuminé la séance d’école du dimanche. L’ordre régnait et toutes les classes exprimaient la spiritualité, l’intérêt, la coopération et la productivité. J’avais l’impression que toute l’école du dimanche reflétait le réalisme de Dieu.
Cet enfant a continué de grandir dans la ressemblance de Dieu et la guérison de son comportement perturbateur a été permanente. Il est toujours très actif, mais son activité s’exprime dans un comportement davantage semblable au Christ. Quel privilège d’être témoin de la puissance de l’amour et de la vision du Christ pour guérir et réformer !
