De presque toutes les manières, le monde exige que nous obtenions et que nous conservions un bien qui nous soit propre et qui puisse être vu, ressenti et, surtout, possédé. Si la possession d’un bien, sous une forme ou une autre, établissait réellement notre valeur individuelle, alors notre valeur serait matérielle. Il s’ensuit que ne pas posséder de choses matérielles – ou même ne pas « posséder » les relations, la position ou le statut qu’on espérait – signifierait que notre valeur ou que l’attention qu’on nous porte seraient moindres. Mais une compréhension spirituelle de Dieu conduit à placer notre confiance dans un bien divin qui répond toujours à nos besoins – et avec précision.
A mesure que nous cessons de définir de quelle manière nos besoins doivent être satisfaits, notre confiance en Dieu grandit et nous devenons capables d’abandonner les peurs et les attentes humaines. L’humble volonté d’écouter et de suivre la direction de Dieu est nécessaire pour que nous puissions progresser.
J’ai vécu une expérience au cours de laquelle il m’a fallu beaucoup trop de temps pour abandonner quelque chose que j’appréciais profondément et que je pensais devoir garder pour moi. Pour de nombreuses raisons importantes, il était tout à fait juste de donner à mon fils et à ses enfants le chien de deux ans que j’avais chéri et élevé depuis l’âge de sept semaines. J’ai entretenu l’idée que c’était la meilleure chose à faire pendant plusieurs mois, avant de finalement me décider à le faire. La famille avait traversé des moments très difficiles, et l’amour exprimé par ce chien a été une source de joie pour eux. Ils l’aimaient autant qu’il les aimait.
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