Cela a dû être un grand moment. Aucune campagne électorale, pas de longues files d’attente ni d’isoloirs, aucun sondage à la sortie des urnes. Au lieu de cela, alors qu’un grand nombre de gens se rassemblaient pour voter pour l’un des deux candidats, les opinions personnelles ont fait place à la prière.
Le livre des Actes des apôtres raconte l’histoire des 11 apôtres et de plus d’une centaine de disciples de Jésus qui se réunirent pour élire un remplaçant à Judas Iscariote : « Ils en présentèrent deux : Joseph appelé Barsabbas, surnommé Justus, et Matthias. Puis ils firent cette prière : Seigneur, toi qui connais les cœurs de tous, désigne lequel de ces deux tu as choisi, afin qu’il ait part à ce ministère et à cet apostolat, [...] Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Matthias, qui fut associé aux onze apôtres. » (1:23-26)
On pourrait croire que prier avant de voter est une pratique réservée aux croyants, une sorte de pratique désuète ou, parfois, de plaidoyer mental délibéré pour que tels candidats ou telles politiques l’emportent. Pourtant, beaucoup prient avec une grande humilité et un cœur vraiment réceptif lorsqu’ils sont en difficulté ou qu’ils doivent prendre une décision personnelle importante. Une telle prière est-elle compatible avec la politique ?
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