Qu’il est étrange de constater le peu de grâce avec laquelle on a débattu de la grâce pendant près de 2000 ans! Pour les chrétiens, la perte supposée de la grâce marquait la différence entre les tourments éternels de l’enfer et la paix éternelle. De nos jours, pourtant, la grâce passerait presque pour un concept sans intérêt, par comparaison. Le sujet évoque des images qui appartiennent au passé, ou bien l’intervention de Dieu lors d’un «Jugement dernier» qui ne fait plus peur qu’à un petit nombre.
En revanche, les idées de Mary Baker Eddy sur la grâce montrent que le sujet est crucial pour notre époque – sans risque de susciter une peur théologique.
Pourquoi la grâce est-elle si essentielle? Parce qu’à un moment ou à un autre, chacun se trouve dans l’obligation de faire face aux limites d’un monde mortel. Les circonstances peuvent varier – on redoute quelque chose, on souffre en secret de quelque insuffisance ou l’on se sent diminué dans son corps – mais chacun connaît tôt ou tard les limites de ses capacités personnelles et prend alors conscience de la nécessité de se tourner vers une source plus élevée pour devenir plus fort. Cette source, c’est la grâce de Dieu, librement dispensée à tous.
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