Témoignages
Récemment, ma fille, qui était allée en Suisse pour y pratiquer les sports de la saison, eut un sérieux accident un jour qu'elle se lugeait avec six autres personnes sur un pesant bob-sleigh. Il y avait devant eux, sur un petit traîneau, appelé luge, une femme qui avançait lentement, et pour l'éviter le guide serra si fortement les freins que l'un d'eux se cassa, et le bob-sleigh versa.
Les épreuves douloureuses par lesquelles j'avais passé durant la guerre m'avaient fait perdre la foi. Fort souvent j'avais tâché de la retrouver, mais n'y arrivais pas.
Lorsque j'entendis parler de la Science Chrétienne pour la première fois, il y a environ six ans, je crus y prendre un vif intérêt, car j'aimais l'étude des questions métaphysiques, et le livre Science et Santé avec la Clef des Écritures , par Mary Baker Eddy, me parut donner de la Bible une explication soutenable et conséquente. Mais à cette époque, je ne vis que la lettre de la Science Chrétienne et j'en méconnus complètement l'esprit; aussi resta-t-elle pour moi une théorie intéressante, probablement vraie, mais je ne vis pas la nécessité de la mettre en pratique.
Ayant le cœur plein de gratitude, je désire relater quelques-uns des bienfaits que j'ai reçus dans la Science Chrétienne. J'ai été soignée par la médecine pendant près de dix ans, mais ne trouvais la guérison nulle part.
Me rendant compte de quelle grande utilité m'ont été les témoignages de guérison qu'effectua la Science Chrétienne, je voudrais parler d'un cas où la chirurgie mentale a été efficace. En arrivant à notre maison située sur une colline assez élevée, j'essayai de me servir du frein pour arrêter l'auto que je conduisais, mais il ne voulut pas freiner.
Nous sommes des disciples de la Science Chrétienne, depuis plusieurs années, y ayant été amenés par des amis. Pendant cet intervalle nous avons reçu d'innombrables bienfaits et nous avons eu de nombreuses preuves de son efficacité.
Je désire exprimer ma gratitude pour les bienfaits que la Science Chrétienne a apportés dans ma vie. J'entrepris l'étude de la Science Chrétienne au mois de janvier 1912, et depuis lors je n'ai pris aucun médicament.
Il y a environ un an, comme je travaillais avec la meule d'émeri, une partie molle s'en détacha d'une façon si soudaine et inattendue qu'une grande partie de l'émeri entra dans l'un de mes yeux et m'empêcha de voir. Matériellement parlant, la douleur était presque insupportable.
Avant de connaître la Science Chrétienne, j'endurais beaucoup de souffrances physiques, mais ce qui était encore pire, c'était ma crainte perpétuelle d'une tendance à la dépression morale héréditaire. Un amour prononcé pour les études me porta à choisir une carrière académique.
Ayant une profonde gratitude pour tous les bienfaits que j'ai reçus dans la Science Chrétienne, je désire donner mon témoignage. C'est à peine si, pendant quatorze ans, j'ai joui d'un seul jour de bonne santé.