J'ai participé à mon premier triathlon le 22 avril 2001. A l'époque, j'avais treize ans. J'avais vraiment le trac, parce que je ne savais pas à quoi m'attendre. Mais finalement, cela m'a paru facile, et je me suis bien amusé.
Au mois de décembre suivant, mes amis, Amanda et Matt, m'ont dit qu'ils allaient participer à un triathlon qui s'appelle « Demi-ironman », qui est plus difficile que celui que je venais de faire (il se composait d'une épreuve de natation de 2 km, d'une course cycliste de 90 km et d'une course à pied de 20 km). J'ai dit à mon père que j'aimerais m'inscrire et il était tout à fait pour.
La course avait lieu en mai, donc j'avais cinq mois pour m'entraîner. J'ai couru tous les jours avec les équipes de cross-country et d'athlétisme de l'école, et tous les deux jours je faisais du vélo et de la natation dans une petite université.
Avant la course, beaucoup de gens m'ont dit que j'étais trop jeune pour participer à un triathlon. Ils pensaient qu'accomplir tous ces efforts physiques en une seule fois, c'était mauvais pour ma santé. Mais j'ai senti que Dieu m'aiderait pendant ces épreuves, et que tout irait bien. Avant le triathlon, mon père m'a aidé à prier. Nous avons parlé d'un verset biblique qui dit: « Mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. » (Ésaïe 40:31) Nous avons aussi réfléchi ensemble aux paroles d'un cantique qui dit ceci: « Prends, Seigneur, tous mes efforts, / Rends mes pas joyeux et forts. » (Hymnaire de la Christian Science, n° 324) Le verset biblique et ces mots du cantique m'ont beaucoup aidé.
Avant le début du triathlon, j'étais très tendu, mais dès que j'ai entendu le coup de feu du départ, la peur a disparu et j'ai vraiment commencé à m'amuser. Tous les concurrents ont été sympas avec moi. J'étais le plus jeune, et tous ceux que je dépassais, ou qui me dépassaient, me disaient: « Bravo, c'est bien ! » ou « Continue ! »
Ce qui me faisait le plus peur, c'était l'épreuve de natation en mer. C'était comme un sport de contact, parce qu'il y avait 2000 personnes dans l'eau, toutes en même temps. Il fallait relever la tête très souvent pour voir si on nageait bien en ligne droite. Les requins ne m'inquiétaient pas trop, mais mon père m'a dit qu'il a vu un phoque nager autour de nous. J'ai trouvé ça cool.
La course cycliste s'est super bien passée. Je me suis servi du vélo de mon père, parce qu'il avait le meilleur de la famille. Il était léger avec des pneus très minces.
Après la course à vélo, j'étais tout excité, parce que je savais que la course à pied était l'épreuve où j'étais le plus à l'aise. C'était une grande boucle à faire deux fois, sur terrain plat. J'ai terminé le premier tour vraiment très vite, mais au deuxième tour, j'ai commencé à me sentir fatigué et à avoir des crampes. Je devais souvent marcher. J'étais découragé.
Je savais que ma famille priait pour moi, et cela m'a aidé à continuer. Je me suis mis à marcher, puis j'ai recommencé à courir. J'étais fatigué, mais je me disais tout le temps que j'avais le soutien divin pour la course entière. J'ai vraiment senti que Dieu me donnait la force de finir.
J'étais fatigué, mais je me disais tout le temps que j'avais le soutien divin pour la course entière.
Lorsque j'ai franchi la ligne d'arrivée, l'annonceur a donné mon nom et mon âge. Il a aussi mentionné que j'étais le plus jeune concurrent. Dans le stade, tout le monde s'est mis à applaudir. Je me suis senti récompensé de mes efforts.
Depuis, j'ai terminé plus de cinq autres triathlons.
Faire du triathlon m'a appris qu'il n'existe pas de limites à ce qu'on peut faire quand on s'en remet à Dieu pour trouver la force et l'endurance.
 
    
