J’aimerais vous faire part d’une guérison qui est particulièrement significative pour moi, dans l’espoir qu’elle pourra aider d’autres personnes.
Il y a plusieurs années, j’ai été réveillé par d’intenses douleurs abdominales. J’étais inquiet, car c’était la première fois que je ressentais ce type de douleur. Toutefois je faisais confiance à la Science Chrétienne depuis des dizaines d’années car elle m’avait guéri de nombreux maux. Je savais donc que je pouvais, une fois de plus, m’en remettre à la Science Chrétienne dans cette situation. J’ai réussi à aller m’assoir sur une chaise, dans la chambre, afin d’être plus à l’aise et de pouvoir penser plus clairement. Ressentant le besoin d’une aide immédiate, j’ai demandé à ma femme d’appeler un praticien de la Science Chrétienne. Bien que ce soit le milieu de la nuit, celui-ci s’est aussitôt mis à prier pour moi, de même que ma femme.
Entre-temps, les symptômes se sont aggravés et j’avais peur à l’idée que je pourrais mourir. Je me suis retrouvé assailli par des pensées effrayantes qui me perturbaient et m’empêchaient d’avoir les idées claires. Je me suis alors souvenu d’une chose que j’avais entendue pendant la conférence de la Science Chrétienne à laquelle j’étais allé la veille. Le conférencier avait expliqué qu’il était important de ne pas être pétrifié par la peur, mais qu’il fallait lui faire face et se tourner vers Dieu en toute confiance.
Je me suis réveillé mentalement pour combattre la peur et affirmer que Dieu, l’unique Entendement, qui est infini, gouvernait ma pensée. La remarque suivante de Mary Baker Eddy, citée lors de la conférence, décrit bien la position mentale que j’ai adoptée : « Courir devant un mensonge, c’est accepter ses conditions. C’est comme courir devant l’ennemi dans la bataille. Vous serez suivi, poursuivi jusqu’à ce que vous fassiez face, en ayant confiance en Dieu et que vous vous appuyiez sur l’Esprit, pour nier, affronter et combattre toutes les prétentions de la matière et de l’entendement mortel, qui ne font qu’un. (Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend Warneck, Mary Baker Eddy: Christian Healer, Amplified Edition, [Une vie consacrée à la guérison spirituelle, édition augmentée] p. 235).
Cela m’a aidé à passer à l’étape importante suivante, qui consistait à affirmer ceci : « Je me glorifierai en Dieu, en sa parole ; je me confie en Dieu, je ne crains rien : que peuvent me faire des hommes ? » (psaume 56:5) J’avais récemment entendu ce verset biblique lors d’une réunion de témoignage dans mon église filiale de L’Eglise du Christ, Scientiste. Ce verset avait été très important pour la personne qui avait témoigné, car cela lui avait permis d’être guérie d’une maladie qui avait mis sa patience à rude épreuve. Je savais que le pouvoir divin qui l’avait bénie et guérie opérait tout autant pour moi. Cela m’a aidé à ressentir moins de crainte et à être plus réceptif à l’inspiration divine qui venait à ma pensée.
Tandis que je m’appliquais à écouter Dieu, ce message-ange m’est venu tranquillement : « … la Vie est Amour. » (Mary Baker Eddy, Ecrits divers 1883-1896, p. 388) Ces quelques mots ont envahi ma conscience. Non seulement j’ai compris cette idée d’un point de vue intellectuel, mais j’ai su, sans l’ombre d’un doute, que Dieu, l’Amour tout-puissant, m’embrassait dans Son étreinte, ainsi que le monde entier. J’ai compris que cet Amour est la Vie, et que chaque enfant de Dieu, moi inclus, est une expression spirituelle de la Vie. J’ai reconnu que Dieu est l’Amour même et qu’Il constitue mon être. Je savais que Dieu était avec moi à ce moment précis, qu’Il m’aimait et prenait soin de moi. J’ai clairement compris que ce qui semblait être un corps matériel malade n’était pas ma vie. J’ai senti ma peur s’évanouir face à ces idées lumineuses. J’ai vécu là l’un des moments les plus intenses de ma vie et j’ai su que j’étais en sécurité.
La douleur a diminué, et l’idée m’est venue d’écouter l’enregistrement audio de la Leçon biblique de la semaine (elle est indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne). La douleur s’est encore atténuée et je me suis recouché.
Le lendemain matin, j’ai pu aller travailler. La douleur a complètement disparu dans les jours qui ont suivi. Cela a été la fin du problème.
Avec le recul, je constate que cette expérience consistait à faire face à la peur, et à la surmonter en comprenant que l’Amour divin est toujours présent et qu’il gouverne ma vie de manière harmonieuse. Comme le déclare la Bible : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. » (I Jean 4:18)
J’exprime ma profonde reconnaissance pour la Science du christianisme, qui transforme tout problème, aussi grave qu‘il puisse paraître, en un merveilleux bienfait.
Andy Remec
Walnut Creek, Californie, Etats-Unis