Un dimanche, je me suis réveillée avec un violent mal de tête. Même s’il me semblait insupportable, j’ai essayé de poursuivre mes activités matinales habituelles, en espérant que le problème passerait. Mais lorsque la douleur s’est intensifiée, j’ai su que je devais faire une pause. J’ai été spirituellement poussée à me tourner de tout mon cœur vers Dieu pour être guérie.
Le sujet de la Leçon biblique de cette semaine, tirée du Livret trimestriel de la Science Chrétienne, était « Dieu, la seule Cause et le seul Créateur ». En étudiant cette leçon pendant la semaine, je m’étais sentie profondément inspirée, notamment par l’histoire de Moïse qui a délivré les Israélites de l’esclavage et les a guidés hors d’Egypte. Un verset en particulier m’était resté en mémoire : « L’Eternel dit à Moïse : Pourquoi ces cris ? Parle aux enfants d’Israël ; et qu’ils marchent. » (Exode 14:15) Et, ce dimanche matin-là, l’injonction divine : « et qu’ils marchent » a résonné dans ma pensée avec une urgence renouvelée.
Alors que je priais en silence, j’ai senti la présence du « murmure doux et léger » de Dieu (I Rois 19:12) qui m’encourageait à ne pas me focaliser sur le mal-être, mais à poursuivre ma préparation pour le service d’église du matin. Je savais que l’ « Eglise », telle que définie dans le Glossaire de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, est « la structure de la Vérité et de l’Amour ; tout ce qui repose sur le Principe divin et en procède » (Mary Baker Eddy, p. 583). Et je savais que la guérison pouvait se produire là, dans cette atmosphère sacrée.
Alors que je me préparais à partir, ces paroles du cantique no 12 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne ont résonné dans ma pensée et m’ont donné de la force :
Prêchez la parole de Dieu,
En la prouvant à tous les yeux,
Et que des signes éclatants
Soient les témoins du Tout-Puissant !
Allez guérir l’humanité
Par l’Amour et la Vérité !
(Violet Hay, texte et trad. © CSBD)
A chaque pas que je faisais en me rendant à l’église à pied, j’affirmais que j’y allais non seulement pour être guérie, mais aussi pour glorifier Dieu, pour témoigner de la vérité qui rend tout le monde libre. L’expectative du bien remplissait mon cœur. J’avais hâte de déposer le fardeau que j’avais l’impression de porter sur l’autel de Dieu, l’Amour.
Pendant le service d’église, tandis que la Leçon-sermon était lue à l’assemblée, chaque citation semblait vivante. Ligne après ligne, les mots se déversaient dans ma pensée comme une lumière – rassurante, rafraîchissante et libératrice. Et à un moment, la douleur s’est évanouie. Je ne me suis même pas rendu compte qu’elle était partie ; j’étais tellement élevée spirituellement, tellement immergée dans le message divin, que je n’ai pas remarqué que le mal avait simplement disparu. J’étais entièrement libre – parfaite et en paix.
J’ai partagé cette expérience avec l’un des Lecteurs après le service et, ensemble, nous nous sommes réjouis de la puissance de guérison de Dieu.
Assurément, « la Vérité et l’Amour reposent ceux qui sont fatigués et chargés » (Mary Baker Eddy, Manuel de L’Eglise Mère, p. 60) en faisant briller « cette lumière dont la gloire, Seigneur, est Tienne » (Hymnaire, cantique n° 12, traduction littérale de l’anglais).
Gatwiri Isaac
Nanyuki, Kenya
