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Vaincre notre ennemi commun

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 2 août 2021


Lorsque des années de militantisme politique aux Etats-Unis ont culminé dans l’invasion du Capitole à Washington, des mots familiers sont venus à ma pensée :

Que tout ce qui divise,

   A jamais oublié,

Soit comme une ombre grise

   Par le jour effacé ;

Que tout ce qui rapproche

   Rende nos cœurs toujours

Plus unis et plus proches

   Sous la loi de l’Amour.

(Jane Borthwick, Hymnaire de la Science Chrétienne, No 196, trad. © CSBD)

Ce sont de jolis mots. Mais ne traduisent-ils pas un sentiment d’une désespérante naïveté face à une telle agression ?

De toute évidence, il existe dans chaque nation du monde des désaccords sincères concernant les questions politiques importantes. Et, dans de nombreux cas, l’intolérance des points de vue opposés est extrême. Mais ces mots m’ont frappé d’une façon qui est tout sauf naïve. La façon poétique dont ils décrivent la facilité avec laquelle la lumière du soleil supprime les ombres m’a donné le sentiment puissant que la division est finalement fugace à la lumière de notre véritable nature d’enfants du seul Entendement divin, Dieu.

Lorsque nous comprenons que cela est la nature même de notre réalité, laquelle est spirituelle et unifiée sous la gouvernance de Dieu, nos pensées contribuent à faire naître une lumière spirituelle qui dissipe progressivement les pensées matérielles ténébreuses qui conduisent implacablement à la division, et qui sapent le bien-être des nations.

C’est le Christ, la lumière de l’amour de Dieu se révélant elle-même, perceptible de façon si vivante dans les pensées et les actes de Jésus, qui dissipe les ténèbres mentales. Christ Jésus était pleinement conscient de l’amour de Dieu, et il l’exprima de façon constante, d’où ont découlé de puissants exemples de guérison. Cette nature Christ est naturelle pour chacun de nous. Elle agit sur la base de notre unité les uns avec les autres, en tant qu’expressions spirituelles de l’Entendement. A l’inverse, la pensée non spirituelle – égocentrique, basée sur la peur, malhonnête – personnalise la pensée et se détourne du seul Entendement, nous masquant ainsi la relation spirituelle joyeuse qui nous lie les uns aux autres.

Une telle pensée non spirituelle émane d’une source qui n’est pas l’Entendement divin. Cette influence cachée qui prétend nous séparer et nous empêcher de ressentir une affection naturelle mutuelle n’est pas l’influence de personnes spécifiques, bien que cela puisse y ressembler. Ce sont des pensées émanant de la mentalité matérielle que la Science Chrétienne nomme entendement mortel, qui n’est pas, en vérité, l’entendement de qui que ce soit. Ces pensées impersonnelles nous incitent à agir à rebours de notre véritable nature, parce qu’elles ne sont pas issues de l’Entendement divin.

Lorsque nous reconnaissons que c’est cette influence émanant d’une mentalité opposée à Dieu qui prétend nous diviser, nous pouvons nous attacher à la Science de l’être, qui révèle la fausseté de cette influence mentale adverse. En Science Chrétienne, l’Entendement est compris comme étant infini, et donc unique. Il n’y a aucune base pour la division dans un Entendement unique, et donc, il n’y a en vérité aucune division. En comprenant cela, la vérité de notre unité indestructible avec Dieu et avec chaque autre personne est mise en lumière.

Nous avons besoin de savoir et de prouver cela en percevant spirituellement que la division n’a aucune base, aucune substance, au-delà de notre consentement à sa prétendue existence, et de refuser de lui accorder ce consentement.

Dans les premiers temps du mouvement de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy a écrit une lettre dans laquelle elle a exprimé son inquiétude face à la progression des factions parmi ses premiers élèves, et elle a identifié la nature de cette division. Elle s’est référée à la parabole de l’ivraie et du froment, dans laquelle l’ivraie pousse parmi le blé. Elle a écrit au sujet des factieux : « Pourquoi ne peuvent-ils pas apprendre, lorsque l’ivraie pousse parmi le blé, ainsi que le dit l’Ecriture, que "c’est un ennemi qui a fait cela[.]" Si seulement ils en connaissaient la cause et ne concluaient pas qu’elle émane de sources légitimes, ils maîtriseraient cette erreur. » (Mary Baker Eddy à Caroline W. Frame, 1er mai 1888, L12804, La Bibliothèque Mary Baker Eddy ; © The Mary Baker Eddy Collection)

Cela vaut certainement pour chacune de nos nations également. L’antidote grâce auquel nous maîtrisons l’erreur de la division est la compréhension que la seule source légitime des pensées de chacun est notre créateur commun. Peu importe que le bourbier de la mentalité matérielle semble réel, en nous ou dans les autres, car en tant qu’images de Dieu nous reflétons véritablement le discernement du Christ, qui permet d’identifier et de rejeter les affirmations de notre ennemi commun. En fait, nous possédons la capacité innée de discerner qu’en vérité, il n’existe pas d’ennemi capable d’influencer quiconque. Dans l’infinitude de l’Entendement divin, il n’y a pas d’entendement charnel. Lorsque la flamme glorieuse de l’Entendement, s’affirmant lui-même, met cela en lumière, grâce au Christ, elle produit une moisson de guérisons.

A mesure que nous reconnaîtrons la totalité de l’Entendement et le néant de l’entendement charnel, « tout ce qui nous rapproche » rendra « nos cœurs toujours plus unis et plus proches sous la loi de l’Amour. »

Tony Lobl
Rédacteur adjoint

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