Un jour du mois de mars, j’ai commencé à souffrir d’un mal de dent. J’ai essayé de prier, mais au bout de quelques jours, je ne pouvais plus ouvrir la bouche normalement et j’ai décidé de prendre rendez-vous chez un dentiste. Par le passé, j’étais allé régulièrement chez le dentiste pour des détartrages, même si ma dernière visite remontait à deux ans.
Alors que je continuais de prier, quelque chose que j’avais appris plusieurs mois auparavant, à l’époque de Noël, est devenu une source de lumière salvatrice. J’aime ces paroles de la Prière du Seigneur : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Pour moi, cela signifie, entre autres, que Dieu nous donne des cadeaux quotidiennement et que c’est notre droit de les réclamer tous. Jésus a également dit : « …votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. » (Luc 12:32) S’il plaît à Dieu de nous donner des cadeaux, alors nous pouvons certainement les accepter avec joie et gratitude !
C’est ce que j’en étais venue à faire, durant la période de Noël en particulier, consacrant tout le mois de décembre à « déballer » une pensée inspirante trouvée dans le récit bien connu et bien aimé de la naissance de Jésus. J’ai appris à commencer tôt – bien avant le 25 décembre – l’inventaire des cadeaux que je chéris, et à exprimer ma gratitude à Dieu.
Cette année-là, alors que je commençais mon étude de la Bible pour la saison de Noël, j’ai eu une inspiration nouvelle après avoir lu le passage de Luc qui décrit l’annonce de l’ange à Marie : « Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naitra de toi sera appelé Fils de Dieu. » (1:35) Science et Santé définit le Saint-Esprit comme « la Science divine » (p. 588), et aussi comme « le Consolateur, révélant le Principe divin, l’Amour, et conduisant dans toute la vérité. » (p. 332) Quant au Très-Haut, il se réfère bien évidemment à notre Père-Mère Dieu. « Te couvrira de son ombre » m’a fait penser à la lumière éclatante nécessaire pour produire une ombre. Et le saint enfant évoque l’être complet (voir, par exemple, Ecrits divers 1883-1896, p. 16)
En assemblant tout cela, j’ai obtenu un message qui ressemblait à celui-ci : « La Science divine couvre de son ombre (elle éclipse), ou éclaire de sa lumière (elle efface), la croyance mortelle, et révèle la totalité de notre être spirituel ! La Science divine révèle qu’aucun de nous n’est jamais né dans la matière, mais que chacun de nous reflète la nature divine en tant que l’enfant de Dieu totalement complet. » J’ai entrevu le fait que Noël consiste à célébrer notre éveil spirituel à la vérité éternelle de l’origine spirituelle de l’homme, que la naissance de Jésus a révélée. J’ai tant aimé ce cadeau que je l’ai gardé avec moi chaque jour durant les nombreux mois qui ont suivi.
Et ce jour-là du mois de mars, alors que j’étais assise dans la salle d’attente du dentiste, j’ai prié avec les idées que j’avais glanées dans le récit biblique de l’Annonciation et avec ce qu’il annonçait à mon sujet. Je me suis réjouie de la révélation que les enfants de Dieu sont créés spirituellement et sont entièrement spirituels – qu’ils ne sont pas des êtres matériels vivant dans un corps physique dont l’origine est matérielle et limitée. Cette prière m’a aidée à me libérer de la suggestion que j’avais négligé mes dents et que j’en souffrais désormais. Si mon droit de naissance, en tant qu’idée de Dieu, était la plénitude spirituelle, alors des considérations historiques fausses n’avaient aucun sens.
Lorsque l’hygiéniste qui devait nettoyer mes dents a été prête à me recevoir, elle a éteint la musique d’ambiance et a travaillé en silence. Je me sentais particulièrement heureuse et aimée par Dieu – revendiquée par Lui. Lorsqu’elle a terminé, j’ai réalisé que ma bouche s’était ouverte sans douleur. Le mal de dent avait disparu. Lorsque le dentiste est venu vérifier mes dents et qu’il m’a annoncé qu’elles étaient toutes en bon état, je n’ai pas été du tout surprise.
Dans ma prière, je n’avais pas du tout pensé à une dent. Je ne priais pas pour l’amélioration d’une condition matérielle. J’avais simplement oublié tout cela dans la joie que j’éprouvais pour l’amour de Dieu.
J’ai hâte de déballer un autre cadeau de Noël, offert par Dieu. Je suis sûre qu’il y en a un parfait qui m’attend.
Claire Masson
San Francisco, Californie, Etats-Unis