L’indignation est l’exutoire de prédilection de beaucoup d’entre nous. L’actualité, les réseaux sociaux, nous amènent souvent à réagir les uns par rapport aux autres sur un ton moralisateur. Le sentiment d’être offensé semble nous offrir de belles occasions d’indignation vertueuse, surtout quand nous estimons avoir de bonnes raisons d’être en colère. Mais est-ce vraiment une attitude juste propice à la guérison ? Dans le cas contraire, comment une personne réfléchie pourra-t-elle exprimer, dans un esprit de prière, ses préoccupations légitimes, et œuvrer dans le monde en faveur de la justice, sans faire preuve d’indignation ?
Les termes « indignation légitime » ont retenu mon attention dans un article paru récemment dans un journal. Eh bien ! Est-ce que je n’entretenais pas un tel sentiment ? En vérifiant dans le dictionnaire la définition du mot indignation, j’ai vu qu’il signifiait notamment un « sentiment de colère ou d’agacement suscité par ce qui est perçu comme un traitement injuste ». D’autre part, l’indignation a pour synonymes des mots tels que ressentiment et mécontentement. Dire que nous sommes mécontents de quelque chose semble être une réaction normale et modérée. Mais ayant découvert grâce à cette définition et à ces termes apparentés que ce terme, apparemment inoffensif, était associé à la colère et au ressentiment, je ne voulais pas entretenir de tels sentiments.
Dieu, l’Amour divin, m’incitait ainsi à prier davantage. Je voulais m’appuyer sur Lui pour qu’Il me montre comment éliminer ces pensées de mon esprit et de ma vie de façon plus systématique. Je ne cherchais pas à ignorer un comportement inacceptable ; je voulais voir, plus clairement que jamais, la véritable nature spirituelle de chacun, en tant qu’enfant de Dieu, créé à Son image.
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