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De bonnes nouvelles

Pourquoi je suis scientiste chrétienne...

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 30 mai 2017

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de décembre 2016


Face à la diversité des problèmes et des vantardises du matérialisme que nous présentent tous les jours les médias, la littérature, et peut-être aussi les gens qui nous entourent, un grand nombre de scientistes chrétiens ont peut-être dû répondre en toute sincérité à la question suivante : « Pourquoi êtes-vous scientiste chrétien ? » ou : « Comment pouvez-vous être scientiste chrétien ? » C’est-à-dire « Comment pouvez-vous avoir confiance dans la Science Chrétienne et vous appuyer sur votre compréhension de Dieu pour guérir ? »

Ces questions m’ont incitée à me demander comment je savais que j’étais vraiment scientiste chrétienne. J’attribue une grande part de ma foi et de ma confiance dans cette Science à ce dont j’ai été témoin durant mon enfance avec mes parents, et aussi à mes propres démonstrations des vérités de la Science Chrétienne dans la vie quotidienne, depuis des années. 

Ma mère a connu la Science Chrétienne en allant dans différentes écoles du dimanche quand elle était encore pré-adolescente. A l’âge de douze ans, une de ses amies lui a proposé de visiter une école du dimanche de la Science Chrétienne. L’enseignement qui y était donné l’a intéressée. Avec l’accord de ses parents, elle a continué de s’y rendre. Son père a cons­taté avec étonnement qu’elle n’a plus eu besoin de se tourner vers la médecine pour soigner ses maux à partir du moment où elle a commencé à comprendre ce qu’elle y apprenait.

Quand ma mère a rencontré mon père, ils se sont mis d’accord avant de se marier pour élever leurs enfants dans la Science Chrétienne, et s’appuyer sur la Science Chrétienne pour guérir, sauf si mon père estimait nécessaire de faire venir un médecin. Durant notre enfance, mon frère et moi avons tous les deux obtenu des guérisons grâce à la prière. Plus tard, mon père s’est mis à étudier la Science Chrétienne et il a constaté que cette Science était efficace pour guérir tous les maux.

J’ai continué d’étudier et de mettre en pratique les enseignements de la Science Chrétienne durant mes études universitaires et ma carrière d’enseignante, et puis face aux aléas de la vie et aux difficultés que nous avons pu connaître dans ma famille. 

Je pourrais évoquer trois moments importants dans mon enfance qui ont conforté ma confiance dans la Science Chrétienne. Quand j’avais sept ans, je me suis gravement blessée au talon dans un accident de vélo. Grâce aux prières d’un praticien de la Science Chrétienne auquel on avait demandé de l’aide, les craintes de la famille ont été maîtrisées, et la guérison a été complète en très peu de temps. Depuis lors, je n’ai jamais eu le moindre problème pour marcher. 

Dans ce premier exemple, même si je n’étais qu’une petite fille, j’ai su utiliser ce que j’avais appris à l’école du dimanche de la Science Chrétienne pour trouver du réconfort. Je savais que Dieu ne connaît que le bien, et que je ne pouvais jamais être séparée de Sa tendre et bienveillante sollicitude. J’avais appris que Dieu est « Celui qui sait tout, qui voit tout, en qui est toute action, toute sagesse, tout amour, et qui est éternel » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 587). Je ne pouvais donc voir que ce que Dieu voyait à mon sujet. Je ne pouvais qu’être Son reflet parfait. 

La première strophe du poème de Mary Baker Eddy, « Prière du soir de “Mère” », que j’avais appris à l’école du dimanche, m’a apporté une grande paix, et je me suis sentie en permanence dans les bras de Dieu :

Douce présence, force, joie et paix,
Vie infinie, ô souverain pouvoir,
Toi, dont l’amour protège l’oiselet,
Guide l’essor de mon enfant ce soir. 

(Ecrits divers 1883-1896, p. 389)

Dans le deuxième cas, j’étais une toute jeune adolescente. Mon père est tombé très malade, au point qu’un praticien de la Science Chrétienne est resté à son chevet durant toute une nuit, en déclarant la vérité concernant sa vie. Mon père n’était membre d’aucune église, mais il étudiait la Science Chrétienne et se tournait vers elle pour ses problèmes de santé et de travail. Le fait de voir qu’il s’appuyait fermement sur cette Science m’a permis de consolider ma confiance dans le pouvoir absolu de Dieu. 

Je me souviens très bien de cette nuit-là. J’ai dû maîtriser mes propres craintes et affermir ma conviction du pouvoir de la Science Chrétienne. J’ai acquis une meilleure compréhension de notre vrai Père-Mère, Dieu. Il me fallait voir que Dieu était et est le Père-Mère et le gouverneur de Sa création, et qu’aucun d’entre nous ne pouvait jamais être privé de Sa sollicitude, quel que soit le tableau dépeint par la situation humaine. 

La crise survenue cette nuit-là est passée, et mon père a été guéri. Il a mené ensuite une existence très productive pendant de nombreuses années. Notre lien familial s’est encore renforcé grâce à tout ce que nous avons entrevu de l’amour de Dieu toujours présent. J’ai appris, alors si jeune, que, comme l’écrit Mary Baker Eddy : « Dieu est notre Père et notre Mère, notre Ministre et le grand Médecin ; Il est l’unique parent véritable de l’homme sur la terre et dans les cieux. » (Ecrits divers, p. 151)

La troisième guérison importante qui a affermi ma confiance dans la Science Chrétienne s’est produite quand j’étais dans mon avant-dernière année de lycée. Mes parents étaient à la recherche d’un bon emploi. Après de nombreux mois de recherche et de prière pour être guidés, mes parents, mon frère et moi avons pensé qu’il était temps de partir pour la côte Ouest. Nous n’avions encore aucun point de chute, aucune promesse d’emploi. A nouveau, j’ai vu que mes parents étaient absolument certains que la prière nous inspirait la bonne décision à prendre pour toute la famille. Ma mère citait ce verset biblique presque tous les jours : « Voici, j’envoie un ange devant toi, pour te protéger en chemin, et pour te faire arriver au lieu que j’ai préparé. » (Exode 23:20) 

Eh bien oui ! Dieu nous avait préparé une place ! Quelques jours après notre arrivée en Californie, nous avions loué un appartement, j’avais commencé ma dernière année de lycée, et mes parents avaient trouvé un emploi approprié. Ce fut vraiment un déménagement dirigé par Dieu.

A présent, chaque fois qu’une situation réclame une guérison, je repense à mes parents et à leur confiance ferme et constante en Dieu. Je les remercie de l’exemple plein d’amour qu’ils m’ont donné en s’appuyant sur la toute­-puissance de Dieu. Les paroles du cantique 216, dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne, sont tout à fait justes : « Son plan est sage et généreux, / Croyez en Lui, comprenez Dieu. » (G. Neumark, adaptation et traduction © CSBD)

Toute ma vie, j’ai eu la preuve que la Science Chrétienne répond véritablement à nos besoins. Une récente guérison physique m’a impressionnée par le caractère immédiat de la grâce de Dieu et de Son pouvoir de guérison.

Mon mari et moi étions partis en voyage avec des amis et nous passions d’excellents moments à pratiquer des activités en plein air. Mais la veille au soir de notre retour, je me suis soudain sentie très mal. J’étais tentée de rechercher la cause du problème, et la crainte semblait vouloir me dominer.

Durant les dernières semaines, j’avais étudié la nature de Dieu et le fait qu’Il était « Tout-en-tout » (Science et Santé, p. 468). Pour moi, le « Tout » était associé à la cause et le « tout » à l’effet. Si Dieu, le bien, était la seule cause, alors le seul effet ne pouvait qu’être bon. Tandis que mon mari m’apportait le soutien métaphysique d’une atmosphère paisible, je suis rentrée dans ma « chambre » mentale et j’ai prié pour élever mes pensées et me connaître comme Dieu me connaissait.

Je suis revenue à mon énoncé pré­féré dans Science et Santé : « Il n’y a qu’une cause première. Donc il ne peut y avoir d’effet d’aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède de cette grande et unique cause. » (p. 207) Dieu connaît uniquement l’harmonie, la santé, la joie, la paix, l’amour perpétuels ; je ne pouvais rien connaître d’autre en tant que Son enfant spirituelle. J’ai pris conscience du fait qu’il n’y avait rien à craindre car l’entendement mortel, la fausse croyance en un pouvoir opposé à la Vérité, n’est rien, et tout témoignage des sens matériels est un mensonge. 

J’ai dormi paisiblement cette nuit-là, et je me suis réveillée le lendemain matin, tout à fait guérie, prête à retrouver nos amis à l’heure du petit-déjeuner avant de rentrer chez nous. Cette guérison m’a prouvé une fois encore que Dieu est un secours toujours présent, et que la guérison consiste à prendre pleinement conscience de Sa totalité.

Mary Baker Eddy exprime cela mieux que quiconque : « Tout ce qui existe réellement est l’Entendement et son idée, et dans cet Entendement l’être intégral est révélé harmonieux et éternel. Le chemin droit et resserré, c’est voir et reconnaître ce fait, céder à cette puissance et suivre les directives de la vérité. » (ibid., p. 151) Voir, reconnaître, céder et suivre – voilà la clé de la sécurité ! 

Nous voyons la loi divine de l’harmonie perpétuelle à l’œuvre quand nous comprenons la vraie nature de la réalité, et que nous savons que nous sommes les idées spirituelles de Dieu maintenant même. Je suis très heureuse d’étudier la Science Chrétienne et d’apprendre de nouvelles choses tous les jours.

Gail Ellen McBride

Publié à l’origine en anglais dans le Christian Science Journal de décembre 2016

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