Je suis très reconnaissante de constater qu’en persévérant dans l’étude de la Science Chrétienne, on remporte le prix, c’est-à-dire la guérison. J’en ai eu la preuve, il y a quelques années, lorsque j’ai pris froid et que cela a sérieusement affecté mes poumons. Je ne toussais pas et je n’éternuais pas, mais j’avais des douleurs dans la poitrine et j’étais obligée de dormir assise.
J’ai alors pris un congé pour étudier la Bible ainsi que Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. J’étudiais tous les jours durant de nombreuses heures. Le chapitre « La Science de l’être », dans Science et Santé, m’a particulièrement aidée. J’ai lu à la page 301 : « Puisque Dieu est substance et que l’homme est l’image et la ressemblance divines, l’homme ne devrait désirer, et en réalité ne peut posséder que la substance du bien, la substance de l’Esprit, non de la matière. »
Je me suis aussi attachée à ce verset biblique dans Esaïe : « Ne crains rien, car je suis avec toi ; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. »
Ces passages inspirants m’ont permis de mieux comprendre que je ne pouvais être affectée par aucun mal puisque Dieu prend toujours soin de l’homme. J’ai mieux compris que Dieu est ma vraie substance et que ce que l’on considère comme étant la matière n’a pas de substance. En tant qu’idée spirituelle de Dieu, l’homme (nous tous) est créé entièrement à l’image de Dieu, le bien. Il me fallait juste rejeter avec persistance la peur et les fausses suggestions de maladie qui me venaient à la pensée et accueillir à la place la réalité divine.
On lit dans Science et Santé : « Les objets perçus par les sens physiques n’ont pas la réalité de la substance. Ils sont seulement ce que la croyance mortelle les appelle. La matière, le péché et la mortalité perdent toute conscience supposée ou toute prétention à la vie ou existence, à mesure que les mortels se dépouillent d’un faux sens de vie, de substance et d’intelligence. Mais l’homme spirituel et éternel n’est pas affecté par ces phases de la mortalité. » (p. 311) J’ai compris que mon être spirituel véritable ne pouvait jamais être affecté par la maladie ou la douleur.
Dans ma chambre, il y avait une commode en face du lit. Je me suis dit que ce meuble ne pouvait pas ressentir la douleur ni être malade, et cela m’a aidée à voir que mon corps ne pouvait pas ressentir la douleur à moins que je ne le croie. Je savais qu’en réalité ma seule conscience était Dieu, l’Esprit ou Entendement infini ; par conséquent toute pensée de maladie ou d’infection était un mensonge.
Un soir, comme j’avais énormément de mal à respirer, j’ai appelé la praticienne de la Science Chrétienne avec qui je travaillais. Elle m’a rappelé que Dieu m’aime et me soutient sans cesse. Nous avons également parlé de mon activité professionnelle et je lui ai dit que je luttais beaucoup contre le stress car le travail me semblait trop dur pour moi. Elle m’a alors dit qu’en passant la porte de mon bureau chaque jour, je pouvais savoir que le Christ, la Vérité spirituelle, m’avait précédée. Je n’avais qu’à confier mon agenda à Dieu et me contenter d’écouter Ses directives.
Au fil de la soirée, mes craintes se sont dissipées et j’ai pu respirer plus facilement. J’ai continué de prier tous les jours, en restant attachée à ma nouvelle compréhension de la substance, qui est spirituelle, et en voyant mon travail comme Dieu le voit, c’est-à-dire joyeux et productif. J’ai aussi rejeté le stress avec fermeté, en appliquant la vérité spirituelle selon laquelle Dieu me soutient, et que c’est Lui qui accomplit le travail. Je me suis considérée comme le reflet parfait de Dieu, n’ayant aucun symptôme de maladie et ne ressentant à aucun moment la douleur ou le stress. A partir de ce moment, la douleur a commencé à s’apaiser.
Un soir, je me suis rendu compte que j’avais peur que la douleur et cette difficulté à respirer ne reviennent. Je me suis fermement attachée au fait que cela n’avait jamais été réel, que cela n’avait jamais touché mon être véritable. Je savais que Dieu seul guérit, puisque tout est pensée et que l’Entendement divin est la seule conscience que je possède.
La douleur a disparu définitivement. D’autre part, le stress provoqué par mon travail s’est également dissipé et j’ai bien plus apprécié mon travail au fil du temps. Je suis reconnaissante de tout ce que cette expérience m’a appris – avant tout à ne pas me laisser décourager face à un problème, mais à m’attacher à la vérité spirituelle, en sachant que ma substance est Dieu, le bien.
Kaki Green
Palatka, Floride, Etats-Unis
