Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Article de couverture

La création de la Société de la Science Chrétienne de Toulouse

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 2010


Jésus a non seulement enseigné que Dieu est Amour, mais il a démontré la puissance de cet Amour dans sa propre vie et dans celle de milliers de personnes qui ont été régénérées, guéries et sauvées. Son message est pour l'humanité entière, il a passé les siècles, et chacun peut avoir l'immense privilège de constater qu'il est toujours aussi efficace et actuel.

Aujourd'hui encore, la pratique de la guérison chrétienne éveille dans les cœurs l'altruisme, la joie, l'affection et le désir de partager. Cela fut le cas pour l'église de Pau, dont le rayonnement permit à l'un de ses membres de parler de la Science Chrétienne à une amie toulousaine, qui en parla à d'autres personnes dans sa ville et, finalement, quatre d'entre elles, après avoir entrepris l'étude de la Science Chrétienne, fréquentèrent l'église de Pau, faisant régulièrement le trajet de 200 km depuis Toulouse.

Des années plus tard, une praticienne de l'église de Pau avait des patients sur Toulouse. La nécessité de réunir ces étudiants de la Science Chrétienne et d'établir ainsi une église dans cette ville s'imposait à elle. Or, ce n'est pas par une volonté personnelle qu'une telle fondation peut se faire, mais c'est l'influence de l'Entendement divin qui inspire toute idée juste. Cette praticienne se laissa humblement conduire pas à pas par le désir d'accomplir sincèrement la volonté de l'Amour divin. Elle se rappelait constamment cette phrase de Science et Santé: «Le désir, c'est la prière; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu'ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions. » (p. 1) Elle comprenait qu'à cette seule condition la réalisation serait une bénédiction pour tous, une occasion de guérir, de répandre le message du Christ et de communiquer l'enseignement contenu dans Science et Santé. Elle pria durant de longs mois à ce propos et quand elle sentit que spirituellement le moment était venu, elle parla avec les quatre amis toulousains qui fréquentaient son église. Elle se rendit à Toulouse et visita le premier hôtel à l'entrée de la ville. Elle expliqua son projet de réunir des amis le premier dimanche du mois afin de célébrer un service religieux de la Science Chrétienne. On mit à sa disposition un salon qu'elle loua sur-le-champ, fixant ainsi la date du premier service de la Science Chrétienne à Toulouse.

Elle contacta ensuite des scientistes chrétiens qu'elle savait habiter cette ville: elle invita tous ceux qu'elle connaissait, leur demandant d'inviter à leur tour tous ceux qui étaient susceptibles d'être intéressés. Des personnes furent informées parfois de façon très inattendue: une dame, par exemple, appela la praticienne depuis Paris mais, lors de la conversation, le fait ressortit qu'elle habitait en réalité Toulouse et qu'elle serait heureuse de participer aux services. Une autre dame, dans une lettre de gratitude publiée dans le Christian Science Sentinel (une revue de la Science Chrétienne en anglais), disait sa joie de recevoir le périodique chaque semaine, car elle vivait isolée. Elle habitait en fait à 80 km de Toulouse. La praticienne chercha sur Minitel, trouva son numéro de téléphone et l'appela. La dame fut ravie et lorsqu'elle venait visiter son fils à Toulouse, elle venait assister au service.

La collecte du premier service en mai 1998 couvrit largement la location du salon pour le mois suivant et ainsi de suite. Durant un an et demi, cette praticienne (qui devint Première Lectrice pour les services) se rendit chaque mois à Toulouse pour soutenir le groupe, qui continuait de se fortifier.

Il y régnait un grand désir de partager, de servir et une spontanéité remplie d'une profonde gratitude pour l'organisation des services. La joie des rencontres était sincère, pleine d'amour, et un grand sens d'unité s'exprimait. Cette atmosphère attira et garantit une participation fidèle. Cela raviva le désir d'une étude journalière de la Science Chrétienne chez la plupart des participants et cette énergie entraîna une dynamique spirituelle collective. Des encouragements et des dons de Scientistes Chrétiens du champ français aboutirent à l'organisation de deux conférences de la Science Chrétienne, avec le soutien, en particulier, de l'église de Pau. Ces conférences réunirent un bon public de Toulouse et des alentours.

Ce bon déroulement se poursuivit. Au bout de deux ans, les participants décidèrent de tenir un service du dimanche chaque semaine. Conscients de la nécessité de partager leurs expériences, ils décidèrent d'organiser également une réunion de témoignage le premier mercredi de chaque mois. Entre-temps, des scientistes chrétiens venus en vacances dans cette région envisagèrent la possibilité de s'y installer afin de s'unir à cette église naissante. Moins d'un an plus tard, ils étaient installés et le groupe prit un nouvel envol, ouvrant notamment une école du dimanche avec deux classes, dès février 1999.

En 2002, les membres se sentirent poussés par le désir d'un engagement plus fort et demandèrent à ce que le groupe soit reconnu par l'Église Mère à Boston comme « Société de la Science Chrétienne », ce qui fut fait en mars 2002.

Le désir d'être plus visible au sein de la localité s'imposant peu à peu, en décembre 2002, la salle louée dans l'hôtel fut abandonnée au profit d'une ancienne boutique à proximité du centre-ville et possédant une grande vitrine.

L'étape suivante fut l'ouverture de la salle de lecture en mai 2005. Dans un premier temps, il n'y avait pas de jour fixe d'ouverture, c'était selon la disponibilité des membres. La majorité des membres travaillant, celle ou celui qui était disponible venait ouvrir. Puis finalement, les membres ont essayé de trouver un jour fixe par semaine et actuellement la salle de lecture ouvre deux après-midi par semaine pendant presque toute l'année. Grâce à du mobilier modulable, la salle pour les services est transformée chaque dimanche en une salle de lecture.

Les membres de la société, dont la majorité n'a jamais fait partie d'une église filiale auparavant, ne font rien « par habitude », mais se donnent l'occasion de considérer chacun des pas que fait l'église de façon créative et nouvelle, sans aucune idée reçue.

More in this issue / mars 2010

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.