Dans mon pays d'origine, la République Démocratique du Congo, j'ai souvent entendu ces mots: « Etangamaki » ou « Mokano ya Nzambe », ce qui veut dire « c'était prévu ainsi » et « c'est la volonté divine ». Par ces expressions, mes compatriotes, comme beaucoup d'autres dans le monde, tendent à attribuer à Dieu non seulement la vie et la mort, mais aussi le bien et le mal, la maladie et la santé, la richesse et la pauvreté, auxquels ils sont confrontés dans leur vie quotidienne. Il s'agit là d'un Dieu à physionomie humaine, dont on ne peut que subir patiemment le plan.
Mon expérience m'amène à penser que la Science Chrétienne, Consolateur promis par Jésus Christ, vient à la rescousse de l'humanité pour révéler des vérités sur la Vie qui est Dieu et sur les résurrections accomplies par les anciens prophètes et par Jésus et ses disciples.
Lorsque nous saisissons quelques lueurs de ces vérités puissantes au sujet de Dieu et de l'homme, nous nous libérons dans une certaine mesure des croyances selon lesquelles Dieu nous aurait prédestinés au mal, et la mort serait une fatalité à laquelle nous ne pouvons opposer aucune résistance parce qu'elle relève de la volonté divine.
À travers ses écrits, celle qui découvrit la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, nous convie à percevoir que l'homme n'est pas un mélange d'esprit et de matière, mais qu'il est en réalité totalement spirituel, et complément séparé de la suggestion qu'il vit dans la matière, ou qu'il serait séparé de Dieu, la Vie infinie.
Jésus Christ a ressuscité Lazare, alors même que ses détracteurs pensaient que la mort de Lazare était inscrite sur le calendrier de Dieu et donc irréversible, et que son corps se décomposait déjà depuis quatre jours dans un sépulcre (voir Jean 11:1-44). Marthe, la sœur de Lazare s'était pourtant exprimée sans équivoque sur la mort de son frère. Mais Jésus savait que la nature réelle de son ami, reflétant Dieu, la Vie infinie, était demeurée intacte, impeccable et incorruptible, totalment à l'abri de ce que semblait présenter la vue mortelle.
Il est à noter que Jésus a ressuscité Lazare en présence de la foule curieuse qui l'entourait, comme pour apprendre à tous ces gens que contrairement à leurs croyances, Dieu, la Vie, la Vérité et l'Amour infinis, n'avait jamais condamné Lazare à la mort. D'autre part, croire que Dieu ait marqué ce jour-là pour être celui de la mort de Lazare, et que Jésus soit venu annuler cette sentence divine, n'aurait pas honoré Dieu, le Tout-puissant, d'autant plus que Jésus est venu faire, comme il l'a dit lui-même, la volonté de son Père. D'après la Bible, Dieu n'aurait pas fait non plus de cet événement une exception pour Jésus. Des résurrections ont été opérées par les prophètes avant l'avènement de Jésus sur terre, et il y eut des cas de résurrection des morts par ses disciples après qu'il eut quitté ce monde. (voir par exemple I Rois 17:17-24 et Actes 20:7-12)
De nos jours, croire que la vie de quelqu'un est cause perdue, parce que telle est la volonté de Dieu, doit être dénoncé: il s'agit de la suggestion mentale agressive selon laquelle la vie se trouve dans la matière, et qu'elle peut se perdre de façon aléatoire ou à un moment prédéterminé. Dieu ne pourrait condamner à mort Sa création bien-aimée.
Dans son ouvrage principal sur les lois de la Vie, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy exhorte ses lecteurs à s'efforcer de relever ceux qui croient être morts. Elle dit: « Lorsque vous pourrez vous réveiller vous-même ou réveiller les autres de la croyance que nous devons tous mourir, vous pourrez alors exercer le pouvoir spirituel qu'avait Jésus de rendre à nouveau présents ceux qui avaient cru mourir, mais il n'y a pas d'autre moyen. » (p. 75)
En cultivant l'humilité en nous, nous serons plus à même de préparer notre cœur à accepter la croix, c'est-à-dire à étudier, veiller, travailler et prier pour obtenir des preuves plus rapides du pouvoir qu'a Dieu de guérir, plutôt que de tomber dans les trappes de l'entendement humain qui place peu d'espoir dans la prière. J'ai pu constater que c'est une humble obéissance à la Vie elle-même qui accomplit la guérison.
Un matin, il y a une vingtaine d'années, je me réveillai très tôt et je restai étendu sur mon lit pour être à l'écoute d'idées spirituelles, afin de mieux orienter ma prière matinale. Curieusement, je vis le mot « mort » comme écrit sur un tableau dans ma pensée. Je compris aussitôt que je devais prier pour comprendre que Dieu est la seule Vie et que, étant Son enfant, j'étais à l'abri de la mort. Après avoir prié quelques instants, et pensant que je devais me lever pour commencer ma journée du dimanche, je vis encore le mot « MORT », mais cette fois-ci en gros caractères comme pour me reprocher de ne pas avoir fait convenablement mon travail ou de ne pas avoir cru au premier message. Comme je ne suis pas un partisan d'un supposé « calendrier de mort établi par Dieu », je me levai et j'allai m'installer à mon bureau de travail, non pas pour commencer à rédiger mon testament, mais plutôt pour me servir de la Bible et de tous mes livres de la Science Chrétienne pour prier.
Je me laissai guider par l'intuition quant aux passages que je devais méditer, tout en élargissant mon concept de l'homme en tant que création spirituelle de Dieu, et en incluant mes proches et toute l'humanité dans ma prière. Je me rappelle avoir médité sur l'« exposé scientifique de l'être », ce passage de Science et Santé qui est lu tous les dimanches à la fin des services d'église de la Science Chrétienne; il commence par ces mots: « Il n'y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière ». Je remplaçai « matière » par « mort » pour m'aider à mieux comprendre que la mort ne faisait pas partie de la création de Dieu, que l'homme créé par Dieu, est à jamais spirituel, immortel et harmonieux. Je fus aussi amené à méditer ce passage: « Sous la Providence divine, il ne peut y avoir d'accidents, puisque dans la perfection il n'y a pas de place pour l'imperfection.» (Science et Santé, p. 424)
Je devins tellement absorbé par ce « travail » métaphysique que je sentis une paix indescriptible m'envahir. Je compris alors que cette fois-ci j'avais prié comme je le devais, et le mot mort n'est plus revenu à ma pensée. Je commençai donc à me préparer pour aller à l'église. Après une douche rapide, je ne pris pas la peine de m'essuyer, pour gagner du temps et, mouillé de la tête aux pieds, j'entrepris de repasser mes habits. La prise de courant que j'essayai d'enfoncer dans sa base était défectueuse, et mes doigts mouillés touchèrent l'une des fiches, provoquant un violent choc électrique.
Je fus d'abord comme attiré vers la source électrique. Dans cet instant, je réalisai clairement que je devais refuser d'aller à la mort; aussitôt, cette attraction s'inversa et je fus donc projeté vers l'arrière, poussant un grand cri qui alerta mes frères et sœurs. Ceux-ci accoururent à ma rescousse et me trouvèrent à demi allongé sur le sol. Ils m'aidèrent à me mettre debout.
Pendant qu'ils me questionnaient, je repensai à l'expérience matinale avec le mot mort dans ma pensée, et aux idées spirituelles qui m'étaient venues tandis que je priais et étudiais. Presque aussitôt, je commençai à reprendre mes forces et ma faculté de penser clairement. Je me rendis compte que je venais d'échapper à une situation qui aurait pu s'avérer fatale.
J'avais une blessure à l'index. La douleur, qui avait été vive, cessa après quelques jours, et je fus complètement guéri en une semaine.
Plus tard, lorsque je racontai en détail cette mésaventure à un ami expert en physique et chimie, il me dit: « Mon cher, tu étais un homme mort. » Bien sûr, cela n'a pas été le cas. Et j'ai assisté au service du dimanche ce jour-là, comme si rien ne s'était passé, ayant eu la certitude qu'aucune force mortelle ne peut toucher l'identité spirituelle de l'homme.
Comme l'a chanté le psalmiste, dans la Bible, « je ne mourrai pas, je vivrai et je raconterai les œuvres de l'Éternel. » (Ps. 118:17) À mesure que nous progressons dans notre étude et notre compréhension des enseignements de la Science Chrétienne, nous découvrons que Dieu, la Vie infinie, ne prédestine Ses enfants ni au mal ni à la mort. Dieu nous prédestine uniquement au bien et à la vie éternelle, pour Sa glorie.
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