Le récit historique des Ecritures est tissé avec les promesses d’espoir, de bien-être, de sécurité et de délivrance de Dieu. Des promesses ont été faites à Abraham, à Isaac, à Jacob, à Moïse, à Néhémie, à Noé et aux rois Josaphat, Ezéchias, David et Salomon – pour n’en citer que quelques-uns –, et elles affirment que leur juste dessein sera récompensé, que les batailles seront gagnées, que les personnes seront guéries et protégées, que les familles seront nourries, que des terres leur seront accordées et que des gouvernements sages seront établis.
Le point le plus important pour nous, aujourd’hui, est que ces promesses ont toutes été tenues. Dans chaque cas, Dieu, qui est tout-aimant, a été fidèle à Sa Parole. Bien que chaque promesse accomplie ait impliqué que les personnes répondent à l’inspiration spirituelle et obéissent aux directives divines, en dernière analyse, une puissance bien plus grande que ces figures bibliques était à l’œuvre. C’était Dieu Lui-même, manifestant Sa volonté aimante pour l’humanité et révélant l’héritage de liberté spirituelle de l’homme vis-à-vis des contraintes de la croyance mortelle.
Si nous prenons conscience que ces nombreux exemples bibliques témoignent de l’accomplissement des promesses divines, et si nous en sommes reconnaissants, alors nous aurons davantage confiance dans le fait que la guérison s’accomplira de façon certaine dans notre vie. C’est peut-être la raison pour laquelle Mary Baker Eddy, dans le live d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, souligne la nécessité d’être plus éveillés aux promesses de Dieu, en particulier en ce qui concerne la guérison des maux physiques. « Si nous sommes chrétiens en ce qui concerne toutes les questions morales, écrit-elle, mais si nous ignorons que le christianisme inclut l’exemption des maux physiques, alors nous devons avoir sur ce point plus de foi en Dieu et être plus éveillés à ses promesses. » (p. 373)
L’accomplissement des prophéties divines nous rendent davantage certains que nos prières se concrétiseront.
Nous pourrions nous demander ce que signifie, en termes pratiques, le fait d’être plus éveillés aux promesses de Dieu, en particulier en ce qui concerne la guérison de la maladie. Une façon de le faire est de se tourner directement vers la Bible et de lire ces merveilleuses promesses dans leur contexte, en notant comment, dans de nombreux récits émouvants, elles se sont réalisées. Au cours de ce processus, nous découvrirons probablement qu’un très grand nombre de ces promesses sont intemporelles, c’est-à-dire qu’elles témoignent merveilleusement de notre propre expérience et des défis auxquels nous sommes actuellement confrontés. En fait, elles peuvent se révéler particulièrement fortifiantes et encourageantes dans les moments difficiles, nous rappelant la fiabilité absolue de la sollicitude de Dieu.
Plusieurs promesses bibliques me sont particulièrement chères. Elles sont venues à ma pensée alors que je priais, et elles ont été des signes précurseurs de la guérison : « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. » (Jérémie 29:13) Il y a aussi celle-ci, directement liée à la guérison : « Mais je te guérirai, je panserai tes plaies, dit l’Eternel. » (Jérémie 30:17) Et cette puissante assurance : « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes [...] Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées, et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » (Malachie 3:10) Et enfin, ces paroles qui sont familières pour nombre d’entre nous : « Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai ; avant qu’ils aient cessé de parler, j’exaucerai. » (Esaïe 65:24)
Ces passages m’ont souvent rappelé la promesse de la guérison spirituelle. En les lisant, j’ai été en mesure de discerner, dans une plus grande mesure qu’auparavant, que Dieu concrétise toutes les bonnes idées, y compris cette très bonne idée qu’est la guérison – que le sujet de ma prière ait été la guérison d’un défi physique, la recherche d’un conseil en vue d’une décision importante ou le besoin de progresser pour surmonter une inclination indésirable.
La raison pour laquelle les prophètes, et d’autres, pouvaient se fier à ces promesses était qu’ils savaient qu’elles avaient été faites par Dieu. En fait, ces promesses représentaient la Parole même de Dieu, qui touchait leurs cœurs et leurs esprits, et qui inspirait de claires réalisations de Sa bonté et de Sa puissance divines. Cet esprit de Vérité et d’Amour divins qui s’affirme dans la conscience humaine est le Saint-Esprit, ou le Christ, que les Evangiles décrivent comme ayant divinement oint Jésus, et comme imprégnant totalement son ministère de guérison et son enseignement. Cette influence pleine d’inspiration et d’espoir rend toute guérison et tout progrès obligatoires, et elle est ressentie par quiconque est réceptif à son message et y répond. Elle brise le sombre sentiment de désespoir, de peur, de futilité, voire une incapacité apparente, et rend témoignage du fait que Dieu, l’Esprit, est notre origine et notre Père-Mère aimant. Elle témoigne du fait que nous sommes entièrement spirituels, l’expression de l’Esprit, gracieusement dotés d’une autorité divine s’exerçant sur les prétentions erronées des sens matériels.
Nous faisons l’expérience de cet animus divin d’une manière que nous pourrions naturellement associer au Consolateur ou au Christ guérisseur, c’est-à-dire à l’assurance spirituelle de la présence de Dieu avec nous, un sens aigu du fait que la bonne volonté prévaudra, une attente confiante de la guérison, une conviction renforcée du fait que Dieu est déjà suprême dans notre vie. Cette assurance vient parfois sous forme de mots, et d’autres fois sous la forme d’un sentiment ou d’une intuition spirituelle. Elle nous incite à rejeter l’évidence des sens matériels et à accepter la certitude donnée par Dieu qu’Il guide nos prières et que la guérison est en marche.
Il n’y a pas si longtemps, j’ai vécu une expérience qui m’a permis de mieux voir nombre de ces idées et qui a abouti à une guérison profondément significative.
Peu de temps après m’être endormie une nuit, je me suis réveillée en proie à la douleur, dans un état fiévreux. J’ai prié pour résister à la tentation de spéculer sur les symptômes et pour faire taire la peur. Puis, en écoutant les directives du Père, j’ai entendu, de façon tout à fait inattendue, ce message : « Les promesses de Dieu sont tenues. »
Cette idée a eu un tel effet apaisant sur ma conscience que j’ai su qu’elle venait de Dieu. J’ai donc considéré attentivement diverses promesses contenues dans l’Ancien Testament et j’ai reconnu avec révérence comment Dieu avait amené chacune d’entre elles à s’accomplir.
Puis, l’idée m’est venue de penser aux promesses plus « vastes » que contiennent les Ecritures, celles qui incluent toute l’humanité et qui englobent l’étendue de l’histoire humaine. La plus notable d’entre elles, bien sûr, était la promesse de Dieu faite aux anciens prophètes concernant la venue du Messie. Cette promesse s’est accomplie au travers de la naissance virginale, ainsi que du ministère de guérison, de la résurrection et de l’ascension du Maître, Christ Jésus. Or, Jésus a promis que son Père céleste enverrait à l’humanité un autre Consolateur, dont il a dit à ses disciples qu’il serait avec nous pour toujours en tant que Sauveur, que Rédempteur, et que porteur de guérison. « Je comprends que ce Consolateur est la Science Divine », écrira finalement Mary Baker Eddy. (Science et Santé, p. 55)
J’ai vu d’une manière nouvelle que, tout comme la mission unique de Jésus avait été accomplie, la mission du Consolateur promis se réaliserait pleinement, guérissant et sauvant l’humanité individuellement et collectivement à travers tous les âges, et établissant le royaume de Dieu « sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10). L’étendue même de ces promesses plus vastes – qui englobent l’histoire humaine et se sont accomplies d’abord au travers de la mission de Christ Jésus et désormais par la Science Chrétienne, la révélation complète et finale de la Vérité qu’il a démontrée – a suscité en moi un immense sentiment de gratitude pendant que je priais.
Il m’est alors venu à l’esprit que l’accomplissement du dessein du Père pour Son divin Consolateur incluait certainement ma propre guérison en cette sombre nuit, alors que je m’efforçais d’entendre la Parole de Dieu et d’accepter plus pleinement la réalité de Sa toute présence. En ce sens, la guérison était irrésistible.
La joie et la paix augmentaient, tout au long de la nuit, à mesure que ces idées se développaient dans ma pensée. Je me souviens avoir pensé à un moment donné que je n’échangerais cette expérience contre rien au monde, parce que le défi se transformait en une précieuse bénédiction au travers de ce déroulement très significatif. Au fur et à mesure que la nuit avançait, la douleur et la fièvre diminuaient progressivement, et lorsque je me suis levée pour commencer ma journée, les symptômes avaient disparu.
En repensant à cette expérience, je me suis souvenue de cet énoncé de Science et Santé : « L’idée immortelle de la Vérité, dans son vol rapide, traverse tous les siècles, rassemblant sous ses ailes les malades et les pécheurs. » Et un peu plus loin dans le même paragraphe, on nous assure que : « Les promesses seront accomplies. » (p. 55) Je sentais que j’avais été saisie par ce vol rapide de « l’idée immortelle de la Vérité », qui m’avait rassemblée « sous ses ailes » avec amour.
Reconnaître l’autorité de la Science Chrétienne comme étant l’accomplissement de la promesse et de la prophétie divines nous aide à reconnaître notre propre autorité dans la pratique de la Science Chrétienne. Cela renforce notre capacité à guérir et à être guéris, parce que nous voyons que nous ne sommes pas seuls, tentant péniblement de mettre en pratique les vérités de la Science Chrétienne. La puissance et l’autorité du Saint-Esprit, qui ont engendré les nombreuses victoires de l’Ancien Testament, ainsi que l’œuvre messianique et l’établissement du christianisme primitif dans le Nouveau Testament, sont à l’œuvre en chacun de nous et garantissent l’efficacité curative de chaque prière.
Encouragés par cette prise de conscience, nous ne sommes pas susceptibles d’être hypnotisés par le découragement dans notre travail de guérison, ou de nous sentir fébriles quant au résultat de nos prières, ou d’être dupés par une myriade de « et si » émanant de l’entendement mortel au sujet de tel ou tel cas. Nous devenons davantage certains que nos prières se concrétiseront.
Ainsi, lorsque nous prions, nous pouvons reconnaître avec gratitude que la guérison que nous recherchons se produira assurément. Elle ne sera pas contrecarrée par des personnes ou des circonstances, par une atmosphère mentale matérialiste, ni même par la conscience de nos propres défauts humains. Car elle se produira aussi certainement que le jour succède à la nuit, comme l’accomplissement de la raison d’être salvatrice que notre Père a fixée pour Son divin Consolateur – le Saint-Esprit et le Christ – que nous accueillons avec amour dans nos prières et dans notre pratique.
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