Quand j’étais à l’école, je me suis passionné pour différents sports: course à pied, VTT et gymnastique. J’appréciais la détente mentale et l’inspiration que me donnaient ces activités, particulièrement quand j’étais en période d’examens. Je n’en ai pris conscience que beaucoup plus tard, mais les bienfaits que l’on attribue généralement au sport–notamment sculpter le corps et développer les muscles – étaient devenus pour moi, avec le temps, un véritable dieu. Le désir de perfectionner mon corps n’a fait que croître au cours de mes premiers mois d’université, quand mon poids a brusquement augmenté de 20% à cause de mes habitudes alimentaires. N’étant plus satisfait de mon apparence, j'ai vu ma confiance en moi s’effriter peu à peu.
Je venais de commencer l’étude de la Christian Science, et au début je me suis plongé dans la lecture de Science et Santé pour résoudre le problème rapidement.
Par la suite, j’alternai pendant plusieurs années entre l’exercise physique intensif régulier, et la prière. Avec le recul, cela m’est apparu comme servir deux maîtres à la fois: d’un côté j’étais concentré sur mon besoin de remodeler mon corps par le sport, et d’un autre, je déclarais régulièrement que la matière, en l’occurrence mon corps physique, n’avait aucun pouvoir sur moi. Pas étonnant que les résultats aient été décevants. Néanmoins, dans d’importance. J’ai été guéri de la grippe, j’ai trouvé où aller en vacances, j’ai trouvé un emploi et des logements, j’ai même réussi mes examens: ces faits me prouvaient que je pouvais m’appuyer avec certitude sur les vérités que j’apprenais.
Au bout de cinq ans, j’ai fini par me rendre compte que ce qui motivait ma pratique du sport – à savoir la peur et un souci obsessionnel de ma corpulence – n’allait pas dans le sens de ce que je savais de la Christian Science. J’avais l’impression de travailler selon deux optiques opposées, l’une matérielle et l’autre spirituelle.
C’est à ce moment que ma conception a commencé à changer. Dans la Bible et Science et Santé, j’ai étudié les qualités spirituelles qui s’expriment dans le sport: la joie, la discipline, le progrès, la résistance, la souplesse, la vigueur, le dynamisme, le mouvement, la paix, le renouveau, et je les ai vues comme des qualités de l’Âme, ou Dieu.
Désormais, avant chaque séance d’entraînement, j’affirmais que ma motivation était d'exprimer I’Âme, et non de remodeler mon corps. Au début, j’assimilais cela à de l’auto-hypnose, mais les vérités que j’apprenais sur mon existence en tant qu’expression de Dieu, gagnaient en réalité à mes yeux, et mes motivations matérielles sont tombées progressivement d’elles-mêmes. Ensuite, j’ai eu de nouvelles responsabilités professionnelles et davantage d’obligations à l’université, j’ai donc consacré moins de temps au sport. Mais je n’ai pas redouté d’éventuelles répercussions physiques, et il n’y en eut aucune: mon poids n’a pas varié et je me suis maintenu en bonne forme.
En 2001, alors que je participais à un séjour de deux semaines pour jeunes Scientistes Chrétiens, en lisant l'ouvrage de Mary Baker Eddy Écrits divers, je suis tombé sur cette question qu'on lui avait posée: «Comment puis-je croire que la matière n'existe pas, alors que je pèse plus de quatre-vingt-dix kilos, et que je transporte ce poids journellement ?» (p. 47) Si je voulais trouver une solution aux problèmes liés au physique, j'avais tapé dans le mille ! En lisant et relisant la brève réponse de Mary Baker Eddy, je me suis rappelé l'histoire de la Bible dans laquelle Jacob lutte avec un ange, ou message de Dieu; je me suis astreint à lire jusqu'à ce que la réponse soit claire. Des affirmations telles que «la substance signifie davantage que la matière», et «dans la Science, le corps est le serviteur de l'Entendement, non son maître: l'Entendement, est suprême», ont subitement pris tout leur sens. Dans un éclair, j'ai compris que, de même que l'image dans le miroir dépend de ce qu'est l'original et de ce qu'il fait, de même, j'étais gouverné par Dieu, car je suis Son image, Son reflet. Ce n'était pas la peur, la nourriture ou ma personne physique qui contrôlaient ma substance, mais Dieu, en bref ma Vie. Comprendre que l'Âme était le maître et mon corps, le serviteur et non l'inverse, me donnait confiance.
J'étais libre ! Une sentence mentale avait été annulée: je ne craignais plus les effets néfastes du manque d'exercice, et mon ardeur à pratiquer le sport se calmait. Je me suis soudain aperçu que cela faisait deux ou trois ans déjà que j'avais perdu mon poids superflu. Aujourd'hui je lis encore des articles sur le sport et la forme, mais je suis capable de faire abstraction de théories matérielles et de garder comme point de repère mon identité spirituelle. Voici l'autre leçon que j'ai tirée de cette expérience, pour laquelle j'éprouve une grande reconnaissance: Persiste dans ta prière, ne renonce pas. La guérison est au bout du chemin !
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