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Qui vous l’a dit ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1979


« Pourrais-tu le prouver devant un tribunal ? » Voilà la question que posa un avocat à sa fillette lorsqu’elle lui rapporta des histoires qui n’étaient que de simples ouï-dire. Alors même qu’elle était encore à l’école maternelle, il lui enseigna l’importance de la vérité et de la justice. Elle apprit à bien réfléchir avant d’accepter et de répéter tout ce qu’elle entendait. Qui l’a dit ? Sur quels fondements repose cette assertion ? L’allégation peut-elle être prouvée ? Il lui devint normal de poser de telles questions lorsque des rumeurs circulaient.

Ce genre d’analyse intelligente de ce qu’on a entendu dire est aussi vieux que le premier livre de la Bible et constitue une protection appréciable. Accepter un mensonge est un outrage à la vérité et un danger pour celui qui y croit. La sagesse a toujours prescrit la vigilance et demandé de traiter avec diligence les rumeurs non confirmées.

Dans le troisième chapitre de la Genèse, on nous parle d’une conversation hypothétique entre l’Éternel Dieu et le premier homme mortel, dans laquelle Dieu appelle Adam pour lui demander d’où provient sa croyance au mal et à la nature physique.

Dans ce récit allégorique de l’origine de l’existence mortelle, un serpent parleur chuchota des paroles erronées pour tromper le couple mythique d’humains idéaux qui vivaient à l’époque dans un univers idéalement harmonieux. Alors, parce que l’on crut aveuglément au mensonge, la terre fut plongée dans une existence chimérique de chaos et de souffrance. De l’acceptation irréfléchie de la fausse suggestion originelle que la substance est matérielle, non spirituelle, et que le mal est aussi réel et aussi puissant que le bien, naquit tout un échafaudage de croyances à un état d’existence vulnérable. Adam fut considéré comme un pécheur et un faible, ballotté par des forces mondiales destructives, en rivalité avec des personnalités, luttant pour survivre dans une atmosphère hostile, soumis à la souffrance et à la décomposition. Quelle punition pour avoir manqué de défier le témoignage d’un faux témoin !

Cependant, même tandis qu’Adam était mesmérisé par la suggestion que le mal existe et qu’il est susceptible de détruire l’homme, le récit nous dit qu’Adam entendit la voix de Dieu, ou la Vérité, et l’écouta attentivement. L’allégorie biblique nous dit: « L’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit: Où es-tu ? » Quelques instants plus tard, l’Éternel Dieu poursuivit avec deux autres questions: « Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? » Gen. 3:9, 11;

L’antique allégorie enseigne d’appréciables leçons à l’homme moderne. Les mensonges, qu’il s’agisse des plus généraux au sujet de la véritable nature de l’existence dans son ensemble, ou de ceux qui visent à dénigrer des personnes en particulier, ne font pas de mal à la vérité elle-même ou à l’identité réelle des individus. Ce qui est vrai demeure intact en dépit des efforts de l’erreur pour le diffamer. La Science de l’être ne peut être abrogée. Chaque enfant de Dieu — la véritable expression spirituelle de Dieu, l’unique créateur — est éternellement sous la protection de la loi divine et n’est jamais touché par le mal.

Pendant quelque temps la personne innocente peut sembler souffrir — de même que Christ Jésus fut crucifié pour les péchés des autres. Mais finalement la crédulité, le négativisme, l’injustice, l’égoïsme et l’amour du sensationnel qui encouragent les êtres humains à accepter des mensonges et à les faire circuler, apporteront certainement la honte et le châtiment avec les amers tourments du remords à ceux qui adoptent ces caractéristiques destructrices et sont influencés par elles.

Un fidèle disciple de Christ Jésus exhorta ainsi les premiers chrétiens: « Bien-aimés, n’ajoutez pas foi à tout esprit; mais éprouvez les esprits, pour savoir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. » I Jean 4:1; Le même besoin de faire la discrimination entre la vérité et l’erreur a existé au cours des siècles depuis lors.

Aujourd’hui le serpent parleur de l’allégorie de la Genèse apparaît encore sous la forme du sens corporel et dans d’autres efforts mentaux agressifs pour s’opposer à la Vérité. Son dessein est de détruire le Christ, l’idée spirituelle de la Vérité, et son porte-parole, l’Église. Ses tactiques sont à la fois bruyantes et subtiles, parfois suffisamment convaincantes pour tromper « même les élus ». Mais il est condamné à l’échec, puisque la Vérité est Dieu et est indestructible, éternelle, omnipotente. L’erreur doit tomber devant la compréhension de ce qui est vrai. L’intelligence réduit invariablement l’inintelligence au silence.

Le grand Fondateur et Leader de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy, écrit dans la préface de Science et Santé: « L’heure des penseurs a sonné. » Science et Santé, p. vii; Sous l’impulsion de Dieu, l’Entendement divin, elle démasqua le serpent, le sens matériel, et révéla que la véritable nature de l’homme à la ressemblance de Dieu est présente maintenant et toujours, éternellement intacte et parfaite, existant dans le paradis de l’Ame sous le gouvernement harmonieux de l’intelligence infaillible.

Les bienfaits de cette compréhension Christ sont à la disposition de tous et sont ressentis dans la paix et la satisfaction spirituelles qui accompagnent toujours la reconnaissance de la présence de Dieu, l’Amour divin. Désirant vivement que ses disciples n’aient pas seulement un aperçu du Christ, l’idée parfaite de Dieu, mais qu’ils en gardent la vision, Mrs. Eddy a fait une obligation de tous les jours à tous les membres de son Église de rester spirituellement éveillés. Elle écrit dans le Manuel de L’Église Mère: « Les membres de cette Église doivent journellement veiller et prier pour être délivrés de tout mal, pour ne pas prophétiser, juger, condamner, conseiller, influencer ou être influencés d’une manière erronée. » Man., Art. VIII, Sect. 1.

La Vérité exige notre fidélité. L’amour de la Vérité et de la justice, inhérent à chacun de nous, fait qu’il est naturel de mettre en doute l’authenticité des communications et des allégations et de n’admettre dans la conscience que ce qui est vrai.

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(Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 353)

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