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Dissiper l’ombre de la peur avec la lumière de l’Entendement

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 8 février 2021


En étudiant la Science Chrétienne, j’ai appris qu’il est important de connaître la différence entre les pensées qui viennent de Dieu, c’est-à-dire de l’Entendement divin, et celles qui semblent venir d’une source différente. Les scientistes chrétiens comprennent que l’Entendement, Dieu, est entièrement bon. Dans notre livre d’étude, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy écrit : « Dieu est l’Entendement : tout ce que l’Entendement, Dieu, est, ou a fait, est bon, et Il fit tout. » (p. 311)

Pourtant, une autre source d’intelligence semble exister. Les scientistes chrétiens l’appellent entendement mortel ou affection de la chair. L’entendement mortel est la croyance qu’il y a intelligence dans la matière et qu’un cerveau matériel est à l’origine de l’activité mentale et physique de toute personne vivante. Comme il est expliqué dans Science et Santé, « l’usage veut que le mal et le bien soient tous deux classés ensemble en tant qu’entendement : aussi pour se faire comprendre, l’auteur appelle-t-elle l’humanité qui souffre et pèche entendement mortel, voulant dire par ce terme la chair opposée à l’Esprit, l’entendement humain et le mal en contraste avec l’Entendement divin, ou la Vérité et le bien. » (p. 114)

Sous l’empire de cette croyance à l’entendement mortel, les hommes et les femmes ressemblent à des créatures à l’instinct et aux préoccupations entièrement matériels, évoluant dans un ensemble de conditions matérielles en perpétuel changement, qui les façonnent et définissent qui ils sont. Selon cette doctrine, ils sont la cible d’influences diverses, soit bonnes soit mauvaises, et ces influences constituent la somme totale de l’existence de la personne qui y est soumise. A propos de cette croyance, Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé : « C’est l’illusion du sens matériel, non la loi divine, qui vous a liés, qui a entravé la liberté de vos membres, paralysé vos facultés, affaibli votre corps et défiguré la table de votre être. » (p. 227)

Je me souviens très bien d’une conversation que j’ai eue à l’adolescence avec ma monitrice de l’école du dimanche de la Science Chrétienne. C’était au sujet de l’entendement mortel. Elle m’a montré ce passage de l’épître aux Romains, dans la Bible : « L’affection de la chair, c’et la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu… » (8:6, 7) 

Inimitié signifie hostilité ou opposition à l’égard de quelqu’un ou de quelque chose. A mes yeux, ce passage signifie donc que cette prétendue affection de la chair est en contradiction avec Dieu, qu’elle lui est opposée. L’affection de la chair voudrait nous détourner de Dieu, alors que l’affection de l’esprit nous oriente vers Dieu. Ces deux options sont diamétralement opposées. On ne peut adhérer aux deux en même temps. Soit la pensée s’aligne sur Dieu, la véritable origine de la vie et de toute existence, soit elle se soumet à l’entendement charnel et, de ce fait, aux diverses conséquences négatives qui résultent d’une croyance à la matière. Dieu, le bien, ne nous soumet pas à des conséquences négatives si nous Lui désobéissons ; mais une mauvaise compréhension de Dieu et de Sa bonté infinie nous conduit inévitablement sur un chemin plus difficile.

Un autre de mes passages bibliques préférés se trouve dans le psaume 23 : « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi… » (verset 4) Je pense souvent à ce verset quand j’éprouve de la crainte ou que je suis dans une situation qui me préoccupe d’une manière ou d’une autre. Etant donné que Dieu est avec moi, je n’ai pas à avoir peur. Je peux aller de l’avant avec courage, sachant que ma confiance en Dieu me protège de façon complète et absolue des ombres de la mort et de la crainte.

Quand je prie, j’associe souvent les idées des deux passages suivants pour y réfléchir de manière conceptuelle : 1) L’affection de la chair, c’est la mort ; 2) même si nous marchons dans la vallée de l’ombre de la mort, nous n’avons pas à avoir peur du mal, car Dieu est avec nous. Cela m’amène à reformuler légèrement le verset du psaume 23 : Quand je marche dans la vallée de l’ombre de l’entendement charnel, je ne crains aucun mal, car Dieu, l’Entendement, est avec moi, Il me réconforte et me protège de tout mal.

L’humanité semble marcher dans la vallée de cet entendement charnel, quand l’actualité nous parle tous les jours de maladies infectieuses, de criminalité en hausse et de violence. Le mal semble abonder et se répandre, et l’on est facilement victime de cette croyance. Mais cela revient à céder à l’affection de la chair. Grâce à la prière et au développement de notre sens spirituel, nous en venons à comprendre qu’il n’y a pas de problème trop important ou trop effrayant que nous ne puissions résoudre efficacement en priant Dieu, l’Entendement.

Dans le psaume 23, le mal est appelé ombre de la mort. Mais la lumière de l’Entendement divin, Dieu, qui brille dans notre vie, a le pouvoir absolu de chasser toutes les ombres que nous pourrions rencontrer. Voici la suite du psaume 23 : « Ta houlette et ton bâton me rassurent. Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires ; tu oins d’huile ma tête, et ma coupe déborde. Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Eternel jusqu’à la fin de mes jours. » (versets 4-6) Ces paroles soulignent les bienfaits qui découlent forcément d’une confiance totale en la protection de Dieu en toutes circonstances.

J’en ai eu un exemple il y a deux ans. Je déjeunais avec des amis dans un restaurant, quand j’ai remarqué quelque chose au comptoir d’accueil, qui m’a mis très mal à l’aise. Un homme était entré et s’était arrêté devant le comptoir. Sa main droite serrait un objet dans la poche de sa veste. Il était très nerveux, et il a appuyé plusieurs fois sur la sonnette de service tout en demandant bruyamment que quelqu’un vienne à l’accueil. J’ai regardé par la fenêtre, et j’ai vu que la voiture qui l’avait déposé était garée juste devant la porte et qu’un homme était au volant. Le moteur tournait et la porte côté passager était restée ouverte. Il était clair que cet homme avait l’intention de voler l’argent de la caisse.

Tandis qu’il s’agitait devant le comptoir, en criant pour que quelqu’un vienne, il a regardé autour de lui, et nos regards se sont croisés. J’ai maintenu mon regard sur lui, et il a plissé les yeux, puis il s’est retourné vers le comptoir et a continué de demander bruyamment que quelqu’un vienne.

J’ai eu peur sur le moment. Je me trouvais dans une situation plutôt effrayante. Je me suis demandé si je ne devais pas me lever avec mes amis et sortir du restaurant, mais l’homme se tenait devant l’unique porte de sortie. Alors je me suis mis à prier. Depuis l’enfance, la prière est pour moi une réponse naturelle dans toute situation qui me met mal à l’aise ou me fait peur. C’est donc très naturellement que je me suis mis à prier.

En l’occurrence, j’ai prié pour savoir que l’homme n’était pas sous l’influence de l’entendement charnel, mais qu’il était la création parfaite de Dieu, entièrement gouverné par Dieu, l’Entendement. Dieu ne nous expose à aucune mauvaise influence, par conséquent cet individu ne pouvait être sous aucune influence en dehors de l’Entendement, Dieu – de même que mes amis et moi, et tous ceux qui étaient présents dans le restaurant.

Cette inspiration divine a été comme une lumière, dissipant l’ombre de la peur qui s’était abattue sur moi. Tandis que je priais, l’homme a de nouveau regardé autour de lui, il m’a une fois de plus fixé du regard, puis il est brusquement sorti du restaurant pour s’engouffrer dans la voiture, laquelle a démarré à toute vitesse. Durant tout cet incident (qui a duré l’espace d’une minute environ), l’homme n’a jamais sorti sa main de la poche de sa veste, ce qui me fait penser qu’il avait peut-être une arme. J’ai été très reconnaissant du fait que personne n’ait été blessé.

Alors que je pensais à ce qui venait d’arriver, mon amie (qui est à présent ma femme) m’a demandé si j’avais remarqué le comportement bizarre de cet homme. Je lui répondu que oui, et que j’avais eu peur qu’il soit sur le point de commettre un vol. Elle m’a dit qu’elle avait eu la même pensée et qu’elle avait prié. Je lui ai dit que j’avais prié moi aussi.

La Science Chrétienne nous propose un mode de vie unique, basé sur une compréhension plus profonde de Dieu, et elle nous incite à reconnaître qu’un seul Entendement, Dieu, gouverne notre vie. A mesure que nous Le comprenons mieux, nous constatons que nous sommes infiniment bénis et bénéficions d’une protection en toutes circonstances, qu’il s’agisse d’une menace physique, de la tentation de céder à la peur ou au découragement, ou du désir de pécher. Nous tourner vers l’Entendement nous permet de faire également du bien aux autres par nos prières.

Nous n’avons pas à craindre la vallée de l’ombre de la mort, ou entendement mortel, car nous savons que Dieu est avec nous. Grâce à l’affection de l’esprit, et en nous tournant vers Dieu, nous avons la victoire, et cette victoire est un bienfait pour tous.

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(Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 353)

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