Ce témoignage exprime une profonde gratitude pour les nombreuses guérisons ainsi que la joie et la paix que je dois à l’étude de la Science Chrétienne. Dieu est mon seul médecin depuis plus de trente-cinq ans. Certaines guérisons ont été rapides ou instantanées, d’autres, pour lesquelles la difficulté semblait plus tenace, se sont produites à plus long terme.
Il y a plus de douze ans, une tache est apparue sur le côté de mon nez. Elle s’est aggravée et est devenue très gênante pour moi. J’ai prié pour être guérie et, de temps en temps, j’ai demandé l’aide d’un praticien de la Science Chrétienne. En 1971, alors que je participais à un voyage d’étude en Inde, un médecin de notre groupe a fait remarquer à la personne avec qui je partageais la chambre : « Votre amie ne fait rien contre le cancer de la peau qu’elle a sur le nez. » En apprenant le nom de ce problème par un médecin, mes craintes n’ont fait qu’augmenter et se renforcer. De retour chez moi, j’ai de nouveau cherché de l’aide auprès d’un praticien de la Science Chrétienne.
Plusieurs années se sont écoulées et, alors que je passais d’un praticien à un autre, à chaque fois je pensais : « Maintenant, j’ai sûrement trouvé celui qu’il me faut, et je serai guérie. » Mais chaque matin, je me regardais dans le miroir pour constater que la tache était toujours là.
Néanmoins, j’étais loin de me douter que l’amour et les prières de ces travailleurs dévoués étaient de véritables facteurs de guérison. Des guérisons avaient lieu sans qu’elles puissent être détectées dans un miroir. La volonté personnelle a fait place à la patience et au désir de laisser la volonté de Dieu s’accomplir ; les petites aversions et les contrariétés ont cédé à l’amour et à l’appréciation ; la peur et la superstition ont fait place à une meilleure compréhension de Dieu et de Son grand amour pour toute l’humanité, y compris moi-même. Pourtant, j’ai dû également surmonter beaucoup de doutes et d’arguments subtils, en particulier lorsque des parents ou des amis bien intentionnés me prévenaient que la tache s’aggraverait et s’étendrait sur le visage si je ne la faisais pas enlever rapidement par un médecin.
L’étude quotidienne de la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne a continuellement soutenu ma foi dans le pouvoir de guérison-Christ. Un matin, j’ai lu les deux premiers versets du psaume 107 : « Louez l’Eternel, car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours ! Qu’ainsi disent les rachetés de l’Eternel, ceux qu’il a délivrés de la main de l’ennemi. » Je me suis rendu compte que l’Ancien Testament contient de nombreux récits racontant comment les fidèles serviteurs de Dieu furent délivrés de leurs ennemis. Mais comment cela peut-il s’appliquer à mon problème ? me suis-je demandé. En consultant les écrits de Mary Baker Eddy, j’ai découvert ce qu’elle dit au sujet du mot « ennemi ». Dans son article intitulé « Aimez vos ennemis » dans Ecrits divers 1883-1896 (p. 8), j’ai lu ceci : « Considérez uniquement comme votre ennemi ce qui souille, défigure et détrône l’image-Christ que vous devriez refléter. » J’ai ainsi appris que je devais avant tout refléter « l’image-Christ ».
Peu après, alors que j’étudiais la Leçon biblique, une citation des psaumes a retenu toute mon attention (104:30) : « Tu renouvelles la face de la terre. » Bien sûr, me suis-je dit, Dieu est le grand et l’unique créateur de tout ce qui est réel. Il renouvelle sans cesse la face de la terre ; Il crée la pluie et le soleil, l’herbe, les fleurs, les arbres et tout ce qui est beau. Avec cette foi nouvelle, mes doutes se sont peu à peu estompés, et j’ai été certaine que mon visage retrouverait son aspect normal. Je savais que je n’avais plus besoin de me regarder dans le miroir pour constater la guérison. Celle-ci n’a pas été instantanée, mais elle a bien eu lieu.
Il y a environ trois ans et demi, j’ai soumis ce témoignage concernant ma guérison d’un cancer de la peau aux rédacteurs des périodiques de la Science Chrétienne. Lorsqu’ils ont appris qu’une petite cicatrice subsistait encore, ils m’ont encouragée à m’attendre à une guérison complète, ajoutant que lorsque cela serait le cas, je pourrais leur soumettre de nouveau mon témoignage.
En continuant à prier, j’ai pris conscience du fait que j’avais, sans le vouloir, chéri la cicatrice afin que ceux qui ne m’avaient pas vue avant la guérison pensent que j’avais vraiment eu un cancer de la peau. Ayant mis en lumière la fausseté d’un tel raisonnement, je savais que la guérison devait être totale. Avec persévérance, j’ai affirmé la perfection spirituelle éternelle de l’homme. Aujourd’hui, toute trace de cancer de la peau a disparu et aucune cicatrice ne subsiste.
La Science Chrétienne s’assimile progressivement ; ses enseignements sont en parfaite cohérence avec la Sainte Bible, notamment avec les guérisons de notre maître Chrétien, Christ Jésus. Combien j’aime cette religion nouvelle bien qu’ancienne !
Nell E. Smith
Sonoma, Californie