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Voulez-vous être aidé ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2019

Publié à l’origine dans le Christian Science Sentinel du 12 février 2019.


Un soir, alors que ma femme et moi montions un escalier, parmi une foule nombreuse qui se pressait pour assister à un concert, une femme a trébuché juste à côté de moi. J’ai eu le réflexe de mettre ma main sous son coude pour l’empêcher de tomber sur les marches en béton, mais elle a aussitôt retiré son bras, sans me remercier de l’aide que j’avais été prêt à lui apporter. A mon soulagement, cette personne a pu agripper la rampe et gravir les marches suivantes jusqu’à l’auditorium.

Je me suis alors rendu compte que certaines personnes sont peu disposées à accepter une aide, car elles sont déterminées à tout faire par elles-mêmes, ou elles craignent que le fait d’accepter l’aide proposée passe pour un signe de faiblesse ou de dépendance.

En tant qu’étudiant de la Bible, j’ai réfléchi de façon plus approfondie à cette question : « Qui ou qu’est-ce qui est notre aide véritable, et qui pourrait nous empêcher de compter sur cette aide ou de l’accepter ? »

Le livre des Proverbes contient cette promesse rassurante, gravée dans le cœur de tous ceux qui cherchent une aide en Dieu : « Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers. » (3:5, 6)

Dans l’Ancien et le Nouveau Testament, de nombreux récits montrent combien il est naturel de rechercher le secours du Tout-Puissant et de Lui être reconnaissant de Son aide, car la tendre sollicitude de Dieu nous assiste et nous soutient toujours. Par exemple, dans l’Evangile selon Matthieu, on lit qu’une femme dont la fille était « cruellement tourmentée par le démon » pria un jour Christ Jésus de l’aider (voir 15:21-28). Après un bref échange avec Jésus, qui fit remonter à la surface son profond désir de voir sa fille guérie, elle le supplia : « Seigneur, secours-moi ! » Ils échangèrent encore quelques paroles, puis le récit se conclut ainsi : « Femme, ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu veux. Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. »

L’humble demande d’aide que cette femme fit à Jésus, qui attribuait toujours ses guérisons au Père, n’était pas un aveu de faiblesse, mais plutôt la preuve de son empressement à recevoir le secours divin accessible à tous.

Comprendre davantage la vraie nature de Dieu, qui est l’Amour pur – le tendre Père-Mère de l’homme, qui protège chacun sans exception, car nous sommes Ses enfants – ouvre la pensée jusqu’à s’en remettre à l’Amour divin avec une parfaite confiance et en s’attendant au bien. Nous recherchons de plus en plus la protection de Dieu et nous nous en remettons à Lui. Et ce sens plus élevé de la grandeur, de la portée et de la plénitude de l’Amour divin offre un fondement solide à la guérison, à la victoire sur le péché, la maladie et même la mort, comme le démontra Christ Jésus.

Ce sens plus élevé de la portée de l’Amour divin offre un fondement solide à la guérison.

A la fin de son ministère, alors que sa foi était mise à l’épreuve par le plus grand des défis, le crucifiement, Jésus se tourna de tout son cœur vers Dieu, comme il le faisait toujours, tout en demandant aussi à trois de ses disciples – Pierre et les deux fils de Zébédée – de prier, tandis qu’il communiait avec Dieu dans le jardin de Gethsémané. Il n’hésita pas à demander le soutien de ses disciples les plus proches, pour qu’ils « veillent » avec lui. Même si, en l’occurrence, ils échouèrent malheureusement à aider leur Maître, puisqu’ils s’endormirent, sa résurrection demeure pour tous ceux qui le suivent la preuve que l’Amour divin ne fait jamais défaut.

En leur montrant ce qu’être chrétien signifie vraiment, notre Maître a soutenu, avec altruisme et compassion, ceux qui recherchaient la guérison. Il a aussi appris à ses disciples à aider les autres comme eux-mêmes auraient aimé être aidés. Il prêcha : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22:39) Ceux qui, aujourd’hui, suivent les enseignements de Christ Jésus et pratiquent la Science Chrétienne apprennent que prendre soin les uns des autres – s’encourager mutuellement à progresser spirituellement dans la compréhension de Dieu en tant qu’Amour, et de chacun de nous en tant que reflet de l’Amour – est une source de bienfaits non seulement pour celui qui reçoit, mais aussi pour celui qui donne.

Mary Baker Eddy, qui a fondé La Première Eglise du Christ, Scientiste, sur les enseignements de Christ Jésus, écrit ceci : « Quand nous voulons aider et être aidés, le secours divin est proche. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 166)

Dans le Manuel de l’Eglise, Mary Baker Eddy prévoit que les praticiens et les nurses de la Science Chrétienne apportent un soutien spécifique à ceux qui désirent s’en remettre totalement à l’aide de Dieu. Les praticiens sont des hommes et des femmes prêts à orienter, par la prière, la pensée de celui qui les appelle pour obtenir une guérison vers ce « secours divin » ; ils lui donnent un traitement par la Science Chrétienne, où la Vérité spirituelle qui guérit touche directement la pensée du patient. Les nurses de la Science Chrétienne proposent des soins physiques et un soutien spirituel affectueux, général et intuitif, adaptés à la demande du patient, tandis que celui-ci s’en remet avec confiance à la Science Chrétienne pour guérir. Praticiens et nurses sont prêts à aider ceux qui font appel à eux.

Pourtant, certaines personnes pensent parfois qu’elles doivent démontrer la Science Chrétienne toutes seules. Dans le chapitre « Pratique de la Science Chrétienne », inclus dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy traite cette hésitation ou cette réticence à demander de l’aide que certains ressentent quand ils ne guérissent pas rapidement par leurs propres prières. Elle donne ce conseil : « Si ceux qui étudient la Science Chrétienne ne se guérissent pas eux-mêmes promptement, ils devraient sans tarder faire appel à un scientiste chrétien expérimenté pour lui demander de l’aide. S’ils ne sont pas disposés à le faire dans leur propre intérêt, ils n’ont qu’à savoir que l’erreur ne peut produire cette répugnance anormale. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 420) La lecture de diverses biographies de Mary Baker Eddy nous apprend qu’elle demandait à ceux qui faisaient partie de sa maisonnée de prier pour elle lorsqu’elle avait un problème physique qui ne cédait pas rapidement à ses propres prières, ou quand elle travaillait sur des projets pour l’Eglise, destinés à mieux faire connaître sa découverte de la Science Chrétienne à l’humanité.

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy explique comment se défendre soi-même contre cette réticence peu naturelle à demander le soutien spirituel dont on a besoin : il faut savoir que l’« erreur » – ce qu’elle appelle la « mentalité matérielle charnelle, nommée à tort entendement » (p. 292), qui est toujours en guerre contre le fait de mettre sa confiance en Dieu – n’est pas notre entendement, car l’homme est en réalité spirituel, non matériel. Il reflète l’unique Entendement divin, qui n’inclut aucune pensée ni aucune tendance qui soit contre nature. Elle explique : « Dieu est l’Entendement : tout ce que l’Entendement, Dieu, est, ou a fait, est bon, et Il fit tout. » (Science et Santé, p. 311)

Une compréhension si modeste soit-elle de la bonté et de la puissance de Dieu renforce notre confiance dans le fait que Dieu – le pouvoir divin suprême, bienveillant et infiniment aimant – est notre secours suffisant. Se tourner vers l’Amour divin avec une humilité sincère, être désireux d’aider et d’être aidé, c’est là un pas essentiel pour ressentir et connaître le secours divin, qui apporte à la fois le réconfort et la guérison. C’est ainsi que l’on glorifie Dieu en apportant la preuve de Sa puissance suprême et de Sa bonté toujours présente.

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(Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 353)

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