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Plus besoin de lunettes

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 2020

Paru d'abord sur notre site le 16 décembre 2019.


Pendant des années, ma vue a baissé. D’abord pour lire, et ensuite pour voir de loin.

Je n’ai pas vraiment traité ce problème de vue par la prière ; j’ai continué à choisir des lunettes à la mode, dont je pensais qu’elles me mettaient en valeur. J’ai ensuite acquis une paire de lunettes qui me permettait de lire et aussi de voir de loin. Cependant, au début de l’année dernière, celles-ci sont tombées et se sont cassées alors que je faisais du vélo. J’ai donc été contrainte de retourner chez l’opticien, qui m’a dit que les lunettes ne pouvaient pas être réparées, et qu’il m’en coûterait entre 400 et 500 euros pour les remplacer. A cette époque, je n’avais pas cette somme, et donc j’ai décidé de faire sans.

C’était une période durant laquelle je me préparais également à assister à mon association de la Science Chrétienne en lisant Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy, d’un bout à l’autre, comme si c’était un livre entièrement nouveau. Lorsque je suis arrivée au chapitre « Apocalypse », j’ai lu la partie relative au livre de l’Apocalypse dans la Bible, chapitre 21, verset 21, et j’ai été véritablement impressionnée que Jean ait pu « voir » un nouveau ciel et une nouvelle terre : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. » Voici l’interprétation spirituelle de ce passage donnée par Mary Baker Eddy : « Par quel sens saint Jean eut-il cette vision ? Non par l’organe visuel matériel qui sert à la vue, car les yeux sont incapables d’embrasser une scène aussi merveilleuse. [...] Le Révélateur était sur notre plan d’existence, tout en voyant cependant ce que l’œil ne peut voir – ce qui est invisible à la pensée non inspirée. »

Elle poursuit en disant que « le sens corporel que saint Jean avait des cieux et de la terre avait disparu et que ce faux sens avait fait place au sens spirituel, l’état subjectif qui lui permettait de voir le nouveau ciel et la nouvelle terre, lesquels impliquent l’idée spirituelle et la conscience de la réalité. [...] Souvenez-vous des paroles de Jésus : “Le royaume de Dieu est au-dedans de vous.” Il est donc possible d’avoir cette conscience spirituelle dès maintenant. » (p. 572-574)

En lisant ces lignes, j’ai compris que le sens spirituel, non l’œil matériel, avait permis à Jean de voir ce qu’il voyait. Ce sens spirituel, ou perception spirituelle, est toujours avec nous, puisque nous sommes créés par Dieu. Je savais que nous pouvons nous appuyer sur ce sens spirituel pour voir et pour entendre, plutôt que sur un œil ou une oreille matériels.

Quelques semaines plus tard, dans la soirée, alors que j’étais couchée, j’ai décidé de lire un compte-rendu d’association. L’exemplaire était assez ancien et usé. Le papier était bruni et mince, et l’encre était passée. Je m’efforçais de le lire lorsque j’ai pensé qu’avant de lire ce texte je ferais mieux d’aller chercher mes lunettes. Mais elles étaient dans l’autre pièce, c’était l’hiver, et j’étais blottie dans mes couvertures. J’ai alors pensé tout haut : « A quoi suis-je en train de penser ? C’est n’importe quoi ! » Je savais, grâce à ma lecture de Science et Santé, que la vue et l’ouïe ne sont pas matérielles ; elles sont spirituelles, et jamais défaillantes. J’ai alors décidé à ce moment-là que le besoin de porter des lunettes était une illusion, et j’ai mentalement refusé l’idée que l’homme (un terme qui inclut chacun de nous, car nous sommes tous créés par Dieu) ne puisse pas voir clair. J’ai décidé que j’allais lire la totalité du compte-rendu, cinq pages en caractères d’imprimerie serrés, sans lunettes. Cela m’a pris plus d’une heure. Lorsque j’ai terminé la lecture du compte-rendu, je me suis endormie.

Environ trois mois plus tard, j’ai réalisé soudain que je ne portais plus de lunettes pour lire, et qu’en fait ma vue de loin était si bonne que je pouvais facilement lire les horaires des trains sur le panneau électronique situé à l’autre bout du quai.

J’avais réfléchi au sens spirituel et à la façon dont ce sens nous rend capables de comprendre la Bible et les écrits de Mary Baker Eddy lorsque nous ouvrons notre pensée. J’étais consciente que le sens spirituel est une expression de la présence et de la puissance de Dieu, et ce fait avait rempli ma conscience lorsque je lisais le compte-rendu.

Lorsque j’ai réalisé que je ne portais plus de lunettes pour lire ou pour voir de loin, ça a été une révélation !

Environ huit mois après avoir lu le compte-rendu sans lunettes, un opticien m’a informée que je devais passer un examen ophtalmologique. Lorsque j’y suis allée, j’ai mentionné que ma vue était meilleure, et l’examen l’a confirmé. Ma vue était de 10/10, entièrement normale à la fois de loin et de près.

Inutile de dire que je suis très reconnaissante que le fait de reconnaitre que notre vue est spirituelle, et non matérielle, ait corrigé ma pensée, me permettant de discerner le concept véritable de l’homme et de la vue, et que l’homme ne peut en aucune manière perdre ses sens spirituels à cause de certaines circonstances ou de la vieillesse.

Kim Radford
Londres, Angleterre

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(Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 353)

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