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Comment j’ai connu la Science Chrétienne

Ma traversée du désert m’a guidée vers le Christ

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 27 mars 2023


Dans l’Evangile selon Marc, nous lisons : « C’est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers. » (Marc 1:3) Mary Baker Eddy donne cette définition du « désert » dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Solitude ; doute ; ténèbres. Spontanéité de pensée et d’idée ; le vestibule où le sens matériel des choses disparaît, et où le sens spirituel révèle les grands faits de l’existence. » (p. 597) Ces énoncés me rappellent l’époque où j’ai eu à trouver ma voie, à quitter une carrière médicale pour embrasser l’étude et la pratique de la Science Chrétienne.

Travailler dans le domaine médical ressemblait de plus en plus à une traversée du désert pour moi. Je nourrissais une insatisfaction croissante et des doutes concernant ce que j’avais étudié pendant des années. Je me sentais seule, et même craintive. Après avoir appris ce qu’enseigne la Science Chrétienne, je ne savais pas quoi faire de mes nouvelles idées. Mais au moins, je pouvais comprendre pourquoi je doutais de mon activité médicale. J’ai aussi réalisé que, jusque-là, je n’avais aucune idée de qui j’étais vraiment, et encore moins que j’étais spirituelle.

J’ai appris que l’homme (le véritable être de chacun) est le pur reflet de Dieu, l’Ame, et que, par conséquent, l’homme est sans péché, il a une identité spirituelle parfaite et unique. Puisque l’homme reflète Dieu spirituellement, il n’est pas un corps matériel et il n’est pas limité par la matière ; il n’est pas sujet à l’inharmonie ou à la mort, et il est incapable de pécher et de souffrir. Tout cela semblait si merveilleux !

Les idées que j’apprenais étaient très pertinentes à mes yeux. Non seulement elles me touchaient et elles éveillaient ma pensée, mais elles répondaient à mes questions et satisfaisaient mes aspirations les plus profondes, transformant même mes objectifs. Mais je sentais que je ne savais pas quoi faire désormais, je ne savais pas comment avancer. En raison de ces nouvelles connaissances relatives à la nature de Dieu et à l’impact concret qu’elles avaient sur ma vie, je ne voulais pas continuer à travailler dans le domaine médical. Mais pouvais-je simplement arrêter ?

Malgré la lumière que me procurait la vérité de la Science Chrétienne, cette période est devenue pour moi sombre et incertaine. Puis, un ancien problème physique est devenu si grave que je me suis retrouvée à l’hôpital, en attente d’une opération immédiate. Je traversais vraiment un désert.

Le personnel médical a commencé à me préparer pour l’opération, puis il est parti pour s’occuper d’autres patients. Alors que j’étais étendue là, j’ai ressenti un grand calme agréable – différent de la somnolence, car je me sentais très éveillée et très alerte. Puis j’ai entendu mentalement une voix qui évoquait le psaume 91. J’ai tout oublié autour de moi et j’ai simplement écouté. Rien d’autre ne semblait être présent que ces mots puissants. Les deux derniers versets du psaume disent : « Il m’invoquera, et je lui répondrai ; je serai avec lui dans la détresse, je le délivrerai et je le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut. » (versets 15 et 16.) J’avais l’impression qu’une main se tendait vers moi et qu’une voix disait : « Viens, je vais te montrer que tout va bien. » J’ai ressenti une confiance plus forte que jamais auparavant.

J’étais parfaitement lucide et éveillée – et je savais que j’étais guérie. Je me suis levée et j’ai demandé à signer la décharge me permettant de partir sous ma propre responsabilité. Le personnel de l’hôpital a vu le changement en moi, et eux aussi ont estimé qu’il n’y avait aucun danger à me laisser partir et conduire seule. Je me suis habillée et je suis allée à ma voiture, mais je ne suis pas rentrée chez moi. Au lieu de cela, j’ai conduit environ 600 kilomètres jusqu’à la maison d’une amie qui, par le passé, avait partagé avec moi des idées de Science et Santé. J’avais besoin de ce livre et de ma Bible. Elle m’a donné un exemplaire de Science et Santé, et ma mère, qui habitait tout près, m’a invitée à rester chez elle.

Je ne suis jamais retournée chez mon employeur dans le domaine médical, sauf pour récupérer mes effets personnels et signer les papiers mettant fin à mon emploi. Je me sentais comme un petit enfant. Je me sentais en sécurité et je savais que je pouvais suivre avec confiance cette nouvelle direction sans avoir besoin de savoir ce qui se passerait ensuite ou comment je me débrouillerais sans mon salaire. Je n’avais pas beaucoup d’économies, et ma mère non plus. Mais elle aussi sentait que quelque chose de très spécial avait dû m’arriver, et elle était reconnaissante que je me sente bien et que je ne montre aucun signe de l’ancien problème physique.

Pendant les neuf mois qui ont suivi, je n’ai guère fait autre chose que lire Science et Santé. J’ai commencé à aimer de plus en plus mon désert, car il devenait désormais cette « spontanéité de pensée et d’idée ; le vestibule où le sens matériel des choses disparaît, et où le sens spirituel révèle les grands faits de l’existence. »

Dieu me montrait Son salut. J’avais trouvé mon Sauveur, le Christ, que Science et Santé définit comme « la manifestation divine de Dieu, qui vient à la chair pour détruire l’erreur incarnée » (p. 583). Comme quelqu’un qui « crie dans le désert », j’étais prête à recevoir le Christ, la Vérité, la véritable compréhension de Dieu, à prendre la main de Dieu, l’Amour, pour ainsi dire, et à faire confiance à cette puissance qui me révélait ce que je suis vraiment.

J’ai commencé à fréquenter une filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste, et je m’y suis vraiment sentie chez moi ! Neuf mois plus tard, j’ai commencé à travailler dans une maison d’accueil de la Science Chrétienne et à suivre une formation pour devenir nurse de la Science Chrétienne.

Il s’agissait d’un revirement important par rapport à ma formation et à mon expérience médicales. Les nurses de la Science Chrétienne offrent des soins pratiques et de qualité, mais leur travail est basé sur la spiritualité, en totale conformité avec la théologie de la Science Chrétienne. Ils sont disponibles pour ceux qui choisissent de s’appuyer sur la Science Chrétienne pour guérir.

Lorsque je suis devenue nurse de la Science Chrétienne, j’ai pleinement reconnu que c’était ma traversée du désert qui m’avait conduite à la gloire décrite si magnifiquement par Mary Baker Eddy : « De même que les enfants d’Israël furent guidés triomphalement à travers la mer Rouge, sombre flux et reflux de la crainte humaine – de même qu’il furent conduits à travers le désert, traversant péniblement la grande solitude des espérances humaines, dans l’attente de la joie promise – ainsi l’idée spirituelle guidera tous les désirs justes dans leur passage du sens à l’Ame, du sens matériel de l’existence au sens spirituel, jusqu’à la gloire préparée pour ceux qui aiment Dieu. » (Science et Santé, p. 566)

Plus tard, je suis devenue praticienne de la Science Chrétienne, consacrant ainsi tout mon temps à la guérison spirituelle. Et aujourd’hui, je suis également professeure de Science Chrétienne. J’aime toujours ma traversée du désert, car c’est ce qui m’a amenée à saisir la main de Dieu et à commencer à témoigner de Sa gloire.

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(Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 353)

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