Demandez à un enfant de vous donner une définition de la lumière, et il pourrait bien vous répondre : « C’est ce qui nous permet de voir ! » Cette simple logique est l’une des raisons pour lesquelles la lumière, dans la Bible, paraît si souvent indiquer la compréhension spirituelle. Cette compréhension permet de discerner la présence de Dieu dans notre vie, présence exprimée par la santé, l’harmonie et l’amour, même si nous paraissons lutter avec un sens de l’existence qui semble difficile et souvent agitée.
On peut sortir des ténèbres en se tournant vers la lumière spirituelle qui illumine le chemin. En fait, et même un enfant sait cela, là où se trouve la lumière, il n’y a pas de ténèbres. La lumière spirituelle, ou illumination divine, trace devant nous un chemin clair comme le jour, et attend que nous y marchions.
Alors pourquoi ne pas toujours vouloir se tourner vers cette lumière spirituelle, s’ouvrir à elle et marcher dans cette lumière ? Tous ceux qui ont traversé une épreuve difficile peuvent avoir une bonne raison : les ténèbres semblent parfois si épaisses que l’on croit tout simplement impossible de trouver la lumière. Les épreuves et les tribulations de l’existence peuvent parfois sembler écrasantes et accablantes ; les vieilles pratiques auxquelles on a l’habitude de s’en remettre ne servent plus à rien ; la tendre affection de nos amis ou de notre famille peut parfois paraître distante ou à jamais perdue. En de tels moments, on pourrait se demander si la lumière existe vraiment, ou bien supplier de tout son cœur comme le Psalmiste qui s’écriait : « Du fond de l’abîme je t’invoque, ô Eternel ! » (psaume 130:1)
L’état mental dans lequel on désire ardemment une réponse en faisant appel à Dieu est souvent le point de départ à quelques grandes découvertes spirituelles, car c’est à de tels moments qu’on peut être le plus enclin à se tourner vers Dieu et à recevoir Sa lumière. Non seulement on reçoit cette lumière divine, mais on comprend qu’on n’a jamais été en dehors de sa présence qui illumine tout. Nous pouvons apprendre que c’était notre orgueil, notre ego, notre volonté personnelle, notre amour-propre, notre propre justification ou notre crainte qui avaient obscurci la lumière comme un nuage impénétrable et qu’il faut les éliminer ; que Dieu, le Berger toujours aimant ne nous avait jamais abandonné ou rejeté, mais qu’Il attendait patiemment notre retour au sein du troupeau pour trouver à nouveau le repos sous Son regard vigilant. Mary Baker Eddy l’a certainement entrevu quand elle écrit : « L’Amour divin n’est jamais si proche que lorsque toutes les joies terrestres semblent le plus lointaines. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 290)
Mary Baker Eddy, qui a fondé l’Eglise du Christ, Scientiste, écrit dans son livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « La Science divine, la Parole de Dieu, dit aux ténèbres à la surface de l’erreur : “Dieu est Tout-en-tout”, et la lumière de l’Amour toujours présent illumine l’univers. » (p. 503) Utilisant de magnifiques images, Jean explique l’importance de cette lumière divine et sa coïncidence avec l’expérience humaine : « [Dieu] essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21:4) Cette déclaration de l’Apocalypse contient la somme des enseignements bibliques, et la promesse éternelle que Dieu nous a faite.
Il se peut que vous et moi ne soyons pas encore parvenus à comprendre pleinement la toute présence de la lumière spirituelle et à la démontrer dans notre vie quotidienne, mais cela ne diminue en rien notre capacité de connaître, au moins dans une certaine mesure, la vision glorieuse de Jean là-même où nous nous trouvons actuellement. Nous avons besoin d’avoir foi dans le fait que les lois divines du bien et de l’harmonie sont toujours présentes, même lorsque les problèmes de l’existence tentent de nous persuader du contraire. C’est durant ces moments que notre foi se purifie et se consolide. Mary Baker Eddy écrivit un jour à l’une de ses élèves : « Nous ne connaîtrons jamais notre force tant qu’elle ne sera pas mise à l’épreuve, et c’est alors que Sa force est rendue parfaite dans notre faiblesse, et que nous apprenons par l’humilité la puissance de la Vérité et de l’Amour divins. » (Yvonne Caché von Fettweis et Robert Townsend Warneck, Mary Baker Eddy : Christian Healer [Mary Baker Eddy : Une vie consacrée à la guérison spirituelle] édition augmentée, p. 240)
Nous finirons par comprendre que, tout comme les ténèbres ne peuvent exister en présence de la lumière, ainsi le péché, la maladie et la souffrance ne peuvent exister en présence d’une conscience éclairée. Les contraires ne peuvent exister au même endroit, en même temps, et seul l’un a le pouvoir d’éliminer l’autre. Chaque fois qu’on cède à la Vérité divine, la lumière triomphe forcément.
Les raisonnements matériels, provenant de ce que la Bible appelle l’entendement charnel, s’opposent à la logique du raisonnement spirituel, car ils partent de ce qu’ils observent au moyen des sens physiques. Mais ces témoignages n’ont que la réalité que notre croyance leur attribue, comme un fantôme imaginaire n’a pas plus de réalité que celle que lui accorde la crainte d’un enfant ; ils ne possèdent aucune source ni aucun pouvoir véritables qui leur soient propres. Mary Baker Eddy écrivit un jour dans une lettre : « L’erreur vient à vous pour que vous lui donniez vie, et elle n’a pas d’autre vie que celle que vous lui donnez. » (Irving C. Tomlinson, Twelve Years with Mary Baker Eddy [Douze ans avec de Mary Baker Eddy], édition augmentée, p. 98)
Notre besoin quotidien est de laisser paraître la lumière, de permettre à la lumière de la Vérité divine de régner en maître dans notre conscience.
Notre défense consiste à laisser la lumière de la Vérité inonder notre conscience jusqu’à ce que notre foi en la totalité de Dieu l’emporte sur notre foi dans le témoignage matériel et le démente. « L’entendement humain agit plus puissamment pour contrebalancer les discordances de la matière et les maux de la chair, dans la mesure où il met moins de poids dans le plateau matériel ou charnel de la balance et plus de poids dans le plateau spirituel », lit-on dans Science et Santé (p. 155).
L’illumination de l’inspiration divine dans la conscience est parfois si vive qu’elle apparaît sous forme de lumière pour ceux qui en font l’expérience, comme cela s’est produit dans mon cas. Depuis deux ans, je souffrais d’un grave problème physique qui ne semblait pas céder bien que je m’efforce de prier pour guérir, ce qui m’avait permis de croître dans ma compréhension de Dieu et dans ma confiance en Lui. Et puis il y a eu des moments décisifs. J’ai compris peu à peu que mon corps n’était pas un ensemble d’organes physiques soumis à des lois physiques, mais plutôt la manifestation des pensées que j’entretenais à son sujet. La pensée que j’étais un mortel malade m’avait empêché de voir la réalité de l’être créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme cela est écrit dans la Genèse (1:26, 27). J’ai compris que je devais me laisser imprégner de la vision de Dieu et reconnaître qu’Il était bien la seule Cause. Ce nouveau point de vue éclairé a apporté un nouvel espoir à ma pensée pleine de souffrance, et pour la première fois depuis deux ans, la crainte qui m’habitait n’a plus semblé impénétrable.
A mon réveil, un matin, j’ai vu les rayons de soleil envahir ma chambre. Puis la pièce entière a été illuminée d’un éclat que je n’avais jamais vu auparavant. Elle était inondée de lumière et de chaleur. Une douce impression de paix m’a envahi, et j’ai eu la sensation d’être délesté d’un grand poids. Je n’ai d’abord pas compris ce que c’était. Je me suis levé, habillé, et j’ai rejoint ma famille. C’est à ce moment que nous avons tous compris ce que j’avais ressenti. J’avais été envahi par le pouvoir de guérison de l’Amour divin alors que je m’étais mentalement ouvert à Dieu. Je me suis senti guéri. Tous les symptômes qui me tourmentaient ont été instantanément annihilés tandis qu’une inspiration nouvelle illuminait mes pensées. Mon corps est redevenu normal en peu de temps, et le problème n’est plus jamais revenu.
Notre besoin quotidien est de « laisser » paraître la lumière, de permettre à la lumière de la Vérité divine de régner en maître dans notre conscience. Cela exige une vigilance constante pour faire taire les suggestions contradictoires que le monde déverse généreusement. Cet effort est inévitablement récompensé par la guérison, même si celle-ci semble se produire de façon lente ou graduelle.
Christ Jésus dit : « Je suis la lumière du monde », et il nous fit cette promesse réconfortante : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8:12) Ses enseignements nous montrent comment cultiver l’humilité nécessaire et remplacer dans notre conscience les croyances matérielles par la Vérité, de façon à ressentir la lumière de la guérison, dont Jésus s’est montré un si parfait exemple, et à marcher dans cette lumière.
Lorsque nous nous sentons pris au piège des ténèbres, quelle que soit la forme que cela prend, nous devrions avoir cette réponse immédiate : laisser le rayon spirituel de la vérité briller, tel un rayon laser, là même où semble être l’obscurité. « Que la lumière soit ! » La première déclaration de Dieu dans la Genèse sonne le glas de toutes les prétentions du mal. Elle se répercute dans les chambres mentales et éclaire jusqu’aux endroits les plus enfouis de la pensée.
Notre entrée dans la glorieuse lumière de notre Père-Mère Dieu est inévitable, car, comme le confirme la Bible, nous y sommes en réalité déjà. Lorsque nous décidons de rejeter les fausses images d’un monde physique qui se présentent à notre conscience et que, pas à pas, nous affirmons, avec un esprit ouvert, la présence de la lumière spirituelle qui est toujours là, nous puisons dans la bénédiction que nous offre Mary Baker Eddy dans La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées : « Que la lumière divine de la Science Chrétienne qui éclaire toutes les pensées inspirées illumine votre foi et votre compréhension, exclue toute obscurité ou doute et vous indique le chemin parfait où il faut marcher, le Principe parfait par lequel démontrer l’homme parfait et la loi parfaite de Dieu. » (p. 187)
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