Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Au-delà des apparences matérielles, vers la réalité spirituelle

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 30 janvier 2023


Lorsqu’elle est entièrement basée sur les enseignements de Jésus et sur la Science Chrétienne révélée par Mary Baker Eddy, la prière est un puissant agent de guérison. Le Héraut, et ses publications sœurs, le Christian Science Journal et le Christian Science Sentinel, contiennent des articles comme celui-ci, écrits tout spécialement pour clarifier et corriger des idées fausses répandues au sujet de la pratique de la Science Chrétienne, comprendre la vérité, et expérimenter ainsi la guérison recherchée.

Il y a plusieurs années, un ami m’a dit qu’il était las de tenter de se rappeler constamment, ainsi que l’enseigne la Science Chrétienne, que ce qui apparaît aux sens physiques comme des choses matérielles n’est en réalité qu’illusions ou croyances. En d’autres termes, ces choses sont entièrement de nature mentale. Il a dit que c’était un soulagement de penser que les choses matérielles, y compris son corps, n’étaient que ce qu’elles semblaient être, et ainsi de voir toute chose comme étant matérielle.

Mon ami a fini par reprendre sa pratique de la Science Chrétienne, mais au moment que j’évoque, il ressentait une attraction par trop habituelle vers la croyance que tout est fait de matière, et que c’est la matière, et non l’Esprit, Dieu, qui est concrète et irréfutable.

Pendant des siècles, l’humanité s’est conçue comme vivant dans un univers dual, composé à la fois de matière et d’esprit, de mal et de bien. Cette vision suscite l’anxiété. En tant qu’êtres conscients, nous pensons, nous ressentons, nous prêtons attention aux choses. Pourtant, nous faisons parfois l’expérience d’un univers qui nous est très différent – insensible, souvent hostile et indifférent aux souffrances humaines. Bien qu’il y ait eu beaucoup d’inventions utiles, les hommes se retrouvent souvent relégués au rang de spectateurs impuissants de conditions matérielles qui échappent à leur contrôle.

De plus en plus de physiciens contestent ce point de vue dualiste. Je suis toujours intéressé par leurs raisonnements, par les preuves qu’ils présentent et par les théories dont ils débattent. Ce qui est le plus convaincant pour moi, c’est l’aspiration humaine à quelque chose d’autre qu’une perception matérialiste de la réalité dont tout ceci témoigne.

Le Dr Donald Hoffman, professeur de sciences cognitives à l’Université de Californie à Irvine, est arrivé à la conclusion que ce que nous voyons n’est pas la réalité objective. Dans The Case Against Reality [Les arguments contre la réalité], il explique son point de vue, selon lequel l’évolution a conduit les humains à percevoir une réalité supposée, plutôt que le monde tel qu’il est vraiment.

De même, un article intitulé « Physics is pointing inexorably to mind » [La physique pointe inexorablement vers l’esprit] (scientificamerican.com, 25 mars 2019) a retenu mon attention. Le Dr Bernardo Kastrup, ingénieur en informatique et philosophe, a déclaré que ce que nous appelons le solide, ou le concret, est entièrement mental. Nous pouvons penser que, sous ce que nous décrivons comme solide et concret, se trouve une chose matérielle, une réalité non mentale, mais le Dr Kastrup déclare : « Le monde mesurable, modélisable et finalement prédictible par la physique est un monde de perceptions. »

Je n’ai pas pu m’empêcher de voir des similitudes entre ces affirmations et ce que Mary Baker Eddy, découvreuse de la Science Chrétienne, a écrit il y a plus d’un siècle : « Tout est aussi réel que vous le rendez, et pas davantage. Ce que vous voyez, entendez, ressentez, est un mode de conscience, et ne peut avoir d’autre réalité que celle que vous lui accordez. » (Unité du bien, p. 8)

Mary Baker Eddy a déclaré qu’elle était parvenue à ces conclusions sur la Science qui sous-tend la guérison chrétienne primitive « grâce à la révélation divine, à la raison et à la démonstration » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 109). La révélation était une inspiration spirituelle intense. Elle lui a permis de se libérer de l’attraction terrestre du matérialisme pour expérimenter la réalité tangible et grandiose de Dieu, l’Esprit, que les personnages bibliques, en particulier Jésus, avaient eux-mêmes expérimentée, et de saisir ce que cela signifiait. Elle a vu que la création est aussi parfaite et spirituelle que Dieu. Son amour de toute une vie pour la Bible, en particulier pour les récits de la vie et de la pratique de la guérison de Christ Jésus, a façonné le cadre lui permettant d’interpréter ce qu’elle avait vécu.

Après sa découverte, Mary Baker Eddy a essayé de comprendre comment le mal, qui avait semblé si réel dans sa vie, s’inscrivait dans ce qu’elle apprenait. L’expérience qu’elle a faite de la guérison a réfuté la notion d’une réalité qui ne soit pas bonne. Elle a découvert que la guérison ne valide pas les affirmations sur l’existence du mal, mais les expose comme étant fallacieuses, et les efface entièrement. On pourrait dire qu’une nouvelle logique scientifique chrétienne a été amenée à éclairer le problème séculaire du bien et du mal, grâce à la découverte de Mary Baker Eddy – et cela a produit la guérison.

Les travaux de Mary Baker Eddy pour comprendre la Vérité étaient passés largement inaperçus, jusqu’à ce que le pouvoir spirituel ait retenu l’attention du monde grâce à l’émergence de la Science Chrétienne – émergence qui s’est produite via la croissance des églises, la vente de ses écrits, et les nombreuses guérisons réalisées par elle et par ses élèves. Malgré l’opposition, Mary Baker Eddy et ses étudiants ont accumulé dans les périodiques de la Science Chrétienne l’ensemble des preuves de guérison les plus frappantes qui aient vu le jour depuis l’époque du Nouveau Testament. Cela comprenait la guérison des maladies les plus contagieuses et les plus malignes, ainsi que la résurrection des morts. Mais il y a eu aussi beaucoup plus. Des événements météorologiques extrêmes se sont dissipés sans danger grâce à la prière de Mary Baker Eddy, par exemple. Elle explorait l’univers spirituel et validait sa réalité grâce à son travail de guérison.

La Science Chrétienne a révélé la nature frauduleuse du sens matériel de l’univers. Mary Baker Eddy a appris que ce qu’on appelle matière n’est pas du tout substance, mais une vision largement ou entièrement déformée de ce qu’elle a appelé « l’entendement mortel », et que la Bible nomme « l’affection de la chair ».

Mary Baker Eddy aspirait à partager tout ce qu’elle apprenait. Pour ce faire, elle devait parfois conférer un sens plus élevé à certains termes familiers. Par exemple, en Science Chrétienne, le mot « Entendement », lorsqu’il est orthographié avec une majuscule, est utilisé comme synonyme de Dieu. Comme il n’y a qu’un seul Dieu, il n’y a qu’un seul Entendement véritable. La relation entre Dieu et Sa création est la relation entre l’Entendement et ses idées. Une idée n’est pas faite de quoi que ce soit d’extérieur à l’Entendement. La réalité est entièrement mentale – spirituellement mentale.

L’existence d’une idée est la connaissance que Dieu en a, et l’expression des propres attributs de l’Entendement à travers elle. Tout ce que Dieu connaît, c’est Lui-même, Esprit, et Ses idées. Ainsi, chaque idée est spirituelle et exprime quelque chose que Dieu connaît. Toute idée est, comme Dieu, immortelle et indestructible. Dieu maintient Ses identités, Ses créations, dans un état perpétuel de perfection originelle. D’où la description que Mary Baker Eddy fait de l’homme dans Science et Santé : « Il est l’idée composée de Dieu, incluant toutes les idées justes... » (p. 475)

L’opposé de l’Entendement divin est le sens matériel des choses, l’affection de la chair ou entendement charnel. Il n’est pas ce qu’il semble être. L’entendement mortel croit qu’il existe dans la matière et qu’il est soumis à ses conditions. La Science Chrétienne révèle que ce soi-disant entendement n’est pas dans la matière, mais que la matière est elle-même une croyance dans ce soi-disant entendement. Il n’y aurait pas de matière sans la conscience mortelle pour y croire. L’entendement mortel expérimente et voit ce qu’il croit.

Parfois, le mot « humain » est utilisé comme synonyme de « mortel », mais d’autres fois, il représente cet état de conscience qui s’est dépouillé de beaucoup de pensées erronées afin de mieux refléter la Vérité spirituelle. Vu sous cet angle, le sens humain de l’existence cède la place au divin.

A proprement parler, il n’y a pas d’êtres mortels ou d’êtres humains qui finiront par évoluer pour devenir des êtres spirituels. L’être spirituel est la seule réalité de l’homme, et les concepts mortels et humains cèdent la place à cette vérité permanente.

Dans sa découverte de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy a vu que « chaque création ou idée de l’Esprit a sa contrefaçon dans quelque croyance matérielle. Toute croyance matérielle suggère l’existence de la réalité spirituelle... » (Ecrits divers 1883–1896, p. 60). Cette affirmation exige une réflexion approfondie. Ce qui apparaît aux sens matériels comme étant le cœur, le foie, les poumons, les cellules – tous les éléments du corps humain – ainsi que les autres objets de l’univers physique, ne sont pas ce qu’ils semblent être. En tant que contrefaçons, ils font allusion à des réalités spirituelles qui sont toujours là, et les indiquent.

Science et Santé aborde la question du « replacement de l’homme et de l’univers dans l’Esprit » (p. 209), et offre un moyen pratique d’y parvenir : « La Science divine, s’élevant au-dessus des théories physiques, exclut la matière, résout les choses en pensées, et remplace les objets du sens matériel par les idées spirituelles. » (p. 123)

J’ai vérifié combien de fois cette déclaration particulière a été utilisée dans des articles imprimés dans les périodiques de la Science Chrétienne depuis 1883, en partie pour voir comment les scientistes chrétiens ont justifié l’œuvre de la vie de Mary Baker Eddy. Elle a été utilisée environ 150 fois. J’en ai parcouru deux douzaines. Dans cet échantillon, les auteurs ont non seulement discuté de la Science sur laquelle cette déclaration était basée, mais ils ont inclus de nombreuses illustrations pratiques. Il y a eu de nombreuses guérisons de conditions corporelles, comme une tumeur, des blessures causées par des accidents, un problème cardiaque. En outre, d’autres types de problèmes ont été résolus, tels qu’un système de chauffage défectueux utilisé pour chauffer un bâtiment, et un grand chêne qui menaçait de tomber sur des habitations durant un ouragan. L’harmonie au sein de relations sociales conflictuelles a été rétablie. Et j’ai vu des guérisons de différents traits de caractère, notamment la passion de la vitesse qui menaçait un conducteur de perdre son permis de conduire, et d’autres exemples où la maîtrise de soi a été retrouvée.

Beaucoup de choses me sont venues à l’esprit en lisant ces expériences. En confrontant ce qui semblait être des choses matérielles avec les faits spirituels, ces auteurs ont expérimenté la guérison sous une forme ou une autre. Ils participaient plus pleinement à ce qui se passait dans leur vie et ne se laissaient pas reléguer au rang de spectateurs, impuissants face aux apparentes conditions matérielles. J’étais heureux que les guérisons de problèmes corporels ne soient pas le seul type de témoignages qui aient été partagés, ce qui prouve que la Science Chrétienne est bien plus qu’un système de soins de santé personnel.

Enfin, j’ai pu voir le potentiel si riche de l’Eglise et de ses membres s’ils s’unissent au nom de Dieu, l’Esprit, dans le but commun de démontrer la réalité spirituelle pour ce monde qui a désespérément besoin d’être rassuré. Ce serait formidable si l’Histoire pouvait revenir sur cette période et voir clairement que la Divinité est le Père-Mère Dieu « qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour » (Colossiens 1:13).

ACCÉDEZ À DES ARTICLES AUSSI INTÉRESSANTS QUE CELUI-CI !

Bienvenue sur Héraut-Online, le site du Héraut de la Science Chrétienne. Nous espérons que vous apprécierez l’article qui vous est envoyé.

Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

(Mary Baker Eddy, La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 353)

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.