Tous les chrétiens connaissent la crucifixion de Christ Jésus. Mais nous pouvons tous être reconnaissants que la crucifixion ne soit pas la fin de son histoire ! Après avoir été descendu de la croix, Jésus a été mis dans un tombeau, une expérience qui, selon Mary Baker Eddy, lui offrit : « un asile contre ses ennemis, un lieu où résoudre le grand problème de l’être. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 44) Puis, on a enlevé la pierre qui fermait le tombeau et il en est sorti.
Jésus avait annulé les prétendues lois de la science matérielle et donné la preuve scientifique et sublime de la Vie éternelle. La démonstration de son identité spirituelle en tant que Christ éternel a permis à Jésus de se libérer de la mort. C’est ce qu’on appelle la résurrection. Le Christ éternel, la vérité de la Vie éternelle, n’est absolument pas mort, mais il est bien vivant et capable de produire notre propre résurrection de la mortalité !
Il y a plusieurs années, j’ai été guérie en acquérant une compréhension plus profonde de la résurrection de Jésus et de ce qu’elle nous enseigne sur notre nature éternelle et spirituelle. Cette expérience a eu une grande importance pour moi depuis lors. Alors que je vivais à l’étranger, j’ai décidé de visiter un autre pays pendant le week-end de Pâques. J’avais eu beaucoup de travail et j’étais impatiente et enthousiaste à l’idée d’explorer une nouvelle ville. Mais le voyage n’a pas commencé comme je l’avais prévu. Pendant les deux heures de vol entre Genève et Londres, j’ai été malade et, une fois arrivée à Londres, j’ai dû me rendre à l’auberge de jeunesse à pied, en train et en métro, ce qui a pris des heures. J’étais malade, chancelante, mal à l’aise et désemparée.
Tout au long du trajet, j’avais fait de mon mieux pour réciter des prières et des cantiques que je connais par cœur depuis mon enfance. Je me suis attachée plus particulièrement à une phrase de l’interprétation spirituelle de la Prière du Seigneur de Mary Baker Eddy : « Que Ton règne vienne ; ». Elle l’interprète ainsi : « Ton règne est venu ; Tu es toujours présent. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 16) Cela m’a permis de reconnaître que non seulement Dieu, le bien, remplit tout l’espace, mais qu’Il est aussi toujours présent, toujours disponible, et que je ne pouvais donc jamais être séparée de Son amour et de Sa sollicitude.
Mes prières me réconfortaient, mais je savais que j’avais besoin d’une aide supplémentaire et, le soir même, j’ai pu appeler un praticien de la Science Chrétienne afin qu’il prie pour moi. Quels que soient les symptômes physiques, je savais que ma demande de traitement par la Science Chrétienne, ainsi que mon désir de connaitre la vérité, favoriseraient le progrès et la guérison. Les symptômes étaient très virulents ; pendant un jour et demi j’ai été incapable de digérer la moindre nourriture.
Le dimanche matin, alors que je me sentais toujours aussi mal, j’ai assisté à un service dans une église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. Le sujet de la Leçon biblique de cette semaine (tirée du Livret trimestriel de la Science Chrétienne) lue à haute voix pendant le service était : « L’irréalité ». Le sermon comportait de nombreuses idées essentielles sur l’identité spirituelle de l’homme, de chacun de nous, en tant que fils et filles de Dieu, créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, purs et parfaits. Il y avait également des passages au sujet de Christ Jésus, qui a guéri les malades et reformé les pécheurs en comprenant cette unité éternelle de Dieu et de l’homme. La Leçon biblique traitait de la réalité, de l’omnipotence et de l’omniprésence de Dieu, et de l’irréalité de tout ce qui s’oppose à Dieu, à savoir le péché, la maladie et la mort.
Tout en écoutant, j’étais un peu troublée. Je n’étais pas certaine de pouvoir accepter l’idée que le péché, la maladie et la mort n’étaient pas réels. Depuis deux jours j’avais de graves problèmes d’estomac, je me sentais encore mal à l’aise, et tout cela semblait bien réel.
Une des guérisons de Jésus m’est venue à l’esprit et a permis de dissiper mon dilemme. Un jour, les disciples de Jésus ont rencontré un aveugle et ils lui ont demandé pour quelle raison il était né aveugle ; ils supposaient que l’homme ou ses parents avaient péché (voir Jean 9:1-7). La réponse de Jésus a été simple et directe : « Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » Peu de temps après, l’homme était guéri de sa cécité.
Les disciples de Jésus étaient manifestement préoccupés par la recherche de la cause de la cécité de l’homme, ou du moins ils voulaient avoir une explication. Ils se demandaient pourquoi un homme était aveugle de naissance – comment cela était possible – et ils pensaient qu’il y avait un lien avec le péché. Mais les pensées de Jésus, qui a effectivement guéri l’homme, n’étaient pas occupées par ce genre de raisonnement ; au contraire, elles étaient totalement affairées à démontrer le pouvoir qu’a Dieu de guérir et de sauver. Il ne pouvait pas répondre à ses disciples que le péché était la cause du problème parce que le péché n’a pas d’origine – ni en Dieu ni en l’homme, la ressemblance de Dieu ! Jésus a répondu à ses disciples que ni l’aveugle ni ses parents n’étaient des pécheurs, et que les œuvres de Dieu devaient être manifestées, ce que Jésus a pleinement démontré en guérissant cet homme.
J’ai compris que je m’étais posé la même question que celle que les disciples avaient soumise à Jésus. Comme eux, j’étais curieuse de connaître la cause de mon apparente maladie, de savoir pourquoi elle faisait partie de mon existence, tout en constatant à quel point elle semblait réelle. Eh bien, l’explication de Jésus à ses disciples m’a fourni la réponse : en réalité je n’étais pas malade, et je n’avais rien fait de mal ; Dieu devait être glorifié par la guérison, en prouvant que c’est vrai !
Mon attention est revenue à la Leçon-sermon qui comprenait des passages du Nouveau Testament sur la crucifixion de Jésus. Je me suis dit que la mort de Jésus sur la croix avait dû paraître bien réelle aux yeux des personnes présentes. Voilà un homme qui, bien qu’accomplissant des actes merveilleux de bonté, de bienveillance, et des guérisons, était dépouillé de ses vêtements, cloué sur la croix et transpercé par les lances. Si j’avais assisté à la crucifixion de Jésus, ou si j’avais été l’une de ses disciples et que j’avais entendu parler des événements de cette sombre journée, j’aurais très bien pu, moi aussi, croire que la mort était une puissance supérieure à celle de Dieu et qu’elle pouvait détruire la vie d'un homme. Mais j’aurais eu tort de supposer que la mort avait une emprise définitive sur Jésus.
La résurrection de Jésus a non seulement démontré que le péché, la maladie et la mort n’avaient aucun pouvoir sur sa vie, mais elle a également prouvé que l’immortalité de l’être réel de l'homme – l’être réel de chacun – n’est absolument pas touchée par ces éléments mortels. La vie réelle de Christ Jésus est restée totalement intacte et tout à fait opérationnelle, même après que ses ennemis ont tenté d’arrêter son action en le tuant. Sa vie n’était pas à la merci de comploteurs ou de traîtres, d’ennemis ou de calomniateurs. La mort n’avait aucune emprise sur lui. Au contraire, il était entièrement protégé par Dieu, son Père-Mère, bénéficiant sans réserve de la miséricorde de Dieu, de la Vie, de la Vérité et de l’Amour divins.
La démonstration de Christ Jésus n’était pas seulement valable pour son époque, mais pour toute l’humanité et pour tous les siècles. Alors que j’assistais à ce service, j’ai pris conscience qu’il s’agissait d’un mensonge que de croire que mon expérience humaine pouvait dicter, détruire ou maintenir ma vie et ma santé. A ce moment-là, j’ai reconnu que mon existence et ma santé réelles et spirituelles n’étaient pas à la merci de la matière, de la maladie ou de l’hygiène, mais qu’elles étaient entièrement régies par Dieu, l’Amour éternel.
Grâce à cette compréhension, j’ai été complètement libérée. Mon système digestif était redevenu normal et, pleine d’humilité, je sentais des larmes ruisseler sur mon visage. J’ai compris qu’en réalité, je n’étais pas touchée par le péché, la maladie et la mort ; Jésus l’a prouvé dans sa vie et nous a dit de suivre son exemple. J’ai entrevu l’immortalité de l’homme comme sa seule et unique existence réelle, et d’une certaine façon j’ai vécu ma propre résurrection. J’ai réduit au silence mon propre raisonnement erroné, basé sur la matière, et j’ai reconnu la véritable nature de l'homme, ou identité spirituelle, comme étant entièrement sans limite et complètement protégée par Dieu. Je venais de vivre la puissance du Christ, la Vérité, qui ressuscite d’un faux sens mortel d’identité, sujet au péché, à la maladie et à la mort. Pour montrer à quel point cette guérison était complète : après le service, un membre m’a invitée à déjeuner, et j’ai mangé avec plaisir et sans aucune difficulté.
Même si mon week-end ne s’est pas déroulé comme je l’avais prévu, j’ai passé à Londres trois jours merveilleux et enrichissants. Bien que j’aie pu faire quelques découvertes dans cette belle ville, le temps que j’ai passé au service de l’église m’a apporté des richesses bien plus importantes que tout ce que les visites auraient pu me procurer.
Je repense à cette expérience avec gratitude et reconnaissance. L’amour que les membres de l’église ont exprimé à mon égard pendant et après le service était sincère et profond. L’esprit de résurrection était certainement dans l’air ! Et le travail du praticien a contribué à ma guérison.
Il est certain que le véritable esprit de Pâques – la résurrection – mérite que l’on s’en souvienne et qu’on le célèbre !
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